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cumulonimbus

Été 2016

Messages recommandés

Petit article de Météo-France sur l'été en France, été calendaire qui est donc arrivé à 00h34 cette nuit.

Normales et extrêmes de l'été

Sur les calendriers, l'été a débuté lundi 20 juin, jour du solstice. Pour les météorologues, l'été a déjà commencé … le 1er juin et il s'achèvera le 31 août.

En météorologie, l'été est la période la plus chaude et la plus ensoleillée de l'année. Mais le passage réel aux chaleurs estivales est plus ou moins précoce selon les années. Définir le passage du printemps à l'été est une affaire de convention.

Cette année, après une fin mai marquée par de très fortes pluies, les deux premières décades de l'été météorologique (1er au 20 juin) se sont révélées globalement maussades. Nuages, pluie et orages ont souvent été au rendez-vous sur l'Hexagone. À partir de mercredi 22 juin, l'air chaud devrait concerner tout le pays avant une nouvelle dégradation orageuse.

À l'occasion de ce début d'été calendaire, retour sur les « normales » et les « extrêmes » de l'été météorologique.

Côté pluie ...

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Il tombe en moyenne* sur l'Hexagone environ 190 mm** de précipitations par été. Depuis 1959, l'été 1963 a été le plus pluvieux avec plus de 304 mm, soit une anomalie de près de 60 % par rapport à la normale*. L'été le plus sec a été celui de 1962 avec moins de 94 mm (-51 % environ par rapport à la normale).

Côté températures

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En moyenne, sur l'Hexagone, la température normale*** de la saison est de 19,9°C. Depuis 1900, c'est l'été 2003 qui a été de loin le plus chaud, avec une température moyenne de 23,1°C, soit 3,2°degrés au-dessus la normale. L'été 1956 a été le plus froid avec 17,3°C seulement, soit 2,6 degrés sous la normale.

Les trois étés les plus chauds depuis 1900 (2003, 2015, 2006) se sont tous produits au 21e siècle, 2003 étant de loin le plus exceptionnel (près de 1,7°degrés au-dessus de 2015...).

* : Moyenne saisonnière de référence 1981-2010 des cumuls de précipitations, calculée par la méthode Aurelhy

** : 1 mm = 1 L/m2

*** : Moyenne saisonnière de référence 1981-2010 de l'indicateur de température moyenne. Cet indicateur thermique est constitué de la moyenne de la température saisonnière de 30 stations métropolitaines représentatives.

Source : http://www.meteofrance.fr/actualites/37656...tremes-de-l-ete

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En ce 22 juin, le mois en cours, avec 141,3 mm d'eau recueillie, s'est déjà hissé à la deuxième place de la série d'Uccle, passant devant les 140,5 mm de 1966.

Sur la série totale de Bruxelles (Saint-josse - Uccle), ce mois arrive en troisième position, après les 173,6 mm de 1839 (Saint-Josse) et les 153,7 mm de 1963 (Uccle).

Rappelons que l'Observatoire Royal de Bruxelles était situé de 1833 à 1890 à Saint-Josse, à l'endroit de l'actuel Botanique. Depuis 1886, des mesures sont effectuées à Uccle, avec des mesures parallèles effectuées dans les deux stations entre le 1er juillet 1886 et le 31 décembre 1890. Pour la pluviosité (tout comme pour la température), les statistiques officielles reprennent les données de Saint-Josse jusqu'à 1890 inclus. Les données d'Uccle sont cependant disponibles pour cette période dans la bibliothèque de l'IRM. Dans le cas présent, il s'agirait des données de pluviosité aux deux stations de juin 1887, juin 1888, juin 1889 et juin 1890. Aucun choix n'a toutefois dû être opéré entre Uccle et Saint-Josse pour cette période-là car aucun de ces mois de juin n'entre en compétition pour les mois de juin les plus pluvieux de l'histoire.

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Petit article de Météo-France sur l'été en France, été calendaire qui est donc arrivé à 00h34 cette nuit.

Normales et extrêmes de l'été

[...]

Côté températures

438260dde.png

En moyenne, sur l'Hexagone, la température normale*** de la saison est de 19,9°C. Depuis 1900, c'est l'été 2003 qui a été de loin le plus chaud, avec une température moyenne de 23,1°C, soit 3,2°degrés au-dessus la normale. L'été 1956 a été le plus froid avec 17,3°C seulement, soit 2,6 degrés sous la normale.

