Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

J'avoue que parfois j'ai du mal à suivre ton raisonnement.

Même si on prend la sinusoïde du bas, la tendance est au réchauffement, mais c'est vrai - et j'ai bien insisté là dessus à Blegny lors de mon exposé - que des cycles existent et existeront toujours.

Mais attention aussi - j'en ai parlé aussi - au ruptures d'équilibre qui font passer une situation d'un équilibre à un autre en très peu de temps.

Maintenant de là à mettre le réchauffement global en doute, il y a une marge.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ça va pas faire plaisir à Carlosjuan mais bon :innocent:

(ceci dit je ne fais pas confiance à Greenpeace non plus)

Les glaciers du Groenland fondent irrémédiablement

Les glaciers de l'est du Groenland poursuivent à grande vitesse leur avancée vers la mer, un signe du réchauffement climatique dans l'Arctique, a annoncé mercredi l'organisation Greenpeace, dont un navire, l'Arctic Sunrise, mène une expédition dans la zone.

Les glaciers avancent lorsque leur front se désintègre sous l'effet de la hausse des températures, déversant des masses de glace dans les fjords et la mer.

Le glacier Helheim, large de six kilomètres et épais d'un kilomètre, se déplace à une vitesse de 25 mètres par jour, soit le double de la vitesse constatée en 2005 lors de la précédente expédition de l'Arctic Sunrise, relève Greenpeace, dans un communiqué.

La vitesse de l'autre grand glacier de l'est groenlandais, Kangerdlugssuaq, est encore plus dramatique, atteignant 38 mètres par jour ou 14 km par an. Elle a quasiment triplé entre 2004 et 2005, de 5 km à 14 km par an, avant de se stabiliser à ce dernier niveau depuis cette date selon Greenpeace.

"Le glacier de Kangerdlugssuaq est probablement le plus rapide du monde", selon le climatologue Gordon Hamilton du Climate Change Institute de l'université du Maine (Etats-Unis), membre de l'expédition, qui a entamé fin juin une visite d'inspection de trois mois des glaciers du nord et de l'est du Groenland.

Ces deux glaciers produisent 10% des glaces du Groenland déversées actuellement dans l'Atlantique Nord.

La vitesse d'écoulement des glaciers du Groenland qui débouchent sur la mer affecte directement le niveau des océans, dont la montée du niveau, actuellement d'environ 3 mm par an, est une source d'inquiétude pour de très nombreuses populations côtières et des Etats insulaires.

Source RTBF - Belga

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Moi non plus j'aime pas trop Greenpeace. Faut pas oublier que c'est une ONG américaine à la base, et elle critique bcp plus les pays Européens, comme la France, et d'autres. Mais nettement moins les USA.

A part cela, aujourd'hui, la presse a relayé une étude sur la vulnérabilité des pays face au RC. Je suis un peu étonné. J'avais tjs lu que le Pérou était 3º pays le plus sensible, derrière le Bangladesh et le Honduras. Je dois vous avouer que cette histoire du Honduras m'étonnait un peu (pas le Bengladesh). Mais là, c'est très différent.

Je constate aussi que ce sont des pays arctiques qui sont le moins vulnérables. Je sais que ce sont des pays très développés, mais quand même. Ne sont-ils pas en première ligne face à tous ces changements ?

Bref, si on pouvait trouver la liste complète, ce serait bien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'avoue que parfois j'ai du mal à suivre ton raisonnement.

Même si on prend la sinusoïde du bas, la tendance est au réchauffement, mais c'est vrai - et j'ai bien insisté là dessus à Blegny lors de mon exposé - que des cycles existent et existeront toujours.

Mais attention aussi - j'en ai parlé aussi - au ruptures d'équilibre qui font passer une situation d'un équilibre à un autre en très peu de temps.

Maintenant de là à mettre le réchauffement global en doute, il y a une marge.

Oui, même avec la courbe du bas, il y a bien réchauffement mais il est bcp plus limité que les prévisions apocalyptiques du GIEC! Là, est toute la nuance!

Cela fait + ou - 10 ans que le réchauffement global n'en est plus un vu que la température est plus ou moins stable. Peut-être que le réchauffement va continuer, je n'en sais rien et personne ne le sait.

Ce qui m'ennuie dans cette histoire de réchauffement, c'est la liaison CO2 -> réchauffement.

Je ne nie pas que la terre puisse se réchauffer ou se refroidir mais je ne crois pas à une influence massive du CO2. Les influences naturelles dont principalement le soleil sont pour moi les facteurs principaux. Le CO2 est soit une conséquence du réchauffement et non la cause ou soit a une influence minime sur les températures.

En plus de ça, cette histoire de réchauffement est un prétexte pour tout actuellement. Il y a bien des choses interessantes comme diminuer la pollution. Mais c'est aussi une occasion de nous entuber un peu plus en tant que consommateur et en tant que contribuable.

Actuellement, on prend des événements ponctuels et limités géographiquement pour aller dans le sens du réchauffement mais des événements pareils, il en existe un paquet dans le sens du refroidissement mais là rien!

Autre remarque, je me pose la question de savoir où sont toutes les sondes de température qui mesurent les températures mondiales? Pour avoir une image réelle de la température mondiale, il faudrait une infinité de sonde de température sur terre calibrée toute identiquement -> impossible. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que les capteurs vieillissent dans le temps, quel est l'influence de ce vieillissement? Quand des capteurs sont remplacés, quel est la méthodologie de remplacement?

Je vais arrêter là car des questions comme ça , j'en ai un paquet.

En conclusion, il y a toujours matière à discuter...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il faudra qu'on en parle quand on se reverra.

En attendant :

Le réchauffement de l'Arctique inverse des siècles de refroidissement

Le récent réchauffement de l'Arctique observé depuis 1900 a marqué la fin d'un cycle naturel de refroidissement de plusieurs millénaires, selon des climatologues américains dont les travaux sont publiés jeudi.

Les émissions de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone (CO2) provenant des activités humaines, sont la cause probable de cette remontée des températures dans l'Arctique, soulignent ces chercheurs dont l'étude paraît dans la revue Science datée du 4 septembre.

