Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique
cumulonimbus

Météo fiction

Messages recommandés

4 janvier 2015

L’hiver n’en est pas encore à sa moitié, pourtant on peut déjà le qualifier de très exceptionnellement rude, même si aujourd’hui, sous un ciel pluvieux, la température a atteint 8,2°C à Uccle.

Tout a commencé en novembre. Novembre 2014, avec une moyenne de –0,4°C, a été le plus froid depuis le début des observations en 1833. Ce record, contrairement à celui de décembre, peut encore être relativisé. Par un « accident statistique », novembre n’a encore jamais été réellement très froid. Le record précédent, de 0,9°C, datait de 1858. Pourtant un novembre présentant une température moyenne négative était parfaitement possible. Il fallait donc que ce record tombe un jour. Malgré tout, dans un climat qui ne cesse de se réchauffer, le fait reste remarquable.

Le début du mois a pourtant été très doux. Autour de la Toussaint, les températures maximales oscillaient encore entre 14 et 17°C tandis que les minima ne descendaient guère en-dessous de 13°C, le tout sous un temps pluvieux et venteux.

C’est le 5 que tout se mit à changer. Un anticyclone, qui se trouvait déjà depuis plusieurs jours sur la Scandinavie, se mit soudain à gonfler et à imposer aux perturbations une trajectoire de plus en plus méridionale. L’après-midi du 5, le vent tourna au nord-est et il se mit à geler en quelques heures. Cet air froid resta toutefois pelliculaire. Dans les hautes couches, le vent continuait à souffler de sud-ouest et nous eûmes droit à la pire période de verglas depuis janvier 1979.

En raison de l’abondance des précipitations à certains jours, le verglas prit même des dimensions catastrophiques. Outre une paralysie totale du trafic, le poids de la glace commençait à provoquer d’importants dégâts aux arbres, tandis que de nombreuses lignes électriques furent interrompues.

Cette situation dura presqu’une semaine, avant que le blocage anticyclonique ne s’installe définitivement en altitude aussi. Les dépressions étant alors déviées vers la Méditerranée, le vent de nord-est se montra particulièrement turbulent, avec un effet de wind-chill terrible. Si la plus basse température, de –9,4°C le 22, ne présentait pas un record, l’impression de froid dépassait parfois –25°C. La série de gelées permanentes consécutives, au nombre de 12, constitua quant à elle un véritable record pour novembre. La neige, par contre, demeura la grande absente. À part quelques flocons sur l’extrême sud du pays, à la suite d’un retour d’est, le temps resta parfaitement sec pendant la deuxième moitié de novembre.

En décembre, le froid s’intensifia encore. Du 8 au 11, les minimas furent inférieurs à –10°C tandis que les maxima ne dépassèrent pas –7°C. Le 12, un nouveau retour d’est apporta un redoux temporaire avec quelques chutes de neige, puis la température plongea en-dessous de –10°C de jour comme nuit à partir du 14. Du 14 au 18, on observa la période la plus froide jamais observée en Belgique. À Uccle, les minima furent, respectivement, de –20,2°C, -17,6°C, -14,8°C, -19,4°C et –21,8°C. À Rochefort, le record de froid de tous les temps fut frôlé, avec un minimum de –29,8°C. Les –30,1°C du 20 janvier 1940 restèrent toutefois « invaincus ».

Le 19, le pont anticyclonique (le fameux « Paris-Moscou ») se brisa, avec un noyau s’installant sur l’est de la Scandinavie et un autre, à l’ouest de l’Écosse. Le vent tourna au nord et le littoral connut de très importantes averses de neige. À Middelkerke, on observa 25 cm le 21 et 37 cm le 22. L’Ardenne connut des hauteurs similaires, mais pour cette région, la situation était beaucoup moins exceptionnelle. Le centre du pays resta relativement épargné, avec 11 cm à Uccle. Mais le pire restait à venir.

