Aller au contenu
Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

Un jour, vous devriez essayer de sortir l'influence solaire sur les températures mondiales. Malgré que les sceptiques brandissent le Soleil comme LA cause du RC, les températures ne suivent plus l'influence solaire depuis des dizaines d'années.

Un jour, vous devriez essayer de sortir l'influence de l'homme sur les températures mondiales. Malgré que les optimistes brandissent le CO2 comme LA cause du RC, les températures ne suivent plus l'influence humaine(augmentation du CO2) depuis une dizaine d'années...

J'essaie juste d'apporter un contre-poids à la bulle climatique. Si on écoute les médias, l'homme est la cause de tous les maux. La nouvelle mode, c'est le vert et les investissements sont tels que remettre en cause le fondement de la théorie du réchauffement serait très problématique... Peut-être est-ce un bon moyen pour les pays "occidentaux" de se défaire de leur dépendance au pétrole?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Donc maintenant, on pondère l'histoire en appliquant l'influence solaire et l'influence humaine, en intégrant les oscillations du système, et on obtient quelque chose de réaliste concernant les influences subies par les températures. Si vous avez quelque chose contre l'écologie, Al Gore, le GIEC, faites de la politique mais ne venez pas tout remettre en cause à chaque fois. La variation des concentrations de GES seule, comme la variation de l'activité solaire seule, ne peut expliquer la hausse des températures mais ce n'est pas pour ça que les GES ou le Soleil ne sont pas responsable d'une part. Et ce n'est pas en 2050, quand on se sera pris 1° ou 2° de plus qu'il faudra se dire qu'on aurait peut être du agir en 2010...

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est quand même fou de voir à quel point des gens nient l'évidence même. Et à cause de cette petite minorité qui refuse de changer son mode de vie et qui se fout éperdument des victimes du RC, on ne fait rien. Une minorité qui empêche une majorité d'agir, ca porte un nom.

J'ai encore pu voir Laurent Cabrol le manipulateur sur TV5 il y a quelques jours : tout à fait étonnant de voir comment il s'excite sans avancer le moindre argument. Il est venu avec les mêmes idioties que lors des autres émissions, ce qui montre qu'il n'a rien à dire. A l'opposé, les scientifiques expliquent très bien et très calmement ce qu'il se passe. Le spectateur lambda aura tranché ... Comme dit Paix, en 2050, il sera trop tard et les révisionnistes du climat porteront la honte de centaines de milliers de morts (voire plus) sur le dos.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La variation des concentrations de GES seule, comme la variation de l'activité solaire seule, ne peut expliquer la hausse des températures mais ce n'est pas pour ça que les GES ou le Soleil ne sont pas responsable d'une part.

Tout à fait d'accord.

Il y a tellement de choses à apprendre encore sur le climat... Il doit y avoir tellement d'interactions entre différentes variables...

Actuellement, j'essaie juste d'injecter un peu de variations naturelles dans le flot de variations humaines (même si l'homme fait partie de la nature mais bon, c'est un autre débat...).

C'est quand même fou de voir à quel point des gens nient l'évidence même. Et à cause de cette petite minorité qui refuse de changer son mode de vie et qui se fout éperdument des victimes du RC, on ne fait rien. Une minorité qui empêche une majorité d'agir, ca porte un nom.

C'est que je vais finir par me faire passer pour le méchant et peut-être serai-je inculpé d'homicide involontaire ou même volontaire... De un, pour moi, il n'y a pas d'évidence et les choses sont loin d'être aussi simples que l'on essaie de nous les présenter. De 2, je ne me fous pas des victimes du RC, j'essaie d'apporter une autre vision des choses sur les causes de ce RC. Personnellement, je ne suis pas ici pour jouer au gentil et au méchant mais simplement pour exposer une théorie qui ne fait pas partie du consensus actuel. Juste pour rééquilibrer le débat.

Modifié par carlosjuan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ma position est encore différente : je pense que l'homme est responsable de la majeure partie du changement climatique mais que celà ne se passe pas via le CO2...

Il faut essayer de voir toutes les données en face: augmentation des hommes, de toutes sortes de pollutions, de la variabilité atmosphérique, et de l'activité tectonique.

Pour tenter d'y voir plus clair, voyons ce qui se passe dans le système solaire : tous les astres subissent des perturbations atmosphériques ou tectoniques, même si elles sont moins importantes que celles se passant sur terre. Il est intéressant de constater que même les planètes les plus lointaines sont sujettes à des changements inhabituels y compris Pluton qui s'éloigne du soleil en ce moment.

Le soleil n'est donc pas le seul facteur astronomique. A quoi réagit le soleil lui-même? Einstein, entre autres, affirmait que la lumière ne pouvait pas se propoger sans support. Il y a des théories soutenant que cette énergie n'arrive pas de manière uniforme sur les astres et que ces excès d'énergie doivent se disperser sous forme atmosphérique ou tectonique.