Analysant les couches sédimentaires d'anciens lacs, les cercles de croissance des arbres et des carottes de glace, ils ont pu reconstituer l'évolution du climat et des températures arctiques avec une grande précision, décennie par décennie, pendant les deux mille dernières années.

Dans le cadre d'un cycle de rotation de la Terre sur son axe de 21.000 ans, l'Arctique a reçu de moins en moins d'énergie solaire l'été lors des huit mille dernières années. Ce phénomène s'explique par un changement d'axe de rotation de la Terre.

La reconstitution du climat et des températures effectuée pour les deux derniers millénaires par ces climatologues corrobore l'inversement de cette tendance depuis 1900, année qui marque le début de la remontée des températures.

Avant cela, l'Arctique se refroidissait de 0,2 degré par millénaire.

Ce réchauffement s'est ensuite accéléré après 1950 et la décennie de 1999 à 2008 a été la plus chaude dans l'Arctique depuis 2.000 ans. Aujourd'hui, le température est 1,2 degré plus élevée qu'en 1900.

"La quantité d'énergie reçue du soleil au XXe siècle continue à diminuer mais la température a augmenté pour la première fois et sans précédent depuis les deux mille dernières années", relève Nicolas McKay, de l'Université d'Arizona, un des coauteurs de cette recherche.

"Le XXe siècle est le premier siècle durant lequel la quantité d'énergie solaire n'est plus le facteur le plus important qui détermine la température de l'Arctique", ajoute-t-il.

(Source : Belga/RTBF)

La dernière phrase est aussi à méditer.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La presse péruvienne relaye aujourd'hui les propos de Robert Vos, directeur de la division Analyse et Développement de l'ONU.

Il estime que le RC provoquera plus de sécheresses et de pauvreté en Amérique Latine, et notamment dans les pays andins (Colombie, Pérou, Equateur, Bolivie, Chili). Quelques éléments rapidement traduits parce que j'ai un peu la flemme de faire tout :

Le RC demandera un investissement de 500 Md $ dans les pays pauvres.

Le problème de l'eau est important car certaines villes comme La Paz et Quito voient leur sources d'eau potable disparaître.

70.000 ha de forêts ont été perdus depuis 1990 dans la région.

La consommation de carburants par habitant a augmenté de 10 à 20% depuis 1990 dans la région.

Si on ne fait rien, de graves conséquences sur les villes, les systèmes agricoles et les migrations auront lieu.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cela me rappelle les différentes discussions que j'avais croisé ici et là sur le fait que nous sommes depuis quelques centaines de milliers d'années au moins dans des cycles glaciaires long, interglaciaires courts, et donc que logiquement, on devrait bientôt rentrer ou on devrait déjà être rentrer dans un cycle glaciaire, ce qui n'est pas le cas.

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Comment peut-on être sûr que l'on se dirige vers une nouvelle glaciation?

En observant le climat de la terre depuis sa création, on s'aperçoit que le climat a majoritairement été plus chaud qu'aujourd'hui.

La période froide (quaternaire) est assez récente et ne date que de seulement un million d'année et des poussières.

Je m'étonne d'ailleurs du peu d'étude à ce sujet et que la variabilité de l'axe de la terre durant son orbite autour du soleil ne peut pas toujours justifier un tel refroidissement. Car si on résonne en terme astronomique, il est inconcevable que l'axe de la terre soit resté stable durant des centaines de millions d'années, durant lesquelles le climat était beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne prétends rien. :whistling: On a effectivement très peu d'étude sur le sujet, et on revient très souvent à un certain Ruddiman. Honnêtement, je n'ai absolument aucun avis sur la question. C'est juste pour évoquer une hypothèse qui semble simplement réaliste.

http://www.climat-evolution.com/article-18169373.html

http://www.realclimate.org/index.php/archi...ne-hyppothesis/

http://en.wikipedia.org/wiki/Anthropocene , où on peut trouver cette référence : http://www.pik-potsdam.de/~claussen/papers...n+al_qsr_05.pdf qui existe sous une forme différente ici : http://ccr.aos.wisc.edu/publications/CCR_852.pdf

Et il y a toujours le copain google : http://www.google.fr/search?q=overdue+glac...lient=firefox-a

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je me souviens d'avoir lu un article d'un célèbre professeur du Collège de France (Tellement célèbre que j'en ai oublié le nom :whistling: ) qui disait qu'un prochain âge glaciaire ne serait pas pour demain.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En effet il est très difficile de dire si les énormes émissions de CO2 actuelles vont attenuer, perturber voir annuler les oscillations chaud/froid qui se poursuivent depuis environ 2.5 millions d'années; j'ai quelques remarques cependant à ce sujet :

1) Dans le livre "comprendre le changement climatique" de JL Fellous et Catherine Gauthier, les scientifiques estiment que la montée des t° se poursuivera pendant 300 à 400 ans si l'on ne change pas assez rapidemment de comportement. Une fois que nous aurions fini nos bétises il faudrait environ 1000 ans pour que les océans absorbent 85% de nos émissions. L'érosion des roches silicatées et la dissolution des carbonates des fonds marin finiraient d'effacer les traces des émissions anthropogéniques sur une durée de 30 000 ans. Celà donne une idée de combien de temps l'atmosphère restera marquée par l'influence humaine.

2) Ce sont effectivement 3 paramètres astronomiques qui donnent la meilleure corrélation avec les succesions glaciaires/ interglaciaires : l'obliquité de l'axe de rotation, les variations de l'excentricité de l'orbite de la terre et les variation de l'ecliptique (dans 12 000 ans la terre sera a l'aphélie pendant l'hiver de l'hémisphère Nord). Mais pas plus que les concentrations de CO2, ces paramètres ne disposent pas de l'exlusivité du contrôle du climat ( on ne peut par exemple en regardant ceux-ci expliquer le passage de cycles à 40 000 ans à des cycles de 100 000 ans à la révolution mi-pléistocène)

3) A l'intérieur d'un interglaciaire comme par exemple le précédent (Eem) survient parfois de brefs coups de froids ( chute de la T° moy de plusieurs degrés), tous comme une glaciation est marquée de périodes un peu plus clémentes et de maximum glaciaire.