Le 23, un polar low descendit rapidement sur la Mer du Nord, avec de l’air particulièrement froid en altitude. Au niveau 850 mb, situé à 1250 mètres seulement, la température chuta jusqu’à –17°C tandis que des valeurs de presque –45°C furent observées à 5000 mètres d’altitude. Il en résulta un blizzard qui dura près de 24 heures, avec des rafales jusqu’à 90 km/h et des chutes de neige de 30 à 40 cm sur tout le pays. En Ardenne, les accumulations (s’ajoutant à la neige déjà présente) atteignirent 80 cm par endroit tandis qu’Uccle enregistra son record de neige avec 37 cm. Mais la plus touchée resta la côte belge, avec 64 cm à Middelkerke et 56 cm à Coxyde, et d’énormes congères.

À Noël, le soleil revint et la fin du mois se passa sous un froid modéré, avec quelques degrés de dégel en journée. Le 30, le dégel fut plus marqué, avec quelques gouttes de pluie sur le centre et l’ouest du pays. Malgré tout, décembre restera dans les mémoires comme le plus froid jamais observé, avec une moyenne de –7,1°C, battant de 1,5°C l’ancien record qui datait de 1879. Il faut sans doute remonter au légendaire décembre 1788 pour trouver aussi froid. Malheureusement, nous ne disposons pas de données fiables de cette époque.

Comment expliquer un tel événement froid dans un climat qui ne cesse de se réchauffer ?

L’une des hypothèse réside justement dans le réchauffement climatique. Le pôle nord, qui s’était quelque peu remis de l’été catastrophique de 2007, a connu un nouveau minimum durant l’été dernier, avec une banquise qui s’est complètement déstabilisée. Il en a résulté un nombre impressionnant d’icebergs qui ont dérivé sur le nord de l’Atlantique et même sur le nord de la mer du Nord. Ces icebergs, en fondant, ont fortement refroidi les eaux dans les régions situées entre 60 et 70° de latitude nord, exactement comme le feraient des glaçons dans un verre de whisky. En septembre, on a observé des températures marines exceptionnellement froides et dès la fin octobre, on s’est retrouvé devant une situation inédite : une extension exceptionnelle de la banquise vers les basses latitudes avec… un grand trou près du pôle.

Le pôle lui-même a donc connu des températures trop élevées en raison de l’albédo modifié, tandis qu’une ceinture froide s’est constituée autour du pôle. Cet air froid a poussé à son tour les perturbations du front polaire vers des latitudes plus méridionales, laissant le chemin libre aux courants de nord-est sur nos régions.

En plus, si le nord de la Mer du Nord a été particulièrement froid, le sud a été, quant à lui, chaud en raison des répercussions de l’été caniculaire que nous avons connu. Les vents du nord ont donc amené une instabilité exceptionnelle, ce qui explique les chutes de neige inédites qu’a connues notre pays, en particulier le littoral.

Si aujourd’hui, le temps est doux, tout porte à croire que les vents de nord-est vont revenir dès après-demain, et que l’hiver continuera sur sa lancée froide.

Qu’en sera-t-il dans les années à venir ?

Certains spécialistes pensent que nous connaîtrons une période d’une décennie environ avec des hivers en moyenne plus froids. Toutefois à plus long terme, le réchauffement climatique aura raison de ces banquises anormales, et le pôle lui-même n’aura plus assez de glace pour générer de nouveaux icebergs. À partir de ce moment-là, la fonte du pôle risque d’être rapide et les hivers froids redeviendront rares, même aux hautes lattitudes.