Les trois étés les plus chauds depuis 1900 (2003, 2015, 2006) se sont tous produits au 21e siècle, 2003 étant de loin le plus exceptionnel (près de 1,7°degrés au-dessus de 2015...).

[...]

Source : http://www.meteofrance.fr/actualites/37656...tremes-de-l-ete

Remarquez la position relativement modeste que prend le grand été de 1976 sur ce graphique. Mais c'est normal. L'été 1976 a principalement concerné, dans son côté le plus extrême, la partie nord de la France ainsi que le Benelux et certaines parties de l'Allemagne. La France méditerranéenne, tout comme l'Italie d'ailleurs, n'ont pas connu de superbe été cette année-là, ce qui fait que pour l'ensemble de la France, cette année ne sort pas trop du lot.

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Oui ;) Il est plus apparent sur l'anomalie de pluviométrie.

Ce soir, une magnifique supercellule a été photographiée en Belgique :

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Photo ; Laurens Andreas Vermeyen.

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Comme le montre déjà la photo ci-dessus, la journée d'hier a été extrêmement intéressante d'un point de vue météorologique, et la journée d'aujourd'hui pourrait très bien le devenir aussi.

La complexité de la situation atmosphérique demandera un gros travail d'analyse, ce qui fait que le compte rendu complet de ces deux journées sera disponible très probablement dimanche (et peut-être déjà samedi).

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En attendant une analyse plus complète, voici déjà un bref aperçu des événements de ces deux derniers jours :

Les orages

Une supercellule en Flandre Occidentale le 22 juin, avec rafales et grêle ;

Des orages forts en début de matinée du 23 juin du côté de Tournai, touchant également la Flandre, avec une poursuite de l’activité orageuse en cours de matinée avec déplacement jusqu’au centre du pays ;

Orages puissants, avec dégâts (notamment des inondations) surtout dans le centre du pays le soir du 23 juin, puis violents orages en cours de nuit plus à l’est sur le pays.

À noter que les orages du soir ont donné des luminosités très particulières en de nombreux endroits.

Les précipitations

La Hestre (IRM) : 73 mm

Retie (IRM) : 43 mm

Genk (IRM) : 39 mm

Gembloux (MB) : 35 mm

Grez-Doiceaux (MB) : 29 mm

Malines (MB) : 29 mm

Lobbes (MB) : 28 mm

Poederlee (MB) : 28 mm

Koekelberg – Bxl (MB) : 28 mm

Nivelles (MB) : 28 mm

Bree (MB) : 27 mm

St-Kat-Waver (IRM) : 25 mm

Gosselies (IRM) : 23 mm

Mélin (MB) : 23 mm

Ransberg (MB) : 22 mm

Kleine Brogel (IRM) : 22 mm

Cour-sur-Heure (MB) : 21 mm

Semmerzake (IRM) : 20 mm

À Uccle, où il n’est tombé « que » 14,8 mm, le total pluviométrique de juin atteint désormais 156,1 mm. Il s’agit à présent de la valeur la plus élevée de cette station depuis sa création le 1er juillet 1886 (ce qui fait que juin 1887 est le premier de la série). Les valeurs de 1963 (153,7 mm) et de 1966 (140,5 mm) sont désormais dépassées.

Les 173,6 mm de 1839 à l’ancien observatoire de Bruxelles restent encore à dépasser.

Les températures

De l’air chaud a affecté, au moins temporairement, la totalité du pays, mais c’est la partie orientale qui a le plus subi les températures élevées. Quelques valeurs :

Angleur : 33,1°C

Koersel : 32,1°C

Genk : 31,8°C

Kleine Brogel : 31,7°C

Hastière : 31,6°C

Bierset : 31,5°C

De fortes valeurs d’insupportabilité, pour les personnes fragiles, ont été atteintes en de nombreux endroits. Quelques exemples (température et point de rosée + valeur d’humidex) :

Diepenbeek à 17h : 31,4°C/22,6°C (humidex = 41,3)

Kleine Brogel à 17h : 30,8°C/22,7°C (humidex = 40,7)

Schaffen à 18h : 29,7°C/22,5°C (humidex = 39,5)

Dourbes à 16h : 29,3°C/22,4°C (humidex = 39,0)

Beauvechain à 16h : 28,3°C/23,3°C (humidex = 38,9)

Au Canada (pays qui utilise beaucoup cette valeur), un avertissement de chaleur accablante est lancé dès que le taux d’humidex atteint ou dépasse les 40. Mais le seuil d’(un certain) inconfort commence dès la valeur de 30.