4) L'holocène est une période climatiquement exceptionnellement stables à l'intérieur du quaternaire et est loin d'être le plus chaud des 4-5 derniers interglaciaires, que du contraire...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Refroidir la planète", un dernier recours incertain et risqué

LONDRES — "Refroidir la planète" grâce à des procédés dignes de films de science-fiction: la démarche pourrait bien devenir le dernier recours si la lutte contre le réchauffement climatique échoue, mais elles est incertaine, et risquée.

Présentée mardi à Londres par la prestigieuse Royal Society, une étude sur la "géo-ingénierie" sonne comme une mise en garde à trois mois de la conférence de Copenhague, où tous les pays de la planète tenteront de trouver un accord pour enrayer la hausse du thermomètre.

Longtemps considérés comme de simples lubies, ces projets, souvent extravagants, reçoivent une attention de plus en plus marquée.

"C'est une vérité désagréable à entendre mais (...) la géo-ingénierie et ses conséquences sont le prix que nous pourrions avoir à payer pour notre incapacité à agir sur le changement climatique", a expliqué le professeur John Shepherd, de l'université de Southampton, qui a présidé un panel de 12 scientifiques.

Intitulé "Géo-ingénierie du climat: science, gouvernance et incertitude", le rapport de 81 pages passe en revue une série de projets, distinguant deux grandes catégories: ceux qui visent à "réguler" la chaleur venue du soleil et ceux qui visent à réduire le taux de CO2 dans l'atmosphère.

Dans la première catégorie, un foisonnement d'idées mais de très nombreuses questions, sur la faisabilité comme sur les coûts.

Idées avancées : placer de gigantesques miroirs dans le ciel qui permettraient de renvoyer vers l'espace une partie du rayonnement solaire, couvrir d'immenses étendues désertiques avec un film réfléchissant, ou encore créer des nuages au-dessus des océans grâce à d'immenses pulvérisateurs installés sur des navires qui sillonneraient le globe.

Autre hypothèse: lâcher du dioxyde de soufre (SO2) dans l'atmosphère pour atténuer la force des rayons solaires touchant terre, pour reproduire ce qui se passe lors d'une éruption volcanique de grande ampleur. Mais le phénomène pourrait avoir un impact sur la couche d'ozone et modifier sensiblement les modèles de précipitations.

Certaines de ces techniques pourraient, en théorie, faire baisser les températures assez rapidement. Cependant, souligne le rapport, elles ne permettraient pas de faire baisser la concentration de CO2, qui engendre - entre autres - une dangereuse acidification des océans.

Les scientifiques affichent leur préférence pour les techniques permettant de retirer du CO2 - l'un des principaux gaz à effet de serre - de l'atmosphère, jugeant que celles qui sont "sûres, efficaces et abordables" financièrement pourraient être mis en oeuvre.

La construction d'immenses tours à travers le monde pour "capturer" les molécules de CO2 présentes dans l'air apparaît faisable techniquement mais pose, entre autres, la difficile question du stockage.

Plus critiques, les scientifiques évoquent la "fertilisation" artificielle des océans, qui consiste à épandre du fer dans l'océan pour stimuler la production de phytoplancton. Le procédé ne serait, a priori, pas très onéreux, mais son efficacité est douteuse et les risques d'impacts sur les écosystèmes marins très élevés (explosion d'algues par exemple).

Autre proposition, originale: peindre en blanc toits, routes et trottoirs pour refléter les rayons du soleil. Avantages ? Simple, sans danger. Inconvénients ? Ne ferait baisser la température que localement, dans les villes très chaudes, car le procédé serait insuffisant pour faire baisser la température moyenne de la planète.

"Aucune des technologies de géo-ingénierie évoquées à ce jour n'est une baguette magique et elles présentent toutes des risques et des incertitudes", a conclu Shepherd.

Source: http://www.google.com/hostednews/afp/artic...tmQN7GwRnHNF66A

Modifié par dascia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: un échec à Copenhague précipiterait le monde dans l'abîme, selon Ban Ki-moon

Le changement climatique s'accélère et le monde "fonce vers l'abîme", a alerté jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à une centaine de jours du Sommet de Copenhague qui doit décider de la stratégie mondiale contre les émissions de gaz à effet de serre.

Le changement climatique s'accélère et le monde "fonce vers l'abîme", a alerté jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à une centaine de jours du Sommet de Copenhague qui doit décider de la stratégie mondiale contre les émissions de gaz à effet de serre.

"Nous avons le pied collé sur l'accélérateur et nous fonçons vers l'abîme", a lancé M. Ban devant la 3ème Conférence de l'ONU sur le climat, réunie à Genève depuis le début de la semaine.

Le monde "ne peut pas se permettre" un échec de la Conférence de Copenhague de décembre prochain, a averti le secrétaire général des Nations Unies. Le prix à payer serait lourd "pour la génération actuelle, pas seulement pour les générations futures", a-t-il mis en garde.

Le patron de l'ONU, qui revient de l'Arctique, a souligné que le réchauffement au pôle nord était plus rapide que celui prévu par les scientifiques. L'Arctique "pourrait être libre de glace vers 2030" en été, a-t-il prévenu.

Déplorant des discussions "trop lentes et trop timides" entre Etats, M. Ban a placé tous ses espoirs dans une rencontre internationale de haut niveau organisée par l'ONU à New York le 22 septembre pour ébaucher un plan de bataille contre le réchauffement climatique.

En réalité, "il ne nous reste que 15 jours de négociations avant Copenhague. Nous ne pouvons pas nous contenter de progrès limités. Nous avons besoin de progrès rapides", a-t-il dit.

"A New York, j'attends des discussions sincères et constructives. J'attends que des ponts soient lancés. J'attends des résultats importants", a lancé M. Ban devant les représentants et ministres d'environ 150 pays participants à la Conférence de Genève.