Ceci n'est qu'une introduction afin de montrer que la prise en compte de ce médium est capitale pour tenter de comprendre comment se propage l'énergie aussi bien dans l'espace que sur terre. Puisque manifestement nous subissons des changements plus importants qu'ailleurs, qu'est ce que nous envoyons dans notre atmosphère qui interagisse avec cette énergie spatiale? Il n'existe aucune théorie scientifique démontrant que le CO2 se comporte comme une serre mais celà ne signifie pas que nous puissions faire preuve d'irrespect.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon Alain Grandjean (FNH), qui s'est exprimé le 4 juillet lors de la conférence sur la contribution climat-energie, les experts scientifiques (dont Jouzel, Hansen &co.) qui se sont réunis récemment à Copenhague, en seraient revenus livides... les prévisions scientifiques seraient bien plus pessimistes depuis le 4ème rapport du GIEC, il ne faudrait plus diviser les émissions mondiales en 2050 par deux, mais plutôt par trois. On murmure même ici ou là que des points de basculement comme la fonte du permafrost pourraient avoir été franchis. Ce qui ne doit bien évidemment pas discréditer l'action mais au contraire la renforcer.

De manière plus factuelle, realclimate.org précise que :

- La communauté scientifique s'est réunie en mars dernier à Copenhague,

- Elle a produit en juin une synthèse de ses travaux, qui constitue une sorte de mise à jour du dernier rapport du GIEC (datant de 2007) :

http://climatecongress.ku.dk/pdf/synthesisreport

Le résumé pour décideurs de ce rapport délivre 6 messages clés :

Message-clé n°1 : Tendances climatiques

Les observations récentes montrent que les émissions de GES et de nombreux aspects du climat s'approchent de la limite supérieure des projections du GIEC. Un grand nombre d'indicateurs clé se trouvent déjà en dehors des limites de variabilité naturelle dans lesquelles la société et l'économie contemporaines se sont développées et ont prospéré. Ces indicateurs incluent la température de surface moyenne globale, l'élévation du niveau des mers, la température globale de l'océan, l'étendue des glaces arctiques, l'acidification des océans, et les événements climatiques extrêmes. Sans une atténuation des émissions, de nombreuses tendances dans l'évolution du climat vont probablement s'accélérer, menant à un risque croissant de changements climatiques brusques ou irréversibles.

Message-clé n°2 : Ruptures sociales et environnementales

La communauté de la recherche fournit de nombreuses informations qui étayent les discussions sur un «changement climatique dangereux ». Les observations récentes montrent que les sociétés et les écosystèmes sont fortement vulnérables, même à un changement climatique modeste, avec un danger particulierement accru pour les pays et communautés pauvres, les services rendus par l'écosystème et la biodiversité. Des élévations de la température au-delà de 2°C causeront des difficultés importantes aux sociétés contemporaines, et sont susceptibles d'entraîner des ruptures sociales et environnementales importantes pour le reste du siècle et au delà.

Message-clé n°3 : Stratégie de long terme, objectifs mondiaux et prochaines étapes

Une atténuation rapide, soutenue, et efficace basée sur une action mondiale et régionale coordonnée est nécessaire pour éviter un « changement climatique dangereux », quelle qu'en soit la définition. Adopter des objectifs de réduction moins ambitieux en 2020 augmenterait les risques d'incidences sérieuses, y compris le franchissement de points de basculement, et rendraient la réalisation des objectifs de 2050 plus difficile et plus coûteuse. Donner un prix crédible à long terme sur le carbone, et adopter des politiques qui favorisent l'efficacité énergétique et les technologies à faible teneur en carbone, sont des mesures indispensables à une atténuation efficace.

Message-clé n°4 : Equité

Le changement climatique a, et aura à l'avenir, des effets très différents sur les personnes à l'intérieur d'un même pays et entre les pays ; sur les générations présentes et les générations futures ; et sur les sociétés humaines et la nature.

Un filet de sécurité est nécessaire pour assurer aux personnes les moins aptes à faire face aux incidences du changement climatique une adaptation efficace et bien établie, et des stratégies d'atténuation équitables sont nécessaires pour protéger les pauvres et les plus vulnérables. Combattre le changement climatique devrait être vu comme faisant intégralement partie des objectifs plus généraux d'améliorer le développement socio-économique et l'équité à travers le monde.