Il est probable que des valeurs supérieures à celle de Diepenbeek aient été atteintes aux endroits exposés, comme par exemple à Angleur.

Enfin, voici un arcus capturé par une webcam de l’IRM :

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Webcam IRM – Dourbes – 23 juin 206 à 21h

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:unsure: Heuuu... C'est normal ça ?

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C'est juste pour vérifier, comme je part bientôt en week-end camping, je voudrais savoir si je peut me faire une omelette sur le capot de la bagnole :P

Plus sérieusement, je pense que la nébulosité de ce jour n'aurait pu obtenir tel résultat. J'ai lu je ne sait plus où qu'Uccle avait installé un nouvel appareil de mesure d'ensoleillement. A mon humble avis, son calibrage mérite une certaine attention.

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Encore quelques journées très particulières sur notre petit pays.

Mardi 21 juin 2016

Des perturbations frontales ondulant sur notre pays nous ont valu une nouvelle journée bien maussade, presqu’à l’image de celle du 20 juin. En effet à Uccle, si le 20 juin a connu une insolation nulle, le 21 juin a réussi à nous gratifier… d’une minute de soleil.

Cette petite minute de soleil à Uccle, et parfois un fifrelin de plus ailleurs (quelques belles éclaircies vespérales au littoral), nous a été donnée en soirée.

Sinon le ciel a été couvert avec, visibles depuis le sol, des stratus fractus, puis des stratocumulus se doublant de cumulus. Le soir dans les trouées, un altostratus est devenu visible, et se déchirait en altocumulus avec de maigres éclaircies comme résultat. Le tout accompagné de pluies intermittentes, tombant l’après-midi sous formes de petites averses dans configuration légèrement instable, plus marquée sur le sud et l’est du pays.

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Webcam MB – Slins – 21 juin à 16h00

Ce ciel gris, sous un petit vent de sud à sud-ouest bien maritime, nous a valu des températures bien de chez nous, avec une vingtaine de degrés en plaine et dans les vallées, et quelques 16-17°C sur les hauts plateaux.

Les précipitations, encore bien raisonnables, n’ont généralement pas dépassé les 10 mm, sauf à Essen (13 mm).

Mercredi 22 juin 2016

Pendant que les restes de la perturbation frontale s’évacuaient vers le nord-est, un nouveau front chaud a touché le sud du pays aux très petites heures du matin pour ensuite traverser, non sans mal, notre pays en cours de journée. Vers le milieu de l’après-midi, le pays entier s’est retrouvé dans un vaste secteur chaud. Des basses pressions thermiques de surface s’y sont rapidement formées, créant ainsi des lignes de convergence en principe favorables aux orages, mais souvent inhibées par une inversion dans notre pays.

Ce lent déplacement du front chaud nous a valu un ciel très nuageux à couvert pendant une bonne partie de la journée, une nappe étendue de stratocumulus se doublant de cumulus en fin de matinée, puis se déchirant avec cumulus humilis et mediocris, ainsi que quelques cirrus et altocumulus.

Un vent tournant au sud et les quelques éclaircies décrites ci-dessus ont permis aux températures de grimper nettement plus haut, avec des valeurs de 25-27°C en de nombreux endroits (le plus chaud : Passendaele avec 27,1°C et Kruishoutem avec 27,0°C). Mais cet air chaud d’origine tropicale, passant sur les terres détrempées, est resté fort humide.

Une situation très particulière (mais récurrente par ce type de temps) s’est présentée dans l’extrême nord de la France, aux portes de la Belgique.

En effet, si le vent du sud a repoussé pendant un certain temps la brise de mer belge, cela n’a pas été le cas le long de la Côte d’Opale, orientée nord-sud du côté du Touquet et de Boulogne, où le vent a facilement pu basculer vers le sud-ouest et faire pénétrer l’air frais de la mer.

Du côté de Dunkerque, à l’image de la côte belge, la brise de mer a eu plus de mal à s’imposer, mais a fini par le faire avec, là, des vents de nord à nord-est soufflant de la mer, ce qui vivra temporairement aussi la côte belge.