"La réponse est dans une croissance (économique) verte, une croissance soutenable", a insisté le patron de l'ONU.

"Nous avons besoin d'une politique qui mette un prix sur le carbone. D'une politique qui envoie un signal fort du marché aux entreprises pionnières pour un avenir à bas niveau de carbone", a-t-il préconisé.

"Nous avons besoin d'un programme d'investissement public pour l'énergie renouvelable. Nous avons besoin de transferts de technologie pour l'efficacité énergétique", a encore martelé M. Ban.

"Les scientifiques ont été accusés pendant des années d'être des alarmistes. Mais les vrais alarmistes ce sont ceux qui disent que l'on ne peut engager une action pour le climat car cela ralentirait la croissance économique", a déclaré M. Ban.

"Ils ont tort. Le changement climatique pourrait déclencher un désastre massif", a-t-il prévenu en s'inquiétant pour les dizaines de millions de personnes vivant dans des zones côtières menacées partout dans le monde par la hausse du niveau des mers provoquée par la fonte des glaces arctiques.

"Que vont-ils faire lorsque des tempêtes vont pousser la mer à l'intérieur des terres ? Où vont-ils aller ?", a-t-il lancé.

Sous l'égide de l'ONU, le sommet de Copenhague vise à trouver un accord international pour succéder au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, largement considérées comme responsables du changement climatique.

"Le Giec estime que l'investissement pour atteindre nos objectifs en matière d'émissions (de gaz à effet de serre) ne représenterait que 2% du PIB mondial annuel d'ici à 2030", a rappelé le secrétaire général de l'ONU.

Un tel investissement signifierait "moins de pollution; une meilleure santé publique; une amélioration de la sécurité alimentaire; moins de risques d'émigrations massive et d'instabilité politique; davantage d'emplois dans l'économie verte", a-t-il fait valoir.

Source : 2009 AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: sans compensation, l'Afrique quittera le sommet de Copenhague (Zenawi)

ADDIS ABEBA — Les représentants de l'Afrique quitteront la Conférence mondiale sur le climat qui aura lieu en décembre à Copenhague si leurs demandes pour des compensations financières ne sont pas prises en compte, a mis en garde jeudi le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.

L'une des principales exigences des pays africains à ces négociations pour lutter contre les conséquences du réchauffement climatique est le paiement de milliards de dollars en compensation.

"Si cela est nécessaire, nous serons préparés à quitter des négociations qui seront un nouveau viol de notre continent", a déclaré M. Meles, qui dirigera la délégation africaine à Copenhague.

Le Premier ministre éthiopien s'exprimait à Addis Abeba devant les représentants de plusieurs gouvernements africains et de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).

Le sommet de Copenhague, qui doit rassembler des milliers de responsables du climat entre le 7 et le 18 décembre, doit permettre d'aboutir à un accord sur les émissions polluantes pour la période post-2012, après l'expiration du protocole de Kyoto.

Des représentants de l'Afrique sont réunis depuis plus d'une semaine à Addis Abeba pour trouver une position commune à cette conférence. Ils n'ont pas encore fixé le montant exact des compensations qu'ils exigent des pays industrialisés.

"Nous utiliserons notre nombre pour saper la légitimité de tout accord qui ne remplit pas un minimum de conditions", a souligné M. Zenawi.

Les pays africains entendent également que les nations industrialisées prennent des mesures pour limiter le réchauffement à deux degrés et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 à 40% d'ici à 2020.

"Nous n'accepterons aucun accord qui ne limite pas le réchauffement climatique à un niveau minimum inévitable, peu importe les compensations et l'assistance qui nous auront été accordées", a prévenu le Premier ministre éthiopien.

D'après les Nations Unies, entre 75 et 250 millions de personnes vont faire face à une pénurie d'eau en Afrique d'ici 2020 et il y aura besoin de jusqu'à 50 milliards de dollars par an pour lutter contre les conséquences du changement climatique sur le continent.

Source : AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ainsi fond, fond, la petite banquise,... à chanter sur un air bien connu

post-3513-1252232045_thumb.png

ntimeseries.png

http://www.wunderground.com/blog/JeffMaste...l?entrynum=1310

It's time to take a bit of a break from coverage of the Atlantic hurricane season of 2009, and report on some important climate news. The past decade was the warmest decade in the Arctic for the past 2,000 years, according to a study called "Recent Warming Reverses Long-Term Arctic Cooling" published today in the journal Science. Furthermore, four of the five warmest decades in the past 2,000 years occurred between 1950 - 2000, despite the fact that summertime solar radiation in the Arctic has been steadily declining for the past 2,000 years. Previous efforts to reconstruct past climate in the Arctic extended back only 400 years, so the new study--which used lake sediments, glacier ice cores, and tree rings to look at past climate back to the time of Christ, decade by decade-- is a major new milestone in our understanding of the Arctic climate. The researchers found that Arctic temperatures steadily declined between 1 A.D. and 1900 A.D., as would be expected due to a 26,000-year cycle in Earth's orbit that brought less summer sunshine to the North Pole. Earth is now about 620,000 miles (1 million km) farther from the Sun in the Arctic summer than it was 2000 years ago. However, temperatures in the Arctic began to rise around the year 1900, and are now 1.4°C (2.5°F) warmer than they should be, based on the amount of sunlight that is currently falling in the Arctic in summer. "If it hadn't been for the increase in human-produced greenhouse gases, summer temperatures in the Arctic should have cooled gradually over the last century," Bette Otto-Bliesner, a co-author from the National Center for Atmospheric Research, said in a statement.