Message-clé n°5 : L'inaction est inexcusable

La société dispose déjà de nombreux outils et approches - économique, technologique, comportementale, et managériale - pour traiter efficacement le défi du changement climatique. Si ces outils ne sont pas mis en application vigoureusement et largement, l'adaptation au changement climatique inévitable et la transformation sociale exigée pour décarboner les économies ne sera pas réalisée. Un grand nombre de bénéfices découlera d'un effort concerté pour réaliser une adaptation et une atténuation efficace et rapide. Ceux-ci incluent la croissance de l'emploi dans le secteur des énergies soutenables ; la réductions des coûts de santé, sociaux, économiques et environnementaux entrainés par le changement climatique ; et la réparation des écosystèmes et la revitalisation des services rendus par l'écosystème.

Message-clé n°6 : réussir le défi

Si la transformation sociale nécessaire pour réussir le défi du changement climatique doit être réalisée, alors un certain nombre de contraintes significatives doivent être surmontées et des opportunités critiques doivent être saisies. Celles-ci incluent de réduire l'inertie dans les systèmes économiques sociaux ; bâtir sur le désir public croissant que les gouvernements agissent sur le changement climatique ; réduire les actions qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre et réduisent la résilience (comme par exemple certaines subventions) ; et permettre la transition depuis une gouvernance inefficace et des institutions faibles vers un leadership innovant dans le gouvernement, le secteur privé et la société civile. Lier le changement climatique aux problèmes plus larges de production et consommation soutenables, les questions de droits de l'homme et les valeurs démocratiques, est crucial pour permettre la transition des sociétés vers des voies de développement plus durables.

Plus d'infos sont disponibles sur

http://climatecongress.ku.dk

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quand l'Europe se chauffera au soleil du Sahara

Convertir le soleil des déserts en électricité : c'est autour de cet ambitieux projet que devait se constituer, lundi 13 juillet, à Munich (Allemagne), un consortium sous l'égide du réassureur allemand Munich Re. Les entreprises fondatrices – parmi lesquelles le conglomérat Siemens, les électriciens Eon et RWE, et la Deutsche Bank – réfléchissent à la construction d'une centrale solaire géante, dans le nord de l'Afrique et du Proche-Orient, qui permettrait d'approvisionner l'Europe en énergie propre.

Cette initiative industrielle s'appuie sur le projet Desertec, développé par la branche allemande du Club de Rome, une organisation non gouvernementale spécialisée dans le développement durable. D'après ce concept, des installations solaires thermiques réparties sur plusieurs milliers de kilomètres carrés en plein désert pourraient couvrir jusqu'à 15 % des besoins en électricité européens d'ici à 2025, avec des premières livraisons dans dix ans. Coût estimé : 400 milliards d'euros sur une période de quarante ans, selon les calculs du Centre aéronautique et spatial allemand (DLR).

L'idée est fortement soutenue par le gouvernement allemand : "Ce projet visionnaire présente un fort potentiel pour accroître la coopération régionale à travers toute l'Afrique du Nord, entre des Etats qui ont toujours des frontières fermées", a défendu, vendredi 10 juillet, Frank-Walter Steinmeier, le ministre des affaires étrangères.

"PLANS CONCRETS D'ICI À DEUX À TROIS ANS"

L'enthousiasme est même plus large. Lors d'une récente conférence réunissant des cadres du secteur énergétique, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont eux aussi fait l'éloge de l'initiative Desertec.

Pour les nouveaux partenaires industriels, il s'agit maintenant d'en étudier la faisabilité. "Non pas tant d'un point de vue technique que politique et économique", précise-t-on chez Munich Re. L'un des principaux défis consiste à sécuriser ces investissements colossaux, notamment grâce à d'éventuelles aides publiques, allemandes ou européennes. Sous forme de prix garantis, par exemple.

"Nous espérons pouvoir présenter des plans concrets d'ici à deux à trois ans", dit-on chez l'assureur. Dans l'intervalle, le consortium souhaite s'élargir à d'autres entreprises européennes et du bassin méditerranéen. Sont d'ores et déjà associés aux négociations le conglomérat suisse ABB, l'espagnol Abengoa Solar, ou encore le groupe algérien Cevital.

A ce stade, le projet soulève encore beaucoup de questions. Concernant l'implantation des sites d'abord. Sceptiques, certains industriels ont pointé le danger de construire des centrales dans des régions aux régimes politiques instables. "On pourrait avoir le même problème de dépendance qu'avec le pétrole", a, par exemple, estimé Frank Asbeck, le PDG du fabricant allemand de panneaux solaires Solarworld. Et que se passera-t-il en cas de guerre ou d'attaques terroristes ? s'est interrogé à son tour le patron de l'électricien Vattenfall, Lars Josefsson.

"Tout ne sera pas regroupé au même endroit, rétorque Hans Müller-Steinhagen, directeur du DLR, étroitement associé au projet. Le concept initial prévoit de répartir les installations solaires dans différents pays et d'exploiter pas moins d'une vingtaine de lignes à haute tension. Ainsi on minimise les risques."