Cette rencontre de la brise de mer du Touquet et de Boulogne (de sud-ouest tournant au nord-ouest) avec celle de Dunkerque et de la côte belge (nord à nord-est), les deux buttant contre le vent général de sud, a formé une puissante zone de convergence au sud de Calais, où l’air forcé à monter est venu à bout de l’inversion et a ainsi pu former quelques cellules orageuses très puissantes… juste à cet endroit là. Avec les cisaillements du vent, l’une a réussi à se transformer en supercellule. Celle-ci s’est ensuite dirigée vers la Belgique.

Cette supercellule a été directement visible tant à Cassel (FR) qu’à Bruges, tandis que le cumulonimbus a été visible de fort loin. À Audenaerde par exemple, l’enclume était encore bien visible, tandis que se profilaient devant des altocumulus floccus et castellanus donnant une ambiance quelque peu inquiétante.

Depuis Chièvres, on voyait la cellule se détacher magnifiquement sur un fond de ciel bleu.

Enfin la photo de Laurens Andreas Vermeyen, relayée ci-dessus par Passiion, montre tout le côté inquiétant de la supercellule elle-même. De la grêle et de fortes rafales ont été observées dans son sillage, tandis que Bergues (FR, près de Dunkerque) a connu de très fortes précipitations entre 20 et 21h, avec un total de 50 mm rien que pour cet orage !

Sur 24 heures, Bergues a même recueilli 56 mm d’eau, mais donc 6 mm provenaient d’un autre orage.

Jeudi 23 juin 2016

Notre pays est resté du côté chaud, avec un front qui s’est mis à onduler à l’ouest de notre pays. De nombreuses zones de convergences, à l’intérieur de cette masse d’air chaud et particulièrement humide, ont été responsable de deux offensives orageuses virulentes.

Cette chaleur s’est fait rapidement ressentir dès la matinée, avec des températures atteignant localement 25°C dès 9 heures. Mais le ciel montrait rapidement des prémices d’orage, avec des altocumulus souvent du type floccus ou castellanus. L’ambiance lourde est d’ailleurs bien rendue par la photo ci-dessous, prise à Bruxelles.

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Crédit photo : Attila Fekete

Les orages ont touché le Tournaisis et l’ouest de la Flandre Occidentale dès le début de la matinée, avec parfois fortes rafales et précipitations, puis se sont propagés vers le centre du pays en fin de matinée. La chute temporaire des températures sous les orages a été très parlante, comme ici à Uccle.

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Source : IRM

L’après-midi, le ciel s’est à nouveau dégagé, avec d’abord encore quelques castellanus, puis un ciel temporairement serein par endroit avant la formation de nouveaux cumulus. La température remontait, mais l’humidité laissée par les orages et leur outflow a donné des valeurs d’inconfort rarement atteintes en Belgique au niveau de la combinaison chaleur/humidité.

Quelques exemples (température et point de rosée + valeur d’humidex) :

Diepenbeek à 17h : 31,4°C/22,6°C (humidex = 41,3)

Kleine Brogel à 17h : 30,8°C/22,7°C (humidex = 40,7)

Schaffen à 18h : 29,7°C/22,5°C (humidex = 39,5)

Dourbes à 16h : 29,3°C/22,4°C (humidex = 39,0)

Beauvechain à 16h : 28,3°C/23,3°C (humidex = 38,9)

Dès une valeur humides de 30, l'inconfort peut déjà se faire ressentir tandis qu'à partir de 40, certains pays comme le Canada par exemple lancent une alerte de « chaleur accablante ».

Les températures les plus élevées ont été atteintes sur la partie orientale du pays, avec par exemple :

Angleur : 33,1°C

Koersel : 32,1°C

Genk : 31,8°C

Kleine Brogel : 31,7°C

Hastière : 31,6°C

Bierset : 31,5°C

Mais même le centre du pays à connu 30°C par endroit, comme par exemple à Zaventem avec 30,1°C.

Ces conditions, évidemment, sont idéales pour une seconde offensive orageuse. Et, comme on peut le lire dans le Newsflash de MétéoBelgique, de nombreux orages se sont abattus sur le pays en soirée. Voici ce qu’on peut y lire (extrait) :

Cette fois, c'est principalement le centre du pays qui a été touché par les intempéries. Les provinces de Hainaut (Borinage), les deux Brabants, et celle du Limbourg ont été particulièrement arrosées par les pluies diluviennes.