The Arctic melt season of 2009

Arctic sea ice suffered another summer of significant melting in 2009, with August ice extent the third lowest on record, according to the National Snow and Ice Data Center. August ice extent was 19% below the 1979 - 2000 average, and only 2007 and 2008 saw more melting of Arctic sea ice. We've now had two straight years in the Arctic without a new record minimum in sea ice. However, this does not mean that the Arctic sea ice is recovering. The reduced melting in 2009 compared to 2007 and 2008 primarily resulted from a different atmospheric circulation pattern this summer. This pattern generated winds that transported ice toward the Siberian coast and discouraged export of ice out of the Arctic Ocean. The previous two summers, the prevailing wind pattern acted to transport more ice out of the Arctic through Fram Strait, along the east side of Greenland. At last December's meeting of the American Geophysical Union, the world's largest scientific conference on climate change, J.E. Kay of the National Center for Atmospheric Research showed that Arctic surface pressure in the summer of 2007 was the fourth highest since 1948, and cloud cover at Barrow, Alaska was the sixth lowest. This suggests that once every 10 - 20 years a "perfect storm" of weather conditions highly favorable for ice loss invades the Arctic. The last two times such conditions existed was 1977 and 1987, and it may be another ten or so years before weather conditions align properly to set a new record minimum.

The Northeast Passage opens

As a result of this summer's melting, the Northeast Passage, a notoriously ice-choked sea route along the northern Russia, is now clear of ice and open for navigation. Satellite analyses by the University of Illinois Polar Research Group and the National Snow and Ice Data Center show that the last remaining ice blockage along the north coast of Russia melted in late August, allowing navigation from Europe to Alaska in ice-free waters. Mariners have been attempting to sail the Northeast Passage since 1553, and it wasn't until the record-breaking Arctic sea-ice melt year of 2005 that the Northeast Passage opened for ice-free navigation for the first time in recorded history. The fabled Northwest Passage through the Arctic waters of Canada has remained closed this summer, however. An atmospheric pressure pattern set up in late July that created winds that pushed old, thick ice into several of the channels of the Northwest Passage. Recent research by Stephen Howell at the University of Waterloo in Canada shows that whether the Northwest Passage clears depends less on how much melt occurs, and more on whether multi-year sea ice is pushed into the channels. Counter-intuitively, as the ice cover thins, ice may flow more easily into the channels, preventing the Northwest Passage from regularly opening in coming decades, if the prevailing winds set up to blow ice into the channels of the Passage. The Northwest Passage opened for the first time in recorded history in 2007, and again in 2008. Mariners have been attempting to find a route through the Northwest Passage since 1497.

post-3513-1252231314_thumb.png

Figure 1. Sea ice extent on September 2, 2009, with the Northwest Passage (red line) and Northeast Passage (green line) shown. The Northeast Passage was open, but the Northwest Passage was blocked in three places. The orange line shows the median edge of sea ice extent for September 2 during the period 1979 - 2000, and this year's ice extent is about 19% below average. Image credit: National Snow and Ice Data Center.

Commercial shipping begins in the Northeast Passage

This year's opening marks the fourth time in five years that the Northeast Passage has opened, and commercial shipping companies are taking note. Two German ships set off on August 21 on the first commercial voyage ever made through the Northeast Passage without the help of icebreakers. The Northeast Passage trims 4,500 miles off the 12,500 mile trip through the Suez Canal, yielding considerable savings in fuel. The voyage was not possible last year, because Russia had not yet worked out a permitting process. With Arctic sea ice expected to continue to decline in the coming decades, shipping traffic through the Northeast Passage will likely become commonplace most summers.

When was the Northeast Passage ice-free in the past?

People have been attempting to penetrate the ice-bound Northeast Passage since 1553, when British explorer Sir Hugh Willoughby attempted the passage with three ships and 62 men. The frozen bodies of Sir Hugh and his men were found a year later, after they failed to make it past the northern coast of Finland. British explorer Henry Hudson, who died in 1611 trying to find a route through Canada's fabled Northwest Passage, (and whom Canada's Hudson Bay and New York's Hudson River are named after), attempted to sail the Northeast Passage in 1607 and 1608, and failed. The Northeast Passage has remained closed to navigation, except via assist by icebreakers, from 1553 to 2005. The results published in Science today suggest that prior to 2005, the last previous opening was the period 5,000 - 7,000 years ago, when the Earth's orbital variations brought more sunlight to the Arctic in summer than at present. It is possible we'll know better soon. A new technique that examines organic compounds left behind in Arctic sediments by diatoms that live in sea ice give hope that a detailed record of sea ice extent extending back to the end of the Ice Age 12,000 years ago may be possible (Belt et al., 2007). The researchers are studying sediments along the Northwest Passage in hopes of being able to determine when the Passage was last open.

References

Belt, S.T., G. Masse, S.J. Rowland, M. Poulin, C. Michel, and B. LeBlanc, "A novel chemical fossil of palaeo sea ice: IP25", Organic Geochemistry, Volume 38, Issue 1, January 2007, Pages 16-27.

Darrell S. Kaufman, David P. Schneider, Nicholas P. McKay, Caspar M. Ammann, Raymond S. Bradley, Keith R. Briffa, Gifford H. Miller, Bette L. Otto-Bliesner, Jonathan T. Overpeck, Bo M. Vinther, and Arctic Lakes 2k Project Members, 2009, "Recent Warming Reverses Long-Term Arctic Cooling", Science 4 September 2009: 1236-1239.

Howell, S. E. L., C. R. Duguay, and T. Markus. 2009. Sea ice conditions and melt season duration variability within the Canadian Arctic Archipelago: 1979.2008, Geophys. Res. Lett., 36, L10502, doi:10.1029/2009GL037681.

Le lien vers l'histoire des deux bateaux commerciaux qui sont passés :

http://www.alertnet.org/thenews/newsdesk/LL657934.htm

INTERVIEW-Climate change opens Arctic route for German ships

21 Aug 2009 20:40:09 GMT

Source: Reuters

By Erik Kirschbaum

BERLIN, Aug 21 (Reuters) - Two German ships set off on Friday on the first journey across Russia's Arctic-facing northern shore without the help of icebreakers after climate change helped opened the passage, the company said.

Niels Stolberg, president and CEO of Beluga Shipping GmbH, said the "Beluga Fraternity" and "Beluga Foresight" left the Russian port of Vladivostok on the historic and cost-saving journey with cargo picked up in South Korea bound for Holland.

The melting of Arctic ice as a result of climate change has made it possible to send Beluga's multi-purpose heavy lift ships along the legendary Northeast Passage, Stolberg said.