"RÉPONDRE AUX BESOINS ÉNERGÉTIQUES DES PAYS DU SUD"

Outre le débat géopolitique, le projet prête aussi le flanc à la critique au plan éthique, puisqu'il vise à exporter une partie de l'électricité produite vers l'Europe. "Le problème prioritaire, c'est de répondre aux besoins énergétiques des pays du Sud", souligne Houda Ben Jannet Allal, directrice du développement stratégique à l'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME), qui regroupe les principales compagnies énergétiques de la région.

A l'exception de l'Algérie, de l'Egypte et de la Lybie, qui disposent de ressources fossiles, les pays du Sud de la Méditerranée sont en situation de dépendance énergétique. Selon certains scénarios, leurs besoins vont augmenter de 70 % dans les vingt ans à venir. Avec un fort impact sur les émissions de CO2 de ces Etats, déjà parmi les plus menacés par les risques de désertification et de pénurie d'eau liés au changement climatique.

Même si le soleil est une ressource illimitée, fait remarquer Mme Ben Jannet Allal, les sites les mieux adaptés à l'installation de centrales ne seront plus disponibles pour ces pays, le jour où ils posséderont leur propre technologie solaire. L'OME considère que Desertec doit s'inscrire dans un programme plus fédérateur, privilégiant l'efficacité énergétique dans les pays du Sud et mixant toutes les filières renouvelables, photovoltaïque et éolien compris. A l'instar du Plan solaire Méditerranée qui, dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévoit de produire dans cette zone 20 gigawatts à partir d'énergies renouvelables, à l'horizon 2020.

Les responsables du consortium affirment, au contraire, poursuivre une stratégie qui profite à tout le monde. "Cela ne peut fonctionner que dans un rapport de réciprocité", expliquait, fin juin, Peter Höppe, en charge du département de recherche sur les risques naturels chez Munich Re. "Selon moi, les centrales devront d'abord servir à combler les besoins de ces pays. L'Europe ne serait approvisionnée qu'ensuite", précisait-il.

D'autant que le potentiel énergétique des déserts du nord de l'Afrique est considérable. Selon les experts de Siemens, une surface de 300 kilomètres carrés au Sahara, équipée de miroirs paraboliques, suffirait théoriquement à couvrir les besoins en énergie de la planète entière.

Pierre le Hir et Marie de Vergès (à Berlin)

Article paru dans l'édition du Monde du 14.07.09

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009...18125_3244.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le coût humain du changement climatique

Climat, impact humain et pauvreté

« Le coût humain du changement climatique » comporte à la fois les dernières observations scientifiques sur le changement climatique et les conclusions qu’Oxfam tire de son travail auprès de communautés dans près de 100 pays. Il démontre comment les populations pauvres portent déjà le fardeau du changement climatique.

Le rapport présente des preuves des effets du changement climatique sur l’ensemble des questions liées à la pauvreté et au développement : de l'accès à la nourriture et à l'eau, à la santé et la sécurité. Il prévient que, sans une action immédiate, 50 ans de développement dans les pays pauvres seront définitivement perdus.

Une des tendances les plus préoccupantes mise en évidence dans le rapport est l'impact de l’irrégularité des conditions météorologiques sur l'agriculture. Les agriculteurs pauvres, qui ne peuvent plus compter sur les saisons, perdent récoltes après récoltes en raison des vagues soudaines de chaleur ou de fortes pluies.

«Le coût humain du changement climatique » est publié quelques jours avant le sommet du G8 en Italie (8 - 12 juillet) où le changement climatique est à l'ordre du jour.

Les principales recommandations

Les pays riches industrialisés sont responsables de la crise climatique et ils disposent des ressources financières pour y faire face. Cela leur donne une double responsabilité :

Mobiliser les 150 milliards de dollars nécessaires - en plus des engagements d'aide au développement

– pour aider les pays pauvres à s'adapter aux effets du changement climatique et de réduire leurs émissions.

S'engager à réduire de manière significative leurs émissions

- les scientifiques indiquent qu’une réduction globale des émissions d'au moins 40 pour cent en dessous des niveaux de 1990 d'ici à 2020 est nécessaire, et au moins 80 pour cent en dessous des niveaux de 1990 d'ici 2050.

Source : http://www.oxfam.org/fr/policy/le-cout-hum...ment-climatique

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat : le G8 a négligé les alertes des scientifiques, selon le GIEC

Le G8 n'a pas suffisamment tenu compte des alertes lancées par les scientifiques sur l'évolution du climat, a regretté vendredi le président du groupe d'experts mandatés par l'ONU, le GIEC.

Les résultats du sommet des huit pays les plus industrialisés à L'Aquila (Italie) témoignent "d'une sorte de dichotomie", a déclaré à l'AFP Rajendra Pachauri, dont l'organisation a reçu le Prix Nobel de la Paix 2007.