Cumulonimbus

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Magnifique ! On s'y croirait...Cela me fait penser au roman que Coustou avait commis sur le réchauffement climatique et ses désastreuses conséquences. A la différence prés qu'il ne croit pas à un refroidissement nord-européen et que son dada est la libération des clathrates. Mais je suppose que cette version réfrigérée est faite aussi pour refroidir l'ardent optimisme que peut générer l'idée d'un réchauffement chez la plupart d'entre nous. Sans sombrer dans des scénarii par trop "gore", tout cela a le mérite de nous éclairer quelque peu sur le devenir du climat sous un angle autre que celui de la science pure : l'esprit romanesque, l'imagination, l'émotion. Encore bravo. thumbsup.gif

Modifié par Frédéric Bruls

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

la libération des chlatrates

C'est pas que je veux faire mon chiant innocent.gif , mais c'est les clathrates. On ne sait jamais, si certain ne comprenais pas "chlatrates". whistling.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
la libération des chlatrates

C'est pas que je veux faire mon chiant innocent.gif , mais c'est les clathrates. On ne sait jamais, si certain ne comprenais pas "chlatrates". whistling.gif

Je ne veux pas faire mon chiant non plus wink.gif , mais c'est quoi les clathrates ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les clathrates, également appelées hydrates de gaz ou de méthane renferment d’importantes quantité de méthane, une source d’énergie qui pourrait être exploitée mais qui présente également une sérieuse menace pour l’avenir climatique de notre planète.

la suite : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_818.php

post-33-1194354935.jpg

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

tongue.gif 1° option : demander à Wikipedia.

2° option : lire ce qui suit.

Les molécules de méthane atmosphérique ont la possibilité d'être enfermé dans une cage de molécules d'eau. C'est vrai pour d'autres molécules, mais dans le cas présent, c'est de clathrates de méthane. Pour ceux et celles qui ont fait du grec et du latin, clathrates vient du grec klathron qui a donné en latin clathratus qui signifie fermeture.

Les clathrates de méthanes ne peuvent se former qu'à certaines conditions de température de l'eau et de sa pression. On les rencontre en grande quantité sur les talus des marges passives des continents ( le brutale décrochement entre le plateau continental, qui prolonge les continents, et le fond océaniques ). Ils se forment grâce aux produits de la décomposition des écosystèmes marins. De plus, la variation rapide de température et de pression augmente les chances de trouver l'altitude idéale pour former un clathrate.

Ces clathrates contiennent des quantités impressionnante de méthane, environ 168 centimètres cubes de CH4 pour un centimètres cube de clathrates. Pendant longtemps, ces clathrates furent appelés la glace qui brûle, et servait à amuser les jeunes étudiants en chimie. En effet, extérieurement, un clathrate ressemble à un bête glaçon, mais au contact d'une flamme, le méthane brûle.

Depuis peu ( je ne sais pas depuis quand exactement en fait laugh.gif ), on s'inquiéte d'une possible déstabilisation de ces clathrates. En effet, avec le probable réchauffement climatique, l'eau de mer s'échauffe et sa pression diminue. Les délicates conditions de pression et de températures nécessaire au maintien de ces clathrates n'est plus alors réuni. On parle ainsi de la déstabilisation des clathrates. Or, avec les quantités de méthanes contenus là dedans, je vous raconte pas l'effet de serre supplémentaire crying.gif . Mais certain relativise, et pense que le méthane s'oxyderait naturellement en CO2. Problème, si l'océan qui est un puit à carbone, venait à être saturé par le CO2 atmosphérique, où pourrait-il aller à part dans l'atmosphère. crying.gif

L'autre problème, est qui est pour moi plus urgent, est l'exploitation de ces gisements comme source d'énergie. Avec les quantités de méthanes qu'il existe dans les clathrates, il y a de quoi exister plus d'un industriel. L'exploitation se heurte pour l'instant à un délicat problème : Comment allez récupérer le méthane sans que nous pête à la gueule ? En effet, si on relâche la pression de la poche qui contient les clathares, ils vont se déstabiliser, relâcher du méthane, qui va exploser. Mais, j'ai une telle confiance dans l'Homme que je suis sûr qu'on y a arrivera bien un jour. Et si on remplace le pétrole pas cher par le gaz pas cher, comment faire respecter Kyoto, et les protocoles suivants. On assisterai à un deuxième boom économique, qui se torcherait le cul du réchauffement climatique, et la Terre n'a qu'à allez se faire griller un oeuf. Cf le sujet sur l'après-pétrole.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci Cumulonimbus !

thumbsup.gif

Une extension exceptionnelle de la banquise vers les basses latitudes avec… un grand trou près du pôle.