Des dégâts dus au vent (de nombreux arbres sont tombés sur les routes), ainsi qu'à la foudre ont été signalés. Parmi les entités les plus touchées par les intempéries : Binche, Manage (où une victime est malheureusement à déplorer, suite à la chute d'un arbre foudroyé, sur son véhicule), l'ouest de la Capitale (les communes de Jette, Molenbeek, Forest, Anderlecht), les communes de Jodoigne, Wavre, Nivelles, Ottignies, Chastres en Brabant Wallon. A Jodoigne, le toit d'un complexe sportif s'est effondré, sans doute consécutif à de très fortes rafales de vent. Il restera à déterminer la cause de ces rafales (tornadique ou rafales descendantes).

Selon les recherches effectuées en ce moment, c’est l’hypothèse de la rafale descendante qui est privilégiée.

Quant aux précipitations, les valeurs sont les suivantes (sur 24 h) :

Dessel (IRM) : 56 mm

Seneffe (IRM) : 44 mm

Retie (IRM) : 43 mm

Genk (IRM) : 39 mm

Bougnies (IRM) : 38 mm

Bilzen (IRM) : 38 mm

Quevy-Le-Petit (IRM) : 37 mm

Gembloux (MB) : 35 mm

Grez-Doiceaux (MB) : 29 mm

Malines (MB) : 29 mm

Lobbes (MB) : 28 mm

Poederlee (MB) : 28 mm

Koekelberg – Bxl (MB) : 28 mm

Nivelles (MB) : 28 mm

Bree (MB) : 27 mm

St-Kat-Waver (IRM) : 25 mm

Gosselies (IRM) : 23 mm

Mélin (MB) : 23 mm

Ransberg (MB) : 22 mm

Kleine Brogel (IRM) : 22 mm

Cour-sur-Heure (MB) : 21 mm

Semmerzake (IRM) : 20 mm

La Gaume est restée un peu à part. Malgré un air fort humide de ce côté-là aussi, le beau temps a pu mieux s’y maintenir. Le ciel a notamment été très clair, avec juste quelques altocumulus lenticularis le matin, et quelques cumulus humilis très aplatis en tout début d’après-midi. La raison de ce beau temps était à rechercher dans un flux d’air sec et particulièrement chaud en altitude (+9°C au niveau 700 hPa à 3200 mètres) qui a maintenu l’humidité dans les basses couches et qui a considérablement réduit l’instabilité, même sans former une couche d’inversion à proprement parler.

Modifié par cumulonimbus

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Les précipitations des 7 et 23 juin, dans les posts précédents, ont été complétées par quelques données supplémentaires mises à disposition par le site de l'IRM.

Les 73 mm de La Hestre du 23 juin, par contre, n'ont pas été validés par l'IRM (sans doute qu'il y a incertitude sur le caractère exact de cette donnée). J'ai donc supprimé ce chiffre.

Modifié par cumulonimbus

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En ce 22 juin, le mois en cours, avec 141,3 mm d'eau recueillie, s'est déjà hissé à la deuxième place de la série d'Uccle, passant devant les 140,5 mm de 1966.

Sur la série totale de Bruxelles (Saint-josse - Uccle), ce mois arrive en troisième position, après les 173,6 mm de 1839 (Saint-Josse) et les 153,7 mm de 1963 (Uccle).

Rappelons que l'Observatoire Royal de Bruxelles était situé de 1833 à 1890 à Saint-Josse, à l'endroit de l'actuel Botanique. Depuis 1886, des mesures sont effectuées à Uccle, avec des mesures parallèles effectuées dans les deux stations entre le 1er juillet 1886 et le 31 décembre 1890. Pour la pluviosité (tout comme pour la température), les statistiques officielles reprennent les données de Saint-Josse jusqu'à 1890 inclus. Les données d'Uccle sont cependant disponibles pour cette période dans la bibliothèque de l'IRM. Dans le cas présent, il s'agirait des données de pluviosité aux deux stations de juin 1887, juin 1888, juin 1889 et juin 1890. Aucun choix n'a toutefois dû être opéré entre Uccle et Saint-Josse pour cette période-là car aucun de ces mois de juin n'entre en compétition pour les mois de juin les plus pluvieux de l'histoire.