"D'un côté, les dirigeants du G8 se sont accordés pour viser cet objectif de réduire les émissions (de gaz à effet de serre) de 80% d'ici 2050 (pour les pays industrialisés) de façon à ce que la température n'excède pas une hausse de 2°C", a-t-il constaté.

"Mais de l'autre, ils n'ont pas pris en compte les prévisions du GIEC selon lesquelles, pour limiter la hausse à 2°C, nous devons faire en sorte que les émissions commencent à baisser en 2015", a-t-il rappelé.

"Ils auraient dû clairement énoncer ce qu'ils allaient faire pour réduire les émissions dans l'immédiat. Ils ne l'ont pas fait. Je constate que le fossé n'a pas été comblé", a regretté M. Pachauri, joint par téléphone à Venise, où les scientifiques du GIEC étaient réunis cette semaine pour établir les contours de leur cinquième rapport, qui sera publié en 2013.

Le précédent rapport avait été présenté en 2007.

Les travaux du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat visent à éclairer la décision politique en matière de lutte contre le changement climatique.

Ils doivent notamment guider la négociation d'un nouvel accord mondial contre le réchauffement sous la tutelle de l'ONU, attendu en décembre à Copenhague.

M. Pachauri a rejeté les critiques selon lesquelles le délai entre les deux rapports, six ans, était trop long alors que, pour certains experts, le climat se dégrade plus rapidement qu'estimé dans le rapport de 2007.

"Tout ce qui a été dit dans le 4e rapport d'évaluation reste valable", a-t-il remarqué.

"Il nous faut extraire un point de vue équilibré et global de l'ensemble de la littérature (scientifique) publiée sur le sujet. Il serait dangereux que le GIEC fonde son évaluation sur seulement un ou deux ans d'observations ou de recherches. On risquerait de rendre service aux sceptiques" du changement climatique, a-t-il estimé.

Source : AFP

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat : vous n’avez encore rien vu

Alerte rouge. Les spécialistes du climat reconnaissent ouvertement qu’un point de non retour est atteint. Ils appellent à une appellation rapide et générale pour éviter de dépasser le seuil "dangereux" des 2°C de réchauffement de la planète. En sommes-nous capables ?

Le premier est ex-vice-président des Etats-Unis et couronné d’un prix Nobel de la paix. Le second est climatologue. Le troisième est économiste. Leur point commun : ces trois personnalités – Al Gore, James Hansen et Nicholas Stern – tirent le signal d’alarme de toutes leurs forces. Car il semble aujourd’hui acquis que la machine climatique s’emballe. Le niveau des eaux monte au diapason du thermomètre et de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère.

On connaît le responsable. Si pendant quelques années, le doute a plané, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Le changement climatique est bien le fait de l’homme. Habitat, transport, production et agriculture, à travers leur lourde consommation d’énergies fossiles, sont les principales sources d’émission de gaz à effet de serre.

Libres de parler haut et fort

On connaît également les noms des principaux « pollueurs » : la Chine, les Etats-Unis et l’Union européenne crachent dans l’atmosphère 57 % du total mondial des gaz à effet de serre. Cela, alors que les deux tiers de l’humanité sont encore exclus du festin. La situation est-elle plus grave que ce que nous pensions ?

Nicholas Stern, James Hansen ou Al Gore ont un autre point commun : aucun d’entre eux ne détient de mandat électif. Leurs détracteurs diront donc que ces trois personnalités n’ont aucune légitimité démocratique. Mais n’ayant aucune échéance électorale devant eux, ces hommes jouissent précisément d’une plus grande liberté de parole et ont certainement une propension plus faible que d’autres à manier la langue de bois. N’est-ce pas un argument supplémentaire pour prêter grande attention à leurs avertissements ?

Source: http://www.terra-economica.info/Climat-vou...en-vu,4648.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: l'UE exige des efforts des pays en développement

L'Union européenne a exigé des engagements environnementaux clairs de la part des pays en développement avant de leur promettre en échange une aide financière, à l'approche des négociations de Copenhague sur le climat.

Les ministres européens de l'Environnement étaient réunis vendredi et samedi dans la station de montagne de Aare (centre de la Suède) pour peaufiner leur stratégie, à quatre mois et demi de l'échéance cruciale de la conférence internationale. Une étape de consultation avant un sommet des chefs d'Etat fin octobre, qui mettra entre les mains des Suédois un programme de négociation clair au nom de l'UE. "Nous aurons un plein mandat en octobre, mais en fonction de l'état des négociations (internationales) nous pourrions avoir des raisons d'attendre pour annoncer des chiffres", a averti le ministre suédois de l'Environnement, Andreas Carlgren.