Beluga got Russian authorities' clearance to send the first non-Russian commercial vessels through the route on Friday.

The Northern Sea Route trims 4,000 nautical miles (7,400 km) off the usual 11,000-mile journey via the Suez Canal -- yielding considerable savings in fuel costs and CO2 emissions, he said.

"Russian submarines and icebreakers have used the Northern Route in the past but it wasn't open for regular commercial shipping before now because there are many areas with thick ice," Stolberg told Reuters in an email interview.

"It was only last summer that satellite pictures revealed that the ice is melting and a small corridor opened which could enable commercial shipping through the Northeast Passage -- if all the circumstances were right and the requirements were met."

Stolberg said Beluga was eager to send ships through the northern route last summer during a six- to eight-week "window" in August and September when temperatures in the region rise to 20 degrees Celsius or more to open a corridor in the ice.

But they were unable to get the approvals needed from Russian authorities before the window closed in September.

"The permission process wasn't finished when we needed it so we used the additional year for more intense planning," he said.

Stolberg's company has already drawn attention for coming up with innovative answers to climate change. It has been using a giant towing kite system on some of its vessels to harness wind energy -- to cut fuel costs and CO2 emissions.

"Global warming is obviously a development with negative effects. However the melting ice in the Northeast Passage and the possibility to transit through it has positive effects, too. Shipping companies can cut bunker consumption and reduce CO2 as well as other emissions."

(Editing by Elizabeth Fullerton)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La fonte s'est franchement accélérée ces derniers jours. Heureusement que cela va bientôt s'arrêter. J'imagine que c'est la 3º année derrière 2007 et 2008 ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tout à fait. Dans l'ordre, cela donne 2007 - 2008 - 2009 -2005 - 2002 - 2004 -2006 - 2003 - 1995 et après je ne sais plus...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Donc depuis 2002, on n'est pas sortis de la tendance, on est toujours dans le TOP10, et je persiste à dire qu'on est partis de haut cette année ... de la normale en fait !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quelques membres du GIEC commencent à douter...

World's climate could cool first, warm later...

La phrase qui ne veut rien dire...

"Model biases are also still a serious problem. We have a long way to go to get them right"

Enfin des gens qui se remettent en question...

http://www.newscientist.com/article/dn1774...ref=online-news

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La différence entre avant et maintenant, les gens commencent à comprendre qu'intégrer les influences naturelles est tout aussi important qu'intégrer les influences anthropiques. Le résultat est par conséquent une courbe d'évolution des températures bien plus complexe qu'imaginer auparavant. Je trouve cela très positif que certains scientifiques au sein du GIEC se posent des questions. Jusqu'à présent le GIEC a eu une conception très basique de la variabilité du climat, avec la crosse de hockey de je ne sais plus qui, l'évolution de la température selon une tendance très linéaire que l'on décompose en une moyenne par décennie toujours identique,....

Les variations régionales sont également fortement divergentes. Si l'hémisphère Nord a récemment grimpé au poteau, l'hémisphère Sud reste frais. La récente évolution de la banquise Antarctique ne viendra pas dire le contraire, avec une croissance faible et très variable, mais toujours présente, de la superficie de la banquise.

Maintenant, la réalité est effectivement une conjugaison des facteurs naturels contre la tendance au réchauffement induite par l'Homme. La stagnation des températures, et leur peut-être baisse prochaine remet en question beaucoup d'acquis, mais ne remet pas en question la tendance long terme au réchauffement, ce qui explique les phrases un peu sibylline actuellement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Le probleme du monde, c'est que les imbeciles sont presomptueux et les gens intelligents bourres de doutes." (Bertrand Russell)

:whistling:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et voilà, tout c'est bien passé pour la compagnie Beluga. À part un peu de glace qui trainait au Nord de la péninsule du Taïmyr parce qu'ils sont passés un peu tôt, c'était une promenade.

http://www.beluga-group.com/en/#News-News

Challenge Northeast-Passage mastered:

Wednesday, 9. September 2009

Beluga vessels call at port of destination in Ob delta

Mission accomplished – world premiere voyage successful: Two multipurpose heavy lift project carriers, the MV “Beluga Fraternity” and the MV “Beluga Foresight”, have reached their destination in Siberia safely. On Monday morning CET, 7th of September 2009, within a few hours of each other the vessels which are loaded with heavy plant modules each dropped their anchors at Novyy Port / Yamburg in the delta of the river Ob. Hence, Bremen-based project and heavy lift carrier Beluga Shipping GmbH has successfully sent two merchant vessels through the formerly impenetrable Northeast-Passage from Asia to Europe for the first time. The MV “Beluga Fraternity” had cast off on the 23rd of July and sister vessel MV “Beluga Foresight” five days later from Ulsan, South Korea. They entered the so called Northern Sea Route via the inspection point at Vladivostok in order to deliver their project cargo as far into the destination area as no other merchant vessel had previously been able to. Now, the in total 44 cargo modules with single weights of 200 tons and above have been discharged offshore onto barges by the on-board crane gear and will then be transported further to Surgut.

“We are all very proud and delighted to be the first western shipping company which has successfully transited the legendary Northeast-Passage and delivered the sensitive cargo safely through this extraordinarily demanding sea area”, Niels Stolberg said, President and CEO of Beluga Shipping GmbH, after the masters Captain Aleksander Antonov and Captain Valeriy Durov had notified that they had dropped anchor at their port of destination. “To transit the Northeast-Passage so well and professionally without incidents on the premiere trip is the result of our extremely thorough and accurate preparation as well as the outstanding team work between our attentive captains, our reliable meteorologists and our engaged crew”, said Stolberg.

During the passed days which led through the East Siberian Sea, the Sannikov Strait and the Vilkizki Strait as northernmost part the Beluga vessels were part of a little convoy behind the Russian Atomflot-ice breakers “50 let Pobedy” and “Rossia”. Small ice bergs, ice fields and ice blocks were traversed without incident. After the successful premiere, Beluga Shipping announced further project journeys through the Northeast-Passage for 2010 – then probably with the new Super Heavy Lift vessels of the Beluga P-class already, which will be launched as from autumn this year onwards.