C'est une idée de toi ou cette hypothése a déja été émise ailleur ?

whistling.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est une idée à moi, mais je n'exclus pas du tout qu'elle a déjà été émise ailleurs. Toutefois personnellement, je n'en ai pas encore entendu parler.

Cb

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une extension exceptionnelle de la banquise vers les basses latitudes avec… un grand trou près du pôle.

user posted image

Quelque chose de ce genre ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour , lol la banquise dans nos contrées *

j ai deja entendu parler de ça dans un reportage lol

une ére de glaçation d aprés une vérite qui dérange

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci à Paix et Pablo pour l'info réelle et à Cumulonimbus pour l'info...fictive. wink.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci à Paix et Pablo pour l'info réelle et à Cumulonimbus pour l'info...fictive. wink.gif

Fictif aussi pour Paix, Dany! wink.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il devait parler des clathrates, pas de la banquise tongue.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je pige plus rien lol desoler

sinon j ai hate que la fiction 4 sorte wink.gif

je suis accro

GRRRRR je viens de piger lol wink.gif SORRY !!!!!!

Modifié par jujulien

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il devait parler des clathrates, pas de la banquise tongue.gif

Exact ! thumbsup.gif

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas pu m'empêcher de remonter le sujet, pour ceux qui veulent lire. Ce n'est pas exactement ce que nous vivons, mais je m'incline quand même :thumbsup:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ouais ... et ca m'arrangerait bien. En 2014-2015, je serai de retour en Belg-hic, et j'espère que je devrai pas attendre 24 ans pour voir ce que vous avez vécu ... pffff ... :crying::crying::crying:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je viens de lire ce post , que j'avais déjà vu il y a quelques années et je me suis rendu compte que quelques jours avant Noël , j'avais écrit quelque chose d'assez similaire , moins bien expliqué que cumulonimbus ne le fait bien entendu . Pour le fun , voici ce que j'avais écrit :

Vague de froid de janvier 2011 :

On sort d’un froid mois de décembre , en 2010 , 4,0°c sous les normales . Un mois plus vu depuis longtemps . La synoptique est identique à celle de l’hiver précédent , avec une AO et NAO largement négative et de très gros anticyclones , parfois de plus de 1060hPa , au Groenland .

Le mois de janvier commence lui aussi en fraîcheur , avec un anticyclone en Atlantique envoyant un flux de Nord frais en Belgique . Le jour , on atteint -2°c dans les Ardennes , 1°c aux alentours de Bruxelles et 3 à 4°c à la côte .

C’est le 5 du mois que tout change : Par Terre-Neuve arrive une dépression de 1000hPa qui se rend en Méditerranée , poussée par le flux nordique présent en Europe de l’Ouest . Arrivée sur la Mare Nostrum , cette zone de basse pression se creuse , lentement mais sûrement . Au bout de deux jours , elle atteint les 985hPa , tandis que l’anticyclone océanique se déplace sur la Scandinavie , poussant le flux au N-E sur notre plat pays : Les quelques épisodes neigeux faibles ayant touchés le pays ( En ce 7 janvier , il y a 3cm à Middelkerke , 4cm à Uccle , 6cm à Charleroi et Florennes et 9cm au Mont Rigi ) s’arrêtent : Il fait beau , froid et sec . En altitude le froid se renforce , on passe de -4°c à 850hPa à près de -8°c . Jusqu’au 10 janvier , nous profiterons d’un temps ensoleillé , où quelques cirrus se mêleront au bleu du ciel , le tout sous des températures chutant jusqu’à -12,4°c à Rochefort , -6,8°c à Uccle et -4,7°c à Coxyde , où le temps est souvent brumeux , contrairement au reste du pays . Il ne dégèle que rarement , et seulement en Flandre Occidentale .