L'aide à fournir aux pays pauvres (pour un développement économique peu polluant et une adaptation aux conséquences désastreuses du changement climatique) est l'un des grands enjeux des négociations de Copenhague, qui doivent déboucher sur un accord global au-delà de 2012. "Nous payons pour quelque chose. Nous devons voir en échange des contributions justes mises sur la table" de la part des pays en développement, a insisté M. Carlgren.

Une réduction de 30 % d'ici 2020

La promesse des Européens de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 30% d'ici à 2020 (par rapport à 1990) en cas d'accord international, est l'autre levier de pression de l'UE. En cas d'échec, les Européens se contenteront d'une réduction de 20%, soit le plus gros effort affiché au niveau mondial.

"Il faut attendre un peu, il n'est pas très habile de mettre tous ses as sur la table quand vous jouez au poker", admet le secrétaire d'Etat allemand à l'Environnement, Matthias Machnig, qui trouve néanmoins encore plus risqué de dévoiler son jeu à la dernière minute. "On ne peut pas attendre la veille au soir de Copenhague pour trouver un accord" financier, juge aussi son homologue britannique Ed Miliband, favorable à une décision pendant le sommet européen.

Répartir l'effort entre les pays de l'UE

Bruxelles a préconisé une participation de l'UE de l'ordre de 30 milliards d'euros. Il s'agira d'une aide "à deux chiffres", selon l'Allemagne. Reste que les Européens doivent mener en parallèle un autre débat financier non moins délicat. Leurs objectifs ambitieux en matière de réductions de CO2 doivent encore faire l'objet de tractations sur la façon de répartir l'effort entre eux.

"Cela sera décidé avant Copenhague", assure le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas. Ces marchandages à venir entre Européens pourraient surtout être du plus mauvais effet, au moment où l'UE se positionne comme un modèle climatique dans le monde. "Le paquet climat-énergie européen a entraîné une hausse immédiate de la facture énergétique du consommateur polonais", explique le ministre français de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo. "Si maintenant on passe de 20% à 30%, le coût pour la Pologne devient prohibitif sans un mécanisme de solidarité".

Source : RTBF Info

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le passage du Nord Est est pratiquement ouvert. La banquise est morte, vive l'océan !

La seule question d'intérêt dans cette histoire est de savoir si 2008 tiendra sa 2ème place face à 2009. De toute façon, il est très probable que la série macabre commencé en 2007 se poursuive, et que 2005 soit relégué au rang d'anachronisme archaïque.

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le niveau des océans montera de 7 à 82 cm d'ici 2100

Le niveau des océans pourrait s'élever de 7 à 82 cm, d'ici 2100, à cause du réchauffement climatique, selon une étude qui confirme globalement la fourchette de prévisions du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Les océans ne devraient donc pas voir leur niveau augmenter de plusieurs mètres d'ici 2100, comme certains scientifiques l'avaient craint, selon une nouvelle étude paraissant dans la revue scientifique Nature Geoscience.

Mais des inondations plus fréquentes sont à redouter dans certaines régions du monde, notamment les deltas, selon Mark Siddall (Université de Bristol en Grande-Bretagne) qui a dirigé ces travaux.

"Une hausse de 50 cm serait très dangereuse pour le Bangladesh, et pour toutes les régions situées à basse altitude. Et 50 cm, c'est une moyenne, localement, la hausse pourrait atteindre un mètre, voire plus", met-il en garde.

Dans un rapport publié en 2007, les experts du GIEC avaient prédit une augmentation du niveau des océans de 18 à 59 cm, voire jusqu'à 76 cm si l'on tient compte de la fonte des glaciers et banquises, selon des scénarios prévoyant une hausse des températures de 1,1 à 6,4 degrés d'ici 2100.

Coraux fossiles

Le réchauffement de l'eau de mer suffit à augmenter son volume, même sans inclure la fonte des glaces dont le seul impact, sur la hausse du niveau des océans, a été estimé à 17 cm par les experts du GIEC.

L'équipe de Mark Siddall s'est servi de données fournies par les coraux fossiles et les carottes de glace (échantillon retiré des calottes glaciaires) pour modéliser l'évolution du niveau des mers au cours des 22.000 dernières années.

Les chercheurs aboutissent à des résultats similaires à ceux du GIEC, tout en utilisant une approche différente, "ce qui renforce la confiance avec laquelle on peut interpréter les résultats du GIEC", souligne Mark Siddall.

"Notre modèle indique que l'impact sur le niveau des mers du réchauffement au 20ème siècle se poursuivra pendant de nombreux siècles à l'avenir. Et constituera par conséquent une importante composante du changement climatique", conclut-il.

Source : RTBF Info

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le passage du Nord Est est pratiquement ouvert. La banquise est morte, vive l'océan !