More Information about the Beluga- F-Series

« back to "News"

Et on a sans doute atteint le point bas, même si une mauvaise surprise ne peut être exclue.

September 17, 2009

Arctic sea ice reaches annual minimum extent

Arctic sea ice appears to have reached its minimum extent for the year, the third-lowest extent since the start of satellite measurements in 1979. While this year’s minimum extent is above the record and near-record minimums of the last two years, it further reinforces the strong negative trend in summertime ice extent observed over the past thirty years.

20090917figure1.png

Figure 1. Daily Arctic sea ice extent on September 12 was 5.10 million square kilometers (1.97 million square miles). The orange line shows the 1979 to 2000 median extent for that day. The black cross indicates the geographic North Pole. Sea Ice Index data. About the data.

—Credit: National Snow and Ice Data Center.

Overview of conditions

On September 12, 2009 sea ice extent dropped to 5.10 million square kilometers (1.97 million square miles). This appears to have been the lowest point of the year, as sea ice has now begun its annual cycle of growth in response to autumn cooling. The 2009 minimum is the third-lowest recorded since 1979, 580,000 square kilometers (220,000 square miles) above 2008 and 970,000 square kilometers (370,000 square miles) above the record low in 2007.

The 2009 minimum is 1.61 million square kilometers (620,000 square miles) below the 1979 to 2000 average minimum and 1.28 million square kilometers (490,000 square miles) below the thirty-year 1979 to 2008 average minimum.

20090917figure2.png

Figure 2. The graph above shows daily sea ice extent as of September 15, 2009. The solid light blue line indicates 2009; dark blue shows 2008, dashed green indicates 2007; light green shows 2005, and solid gray indicates average extent from 1979 to 2000. The gray area around the average line shows the two standard deviation range of the data. Sea Ice Index data.

—Credit: National Snow and Ice Data Center

Conditions in context

This year, the minimum extent did not fall as low as the minimums of the last two years, because temperatures through the summer were relatively cooler. The Chukchi and Beaufort seas were especially cool compared to 2007. Winds also tended to disperse the ice pack over a larger region.

While the ice extent this year is higher than the last two years, scientists do not consider this to be a recovery. Despite conditions less favorable to ice loss, the 2009 minimum extent is still 24% below the 1979-2000 average, and 20% below the thirty-year 1979-2008 average minimum. In addition, the Arctic is still dominated by younger, thinner ice, which is more vulnerable to seasonal melt. The long-term decline in summer extent is expected to continue in future years.

20090917figure3.png

Figure 3. This image compares differences in ice-covered areas between September 12, 2009, the date of this year's minimum, and September 16, 2007, the record low minimum extent. Light gray shading indicates the region where ice occurred in both 2007 and 2009, while white and dark gray areas show ice cover unique to 2009 and to 2007, respectively. Sea Ice Index data. About the data.

—Credit: National Snow and Ice Data Center

Comparison of the 2009 and 2007 September minima

The spatial pattern of the 2009 minimum extent was different than that of 2007, partly because of differing wind patterns. Compared to this year, 2007 had substantially more ice loss in the central Arctic, north of the Chukchi and East Siberian Seas because winds pushed ice in these regions northward. However, this year the Arctic lost more ice in the Beaufort Sea than 2007 because of southwesterly winds pushing the ice edge toward the northeast. Overall, the pattern of ice loss is similar to 2008 (not shown), although it resulted from different atmospheric circulation patterns.

Once again this year, the Northern Sea Route through the Arctic Ocean along the coast of Siberia opened. Although some ice remained in certain regions, two German ships managed to navigate the passage with Russian icebreaker escorts. Russian vessels have traversed the passage many times over the years, but as ice extent drops there is more interest from other nations. As in 2008, the shallow Amundsen's Northwest Passage briefly opened, but the deeper Parry's Channel of the Northwest Passage did not. In 2007, both channels were open.

A word of caution on calling the minimum

Because of the variability of sea ice at this time of year, the National Snow and Ice Data Center determines the minimum using a five-day running mean value. We have now seen four days of gains in extent. It is still possible that ice extent could fall slightly, because of either further melting or a contraction in the area of the pack due to the motion of the ice.

For example, in 2005, the time series began to level out in early September, prompting speculation that we had reached the minimum. However, the sea ice contracted later in the season, again reducing sea ice extent and causing a further drop in the absolute minimum. When all the data for September are in, we will confirm the minimum ice extent for the season.

Final analysis pending

In the beginning of October, NSIDC will issue a formal press release with full analysis of the melt season, and graphics comparing this year to the long-term record. We will also announce the monthly average September sea ice extent, the measure scientists rely on for accurate analysis and comparison over the long term. We will continue to post analysis of sea ice conditions throughout the year, with frequency determined by sea ice conditions. The near-real-time daily image update will continue each day

Tandis que dans l'hémisphère Sud, la banquise est proche de son maximum, avec un excédent peu marqué mais présent.

stimeseries.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: les pays riches priés de mettre de l'argent sur la table

Dans la foulée d'une semaine de négociations intenses sur le climat, pays riches et émergents devront essayer de s'entendre au sommet du G20 sur la question cruciale du financement de la réduction des émissions de CO2, les pays en développement réclamant une aide pour agir.

Les pays émergents, Chine et Inde en tête, estiment que les pays riches devraient endosser en majeure partie la responsabilité de la lutte contre le réchauffement climatique, considérant qu'ils sont les coupables historiques, et qu'eux-mêmes ne pourront agir sans soutien financier conséquent.

"L'argent est la colle qui soutient tout. Sans argent et sans colle, tout tombe", résume pour l'AFP Saleemul Huq, expert à l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) basé à Londres.

"La réunion du G20 (les 24 et 25 septembre à Pittsburgh) est l'occasion pour les pays riches de donner une indication sur la somme qu'ils sont prêts à mettre sur la table. Ce montant doit être donné avant Copenhague pour lancer le processus", juge-t-il.