Au 27/06, la quantité d'eau recueillie à Uccle s'éléve à 166,5 mm.

Ce mois de juin 2016 sera vraisemblablement le second mois de juin le plus pluvieux après 1839.

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A Paris, nous allons certainement battre le record de plus bas ensoleillement pour juin depuis le début des mesures.. Quant au record de plus fort ensoleillement, il date de .... l'année dernière !

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@MeteoVilles

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La faune et la flore n'ont clairement pas appréciés ces excès de flotte entre mai/juin.

Agriculture, faune et flore impactés par la pluie au Nord de la France

Les fortes pluies et inondations entre fin mai et début juin en particulier et le temps maussade depuis le début du printemps en général handicapent lourdement l'agriculture sur le Nord de la France.

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Des parcelles de terre et des champs parfois inondées plusieurs jours durant voire à plusieurs reprises n'ont pas pu être travaillés, les bovins ne pouvant par ailleurs pas s'y nourrir (exemple en Lorraine, en Alsace). La terre gorgée d'eau a asphyxié les plantes des maraîchers (exemple en Lorraine). C'est près de la Seine que céréaliers, éleveurs, maraichers, liniculteurs et arboriculteurs souffrent le plus.

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La faune est elle aussi impactée. Des opérations de sauvetage des poissons piégées par la décrue ont été menées le long des cours d'eau. Plus généralement, les inondations ont tué beaucoup d'animaux et en ont fragilisé d’autres, compromettant leur processus de reproduction. Même les oiseaux nichant au sol ont été fortement perturbés. Les abeilles non plus n'aiment pas ces excès de pluie. L'absence de soleil signifie moins de floraison, moins de pollinisation, moins de production et, au final, moins de miel et peut-être moins d'abeilles l'année prochaine.

Dans le même temps, les premiers arrêtés sécheresse de la saison ont été déclenchés près de la Méditerranée !

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http://www.meteo-paris.com/actualites-mete...-juin-2016.html

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En ce 22 juin, le mois en cours, avec 141,3 mm d'eau recueillie, s'est déjà hissé à la deuxième place de la série d'Uccle, passant devant les 140,5 mm de 1966.

(...)

Sur la série totale de Bruxelles (Saint-josse - Uccle), ce mois arrive en troisième position, après les 173,6 mm de 1839 (Saint-Josse) et les 153,7 mm de 1963 (Uccle).

Rappelons que l'Observatoire Royal de Bruxelles était situé de 1833 à 1890 à Saint-Josse, à l'endroit de l'actuel Botanique. Depuis 1886, des mesures sont effectuées à Uccle, avec des mesures parallèles effectuées dans les deux stations entre le 1er juillet 1886 et le 31 décembre 1890. Pour la pluviosité (tout comme pour la température), les statistiques officielles reprennent les données de Saint-Josse jusqu'à 1890 inclus. Les données d'Uccle sont cependant disponibles pour cette période dans la bibliothèque de l'IRM. Dans le cas présent, il s'agirait des données de pluviosité aux deux stations de juin 1887, juin 1888, juin 1889 et juin 1890. Aucun choix n'a toutefois dû être opéré entre Uccle et Saint-Josse pour cette période-là car aucun de ces mois de juin n'entre en compétition pour les mois de juin les plus pluvieux de l'histoire.

Avec 174,6 mm ce matin sur le site de l'IRM au 30 juin, le record de précipitations de 1839 a été battu...

:crying:

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Juste un mot pour dire que je serai absent du forum quelques jours, mais que je reviendrai pour commenter notre cher mois de juin 2016 dans le courant de la journée du 5 juillet.

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Avec 174,6 mm ce matin sur le site de l'IRM au 30 juin, le record de précipitations de 1839 a été battu...

:crying:

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La valeur de précipitations, de 108,6 mm tombés à Lommel le 1er juin, publiée récemment par l'IRM, a été intégrée dans le texte relatif au 1er juin sur le forum (la première intervention, en fait, pour l'été 2016).