La seule question d'intérêt dans cette histoire est de savoir si 2008 tiendra sa 2ème place face à 2009. De toute façon, il est très probable que la série macabre commencé en 2007 se poursuive, et que 2005 soit relégué au rang d'anachronisme archaïque.

Ouais ... Sur IC, on parle bien d'un seuil franchi en 2007. Malgré un englacement assez fort, les débacles sont toujours aussi impressionnantes, sans doute dûes à une couche de glace moins épaisse. Le jour où on partira d'une base moins froide en hiver, ca va pêter mon colonel !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est ce qui m'inquiète le plus. Cela va que 2008 et 2009 étaient parti d'assez "haut", mais les rythmes de fontes sont ahurissant. Le seuil franchi en 2007 continue à peser lourdement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Changement climatique, prétexte pour de nouvelles interventions militaires Américaines ?

Le futur changement climatique pourrait forcer des interventions militaires Américaines à l'étranger, Washington indique qu'il doit intervenir pour défendre les structures de pouvoirs les plus gravement atteintes par le changement climatique.

Les répercussions des changements climatiques, comme les mouvements migratoires et les pandémies pourraient déclencher des conflits qui pourraient affaiblir les gouvernements locaux rendant nécessaires de ce fait des interventions militaires Américaines, a indiqué Samedi le New York Times citant des sources militaires et des services secrets.

Les personnes interrogées ont exprimé leurs préoccupations concernant les «mouvements terroristes» et les déstabilisations régionales qui peuvent s’en suivre. Le quotidien déclare que ces changements pourraient faire de « l’Afrique Subsaharienne, du Moyen-Orient, de l’Asie du sud et du Asie du Sud-est » de nouveaux points chauds.

« L’impact du changement climatique sur les questions de sécurité et de géopolitique occupe une place centrale dans les préoccupations du Département d'Etat et du Bureau en charge du Climat, » a déclaré Peter Ogden, chef d’équipe de Todd Stern, le négociateur en chef du Département d'Etat au climat.

« J’ai évoqué cet argument il y a déjà un certain nombre d'années…, mais cela n'a pas suscité l’intérêt parce que beaucoup de personnes n'avaient pas fait les liens nécessaires, » a déclaré le Sénateur John Kerry, un partisan du courant principal sur les questions climatiques pour le Gouvernement Américain.

Il a déclaré que les conflits dans le sud du Soudan étaient survenus en raison de la sécheresse dans le Darfour indiquant, « que ce genre de conflits va répéter à de nombreuses reprises et sur une échelle beaucoup plus grande.»

Ce problème a commencé à prendre une place centrale depuis l'année dernière, quand la Secrétaire d'Etat Américaine, Hillary Clinton, alors Sénateur de New York, et d'autres membres du Congrès ont souligné les implications stratégiques du changement climatique.

En même temps, le Conseil National du Renseignement, qui est en charge d’établir la liste des menaces éventuelles pouvant affecter les Etats-Unis, a évalué les effets supposés sur la Sécurité Nationale de ces éventuels changements climatiques.

« Les actions à mener en réponse à ces risques humanitaires potentielles peuvent de manière significative imposer le déploiement de troupes militaires Américaines et le soutien des structures de pouvoir en place, ayant pour résultat un dispositif d'alerte accentué et une diminution de la profondeur stratégique pour les opérations de combat, » a déclaré le Conseil des Renseignements National.

En conséquence, le Département de la Défense a envisagé un plan d'urgence comprenant « la mise en place de programmes élaborés de la Marine et de l'Armée de l'Air sur le climat et l’implication d'autres programmes de recherche gouvernementaux sur le climat au sein de la NASA et de l'Administration Océanique et Atmosphérique Nationale. »

Source: http://www.presstv.ir/detail.aspx?id=10291...ctionid=3510203

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le Vin français menacé par le réchauffement climatique

Le terroir vinicole français est menacé par le réchauffement climatique. Si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les vignes se déplaceront de 1000 km en dehors de leur limite actuelle. Il est temps d'agir, disent les professionnels du secteur.

Des professionnels du vin et de la gastronomie française poussent un cri d’alarme dans le journal Le Monde. Dans une tribune, 35 producteurs français de vin et plus de 50 cuisiniers, sommeliers, œnologues se joignent à Greenpeace pour expliquer que le réchauffement climatique menace les vignobles français. Les experts du GIEC (le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat) répètent qu’en cas de réchauffement supérieur à 2°C, les conséquences sur l’écosystème seront dramatiques.

La vigne est particulièrement sensible aux changements climatiques, qui créent des dérèglements de plus en plus graves: canicule en été, grêle, sécheresse ou nouvelles maladies. Les professionnels du vin expliquent que "si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les vignes se déplaceront de 1 000 km au-delà de leur limite traditionnelle d'ici à la fin du siècle: la viticulture sera confrontée à une remise en cause radicale. Les terroirs ne survivront pas".