Le sommet de Copenhague (7-18 décembre) vise à conclure un accord devant entrer en vigueur à l'expiration de la première phase du Protocole de Kyoto en janvier 2013, pour enrayer de façon contraignante une explosion des émissions carboniques.

Mais les montants avancés sont loin de faire consensus.

Les Européens, qui ont prévu de réduire leurs émissions d'au moins 20% d'ici 2020 par rapport à 1990, et de 30% si les autres grands pays signent un accord à Copenhague, ont mis jeudi la pression sur les autres pays industrialisés pour débloquer jusqu'à 7 milliards d'euros par an de 2010 à 2012 pour aider les pays pauvres.

La Commission européenne vient d'évaluer à 100 milliards d'euros par an les besoins nécessaires en la matière d'ici 2020. L'argent que les dirigeants européens demandent au G20 de débloquer dès l'an prochain serait une forme d'avance sur cette enveloppe globale.

L'Afrique du sud, elle, a évalué les besoins des pays émergents à entre 200 et 400 milliards de dollars (132 à 272 milliards d'euros) par an d'ici 2020.

Alors que les pays riches cherchent à obtenir des engagements de la part des pays émergents, ceux-ci rejettent l'idée de se voir imposer des objectifs de réduction des émissions de gaz carbonique, craignant qu'ils n'entravent leur développement économique, soulignent les analystes.

Selon l'Américain Michael Spence, prix Nobel d'économie en 2001 et auteur d'un récent rapport sur "Le changement climatique et la croissance des pays émergents", les tentatives de pression entraîneraient l'effet inverse recherché.

Ce que les pays émergents souhaitent le plus, dit-il à l'AFP, "c'est d'éviter les contraintes pouvant peser sur la croissance et la réduction de la pauvreté".

L'Inde, qui craint de passer pour le pollueur le plus intransigeant de la planète, a cependant affirmé jeudi avoir ses propres objectifs de réduction de gaz à effet de serre, des chiffres qu'elle s'est dit "prête à partager avec le reste du monde", selon le ministre de l'Environnement Jairam Ramesh.

La Chine, devenue le premier émetteur de CO2 de la planète selon des études, continue quant à elle de camper sur ses positions: "d'abord, les pays développés devraient réduire significativement leurs émissions, ensuite ils devraient assumer leurs engagements d'aide financière et technique aux pays émergents", a énuméré le vice-président de la Commission de réforme et de développement, Xie Zhenhua.

Le Brésil, lui, se pose en conciliateur, son ministre de l'Environnement Carlos Minc ayant souhaité que son pays soit "un pont" entre les deux camps.

(Source : Belga)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Changement climatique: l'Afrique demande "moins d'injustice"

ADDIS ABEBA - L'Afrique a décidé de présenter une position commune lors du prochain sommet sur le changement climatique de Copenhague, où elle va demander avant tout "moins d'injustice", selon le président de l'Union Africaine (UA) Jean Ping.

"Ce que nous attendons de Copenhague, c'est moins d'injustice et moins de double standard", a déclaré M. Ping lors d'une conférence de presse jeudi soir.

"Nous constatons que notre maison commune est menacée. Par qui? Par ceux qui polluent de manière inconsidérée et ne veulent pas respecter les critères, notamment de Kyoto, et qui ensuite se retournent contre nous avec leurs ONGs pour nous accuser", a-t-il expliqué.

"Nous sommes d'accord pour sauver la planète Terre en diminuant les gaz à effet de serre. Ensuite nous pensons que ceux qui ne sont pas responsables de la pollution méritent de l'aide. C'est clair et logique", a-t-il ajouté.

Le ton est donné: l'Afrique est le continent qui pollue le moins avec seulement, selon l'UA, 3,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, et des changements environnementaux dont l'Afrique est la première victime.

L'UA a mis spécialement en place une commission de négociation en vue du sommet organisé en décembre par l'Onu à Copenhague sur le changement climatique.

Cette commission, composée de dix pays africains et présidée par le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi, doit défendre pour la première fois d'une seule voix les intérêts des 53 Etats membres du continent.

Pour Meles Zenawi, "la position de l'Afrique est renforcée par la justice de notre cause (...) tellement puissante, sa logique si évidente que nous ne nous attendons pas à ce qu'elle soit rejetée".

"Ce serait immoral de la part des pays développés (...)", a-t-il jugé.

M. Meles souhaite présenter comme base de négociation "deux pages" articulées autour de deux points: l'adaptation au changement climatique, et l'atténuation de ses effets "parce que l'Afrique en souffre, est touchée en premier et plus durement (...)".

"Seule l'UA aligne une délégation unique à Copenhague (...) Chaque pays (africain) a accepter d'abandonner une part de souveraineté (à cette équipe) pour les négociations", a-t-il précisé.

Concrètement l'Afrique demande des aides financières, notamment pour financer les transferts de technologie qui permettront d'utiliser des énergies propres. Elle veut des subventions pour maintenir les forêts qui contribuent à l'absorbtion des gaz à effet de serre, et enfin des projets pour aider les zones les plus durement touchée par "un environnement plus hostile", selon M. Meles.

"Bien que peu pollueurs, nous aussi nous devons nous adapter. (...) Les modalités de paiement des pollueurs sont à déterminer au cours des négociations. Cela concerne tout le monde", a expliqué M. Ping.

"Le seul Etat du Texas avec 30 millions d'habitants seulement, pollue autant que le milliard d'Africains! La forêt gabonaise absorbe à elle seule quatre fois les émissions de gaz à effet de serre de la France", a-t-il noté.

"Pour nous la forêt est un bien précieux, il nous faut donc la protéger pas seulement pour absorber les gaz à effet de serre, mais aussi pour cuisiner et construire. Nous avons donc besoin de programmes pour reboiser, aménager, et pour cela il faut de l'argent".

Cette position commune permet aussi à l'Afrique de se démarquer du groupe des 77 (G77) pays les moins développés aux agendas souvent divergents voire contradictoires.

Une prochaine réunion doit être organisée à Addis Abeba, siège de l'UA, pour finaliser la position commune de l'Afrique.

(Source : AFP)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×