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Encore quelques chiffres sur le charmant et pluvieux mois de juin qui vient de s'écouler (entre parenthèses, les valeurs décadaires) :

Uccle : 174,6 mm (51,4 mm / 83,8 mm / 39,4 mm)

Koersel : 177,5 mm (66,3 mm / 74,6 mm / 36,6 mm)

Kleine Brogel : 221,6 mm (90,0 mm / 86,5 mm / 41,1 mm)

Genk : 231,7 mm (96,8 mm / 72,1 mm / 62,8 mm)

Bierset : 146,2 mm (57,3 mm / 71,8 mm / 17,1 mm)

Elsenborn : 194,8 mm (71,6 mm / 89,6 mm / 33,6 mm)

Mont-Rigi : 299,4 mm (133,5 mm / 109,9 mm / 56,0 mm)

Passendaele : ca 92 mm (22,1 mm / ca 43 mm / 26,7 mm)

Beitem : ca 80 mm (ca 8 mm / 42,6 mm / ca 30 mm)

Pour ces deux dernières stations, les quelques données manquantes ont été reconstituées grâce aux images radar et aux stations voisines.

Pour Mont-Rigi, le total de précipitations est énorme. Il n'atteint cependant pas les 401,6 mm observés en juillet 1980.

Et même tous mois confondus, ce total n'a pas été dépassé tellement souvent, même pas au niveau de la Belgique tout entière. Les plus hauts totaux mensuels connus, dans le pays, sont les suivants :

437 mm à Dohan (décembre 1993)

436 mm à Botrange (juillet 1980)

411 mm à Arlon (décembre 1993)

402 mm à Mont-Rigi (juillet 1980)

399 mm à Libramont (décembre 1993)

393 mm à Libramont (janvier 1995)

391 mm à Dohan (janvier 1995)

380 mm à Chiny (décembre 1915)

374 mm à Sugny (décembre 1993)

352 mm à Mont-Rigi (décembre 1993)

Sur 30 jours, le plus gros total (connu) a été mesuré à Chiny, avec 465 mm entre le 10 janvier et le 8 février 1984.

Edit : le message a été quelque peu modifié car complété par encore d'autres données disponibles.

Modifié par cumulonimbus

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L'été 1980, plusieurs fois cité ci-dessus, a été l'un des champions parmi les étés pourris. Voilà à quoi il ressemblait à Uccle (et en Ardenne, il a été encore bien pire comme le montraient les chiffres précités).

En voici le portrait (une période de 30 jours à Uccle, s'étalant du 16 juin au 15 juillet 1980).

Tn = température minimale

Tx = température maximale

I = insolation (ou plutôt : manque d'insolation)

RR = précipitations

Date.. Tn.. Tx.. I.... RR

16... 13,6 19,0 01:45 07,2

17... 12,6 17,8 01:45 06,5

18... 11,1 17,3 01:15 00,0

19... 11,7 16,7 00:00 04,7

20... 09,0 16,5 06:35 00,3

21... 10,2 14,3 00:50 00,7

22... 10,2 16,5 05:05 13,9

23... 09,0 16,2 03:45 08,3

24... 10,6 14,2 00:15 06,5

25... 10,4 15,9 03:45 03,7

26... 09,4 17,6 04:15 09,4

27... 08,2 15,1 03:55 03,8

28... 10,1 15,2 00:00 08,3

29... 09,9 17,0 04:40 01,7

30... 10,6 19,2 04:00 20,2

01... 11,5 14,3 00:20 14,1

02... 10,8 15,1 00:00 01,7

03... 11,8 17,4 04:45 02,0

04... 10,8 17,4 00:00 00,6

05... 12,4 17,6 02:55 00,0

06... 09,7 21,4 07:05 15,5

07... 13,3 17,4 00:20 07,3

08... 13,0 16,0 00:00 14,3

09... 12,8 15,5 00:00 22,3

10... 11,9 13,4 00:00 13,0

11... 11,8 14,2 00:30 02,5

12... 11,0 16,3 01:20 02,3

13... 10,8 15,2 00:40 11,5

14... 11,0 18,2 01:25 01,8

15... 12,8 17,1 00:40 00,1

Moy.. 11,1 16,5 60:55 204,2

ou Tot.

Le reste de l'été, à l'exception de 4 à 5 jours chauds à la fin de juillet et autant au début du mois d'août, n'est guère meilleur. Le 22 juillet, le minimun descend à 7,4°C après un maximum de 15,2°C la veille (donc à la fête nationale). Les 23 et 31 août, le maximum n'est que de 15,6°C.