Le 11 , l’anticyclone a une faiblesse , il descend vers les îles britanniques , ce qui permet à la dépression méditerranéenne , affaiblie , de remonter vers chez nous . Même si le flux reste de Nord Est en altitude , il vire plein Sud en basse-couche , ce qui fait remonter un gros front neigeux accompagné d’averses , à l’arrière . Après 2 jours consécutifs de neige , on mesure d’importantes épaisseurs au sol : 16cm à Ostende , 22cm à Uccle , 25cm à Gosselies , 34cm à Saint-Hubert et même 38cm à Elsenborn . La nuit du 13 au 14 , le temps se dégage , le flux repasse à l’Est après écrasement de la dépression , l’anticyclone s’étend du Groenland à la Russie européenne et chez nous , une nuit de rayonnement spectaculaire se prépare …

En ce vendredi , les températures ont chuté , nombreux sont les records de froid battus . Il a fait -15,0°c à Ostende , -18,8°c à Anvers , Bruxelles est descendu à -20,6°c ! Ailleurs , Kleine-Brogel a comme température minimale -25,4°c , pas si loin des -27,2°c d’Elsenborn ou des -29,6°c de Rochefort ( Qui passe à 0,5°c du record national ) .

La journée fut froide et ensoleillée , on ne dépassa pas -11,2°c sur Uccle qui n’avait plus connu si froid le jour depuis ce fameux mois de janvier 1997 . Les températures maximales les plus invraisemblables furent mesurées à Mont Rigi , avec -18,6°c , après le petit -24,5°c du matin .

La nuit suivante , de nouveau du froid , toujours plus fort , permettant à Uccle de battre son record de froid ( Avec -22,0°c ) ainsi que Rochefort ( -31,2°c ) et Elsenborn ( -31,9°c ) . Là-bas , une température journalière inférieure à -20°c a été enregistrée en ce 15 janvier !

D’où peut venir tout ce froid ? On parle d’un très fort « Moscou-Paris » pour ces derniers jours , faisant chuter les températures à -24°c au niveau 850hPa , très bas par ce temps . Jusqu’au 19 janvier , la situation évolua peu , avec de nouvelles températures inférieures à -20 , voire -25°c relevées . Mais la 3ème décade du mois verrait-elle une fin de l’énorme vague de froid ? Tout évolue , en tous cas . L’anticyclone scandinave essaie de retomber sur l’Atlantique , et réussit dés le 21 , ramenant nuages sur notre pays , avec peu d’amplitude , même si l’on dépasse difficilement -5°c en plaine . Les cyclogénèses atlantiques arrivent , le flux d’Ouest domine dorénavant le pays . Cependant , les nuits sont de nouveau glaciales avec jusqu’à -15°c en plaine . La journée , lorsqu’Uccle n’a pas plus de -2 ou -3°c sous de nombreux nuages bas , les hauts plateaux ardennais ont droit à des températures supérieures à 5°c sous un franc soleil , inversions oblige . Dés le 24 , c’est fini . Le redoux est là , il se met à pleuvoir depuis l’Ouest , les températures sont positives en altitude mais pas au sol , ce qui donne lieu à de fortes pluies verglaçantes qui ne cesseront que le lendemain . Conséquence de cet épisode remarquable : 2 à 3cm de glace recouvrent la région bruxelloise , mais aussi tout le reste du pays . On enregistre en ce mercredi 26 1085km d’embouteillages sur nos routes , ce qui est un nouveau record . Les prochaines journées , l’anticyclone remontera sur l’ouest de la France , ce qui nous enverra en fin de mois un flux de Nord à Nord-Ouest , frais , et faisant subsister cette couche de glace , qui couvre la neige de la mi-janvier . Le réel redoux n’interviendra qu’aux alentours du 3 février , lorsque l’anticyclone se déplacera vers l’est et nous donnera un flux de Sud , très doux et sec .

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le fantasme des -30° en Belgique :whistling:

Comme quoi n'empêche :thumbsup:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×