Modifié par cumulonimbus

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Il n'est pas impossible d'observer localement quelques 30°C sur certaines stations en ce 10 juillet.

C'est le cas à Andenne avec 30.1°C en ce moment (réseau MB). Pas encore été voir ailleurs mais localement donc, le seuil caniculaire a été/est/sera atteint aujourd'hui.

A suivre !

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Il n'est pas impossible d'observer localement quelques 30°C sur certaines stations en ce 10 juillet.

C'est le cas à Andenne avec 30.1°C en ce moment (réseau MB). Pas encore été voir ailleurs mais localement donc, le seuil caniculaire a été/est/sera atteint aujourd'hui.

A suivre !

Quelques stations officielles ont atteint ce seuil dimanche dernier (10 juillet).

Il s'agit de :

Angleur : 31,0°C

Hastière : 30,6°C

Kleine Brogel : 30,5°C

Aubange : 30,2°C

Genk et Bierset ont frôlé ce seuil avec, respectivement, 29,9°C et 29,7°C. Uccle par contre a dû se contenter de 27,6°C et Zaventem, de 28,3°C. À Middelkerke, la température n'a pas dépassé 23,3°C.

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Quelques stations officielles ont atteint ce seuil dimanche dernier (10 juillet).

Il s'agit de :

Angleur : 31,0°C

Hastière : 30,6°C

Kleine Brogel : 30,5°C

Aubange : 30,2°C

Genk et Bierset ont frôlé ce seuil avec, respectivement, 29,9°C et 29,7°C. Uccle par contre a dû se contenter de 27,6°C et Zaventem, de 28,3°C. À Middelkerke, la température n'a pas dépassé 23,3°C.

D'accord merci ;)

Un temps en dent de scies puisqu'aujourd'hui il fait particulièrement frais (voire froid au vent) avec de nombreuses averses. Sans entrer dans les détails, il est tombé parfois plus de 25 mm dans certaines localités (notamment en France dans les environs de Lille) ce matin...

Avec l'air (très) frais en altitude, les averses (et parfois simplement les nuages entre 2 éclaircies) font baisser voire chuter les températures vers les 11 - 12°C !

Même type de temps demain avant une hausse des T° et le retour à un temps calme.

Vraiment yoyo cet été.

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En effet, des températures très froides pour la saison ont été observées en altitude durant la journée d'hier et la nuit dernière.

Au niveau 500 hPa, situé en ce moment vers les 5600 mètres d'altitude, on a relevé la nuit dernière -24°C au-dessus de Herstmonceux, au sud de l'Angleterre, ce qui est presque exceptionnel pour la saison.

Au-dessus de Trappes (près de Paris), la température est descendue jusqu'à -23°C hier en journée, tandis qu'Essen, Idar-Oberstein et Beauvechain sont descendus jusqu'à -22°C, ce qui peut également être considéré comme fort bas pour la saison. La température la plus froide connue, sur les 66 dernières années, a été de -25°C le 3 juillet 1984 au-dessus d'Uccle.

Ce froid, dans le cadre de certaines averses, s'est fait ressentir jusque dans les basses couches, voire en surface.

À 14 heures, la température était de :

13,8°C à Uccle

13,7°C à Bierset

12,5°C à Florennes

12,3°C à Dourbes

9,8°C à Mont-Rigi

mais 17 à 18°C dans les éclaircies en plaine.

À 15 heures, la température était de :

13,4°C à Gosselies

13,1°C à Schaffen

12,2°C à Florennes

9,8°C à Saint-Hubert

mais toujours 17 à 18°C, voire 19°C dans les éclaircies en plaine.

À 16 heures, la température était de :

13,9°C à Beauvechain

13,1°C à Schaffen

10,8°C à Elsenborn

10,1°C à Saint-Hubert

tandis que les 17 à 18°C réapparaissent à chaque fois dans les éclaircies en plaine.

À Uccle (100 m), le maximum a été de 16,9°C, ce qui en soi n'est pas exceptionnel.

Modifié par cumulonimbus

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On peut noter la neige qui a fait son apparition à 2000 m en Savoie, et à 1800 m en Italie à Livigno :

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Premier jour de très forte chaleur en France :

francenowpnglive-578d2a874441e.png

Source : Infoclimat.

Modifié par passiion

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