Réduire d'au moins 40% les émissions de gaz

A quelques mois du sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague, ils invitent le monde politique à agir. Ils exigent "un accord ambitieux engageant les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici à 2020 et instaurant des mécanismes solides d'aide aux pays en développement".

Ils indiquent également qu’ils souhaitent montrer l’exemple et agir dans leurs vignes et leurs caves: "c'est d'abord orienter en profondeur nos pratiques viticoles vers le respect de la faune, macro ou microscopique, et de la flore aérienne et souterraine. Généralisées, ces pratiques contribueront à la préservation de la biodiversité et au renforcement de nos terroirs".

Source : RTBF Info

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Climat: les négociations de Bonn ajournées sur une situation de blocage

Après cinq jours de négociations, les représentants de 180 pays réunis cette semaine à Bonn pour préparer le traité post-Kyoto devant être ratifié en décembre à Copenhague ont ajourné vendredi leurs travaux sur une situation de blocage, avant de se retrouver le mois prochain en Thaïlande. Pour l'heure, l'Inde s'oppose aux Etats-Unis en réclamant l'interdiction de toute barrière douanière contre les pays qui refusent de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

Lors des discussions, l'Inde a proposé l'ajout au projet d'accord d'une clause empêchant toute action d'un pays contre les biens et services d'un autre sur la base de sa politique climatique.

Cette disposition semble principalement dirigée contre les Etats-Unis, où la Chambre des représentants a adopté un projet de loi prévoyant des sanctions contre les pays qui n'accepteraient pas de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Sénat doit également examiner un texte similaire.

Pour Shyam Saran, chef de la délégation indienne à Bonn, de telles mesures s'apparentent à du "protectionnisme sous étiquette verte" et ont compliqué les dernières négociations à Bonn. Les questions commerciales sont "étrangères à ce que nous essayons de construire ici, à savoir une réponse fruit d'une collaboration à un défi mondial extraordinaire", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Au-delà du différend entre l'Inde et les Etats-Unis, les discussions de Bonn ne semblent pas avoir fait bouger les positions sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre.

Signé en 1997, le protocole de Kyoto obligent 37 pays industrialisés à réduire de 5,2% d'ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, mais ne prévoit aucune contrainte pour les pays en développement.

Or, les pays les plus riches veulent que les économies émergentes, telles que la Chine et l'Inde, partagent le poids de ces exigences en acceptant au moins de ralentir la croissance de leurs émissions, s'ils ne peuvent les réduire. Mais celles-ci renâclent à s'engager précisément, affirmant avoir besoin de plusieurs milliards de dollars de dons de la communauté internationale pour adapter leurs modes de production aux nouvelles exigences climatiques. Et ainsi être en mesure de s'engager sur la scène internationale.

Autre élément de blocage, les pays les plus pauvres souhaitent que les plus industrialisés s'engagent à réduire de 40% leurs émissions en 2020 par rapport à 1990. Or, selon la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ces derniers ont seulement accepté, de manière agrégée, une fourchette de 15 à 21%. Un chiffre qui n'inclut par les Etats-Unis, parmi les plus gros pollueurs du monde, qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto mais affirment vouloir reconnaître le futur accord de Copenhague.

A quatre mois de la conférence de Copenhague, les associations de défense de l'environnement jugent donc que les négociations avancent trop lentement pour espérer parvenir à un accord correct en décembre.

"Le manque de volonté des pays industrialisés hypothèque les possibilités de conclusion d'un accord international à la hauteur des enjeux lors de la conférence de Copenhague en décembre prochain", a ainsi estimé vendredi Sébastien Genest, président de France Nature Environnement (FNE), évoquant une "situation de blocage dramatique".

Dans un communiqué, FNE juge que le sommet du G-20 en septembre à Pittsburgh (Etats-Unis) "sera le prochain rendez-vous crucial".

"Les pays industrialisés devront faire une annonce de financement pour aider les pays émergents et les pays les moins avancés à faire face au réchauffement climatique", explique l'association. "Si les sommes débloquées sont massives, on peut encore espérer que les discussions aboutissent sur un accord correct." AP

-------------

Communiqué de Presse FNE – Vendredi 14 août - A Bonn, inquiétudes accrues pour le climat

Depuis lundi 10 et jusqu’à ce soir, se tiennent à Bonn des discussions dites « informelles » dans le cadre des négociations internationales sur le climat. France Nature Environnement s’alarme de la situation actuelle, très inquiétante, alors que la conférence de Copenhague se tiendra en décembre prochain.

Les pays industrialisés ne s’engagent pas suffisamment pour espérer respecter l’objectif « maximum +2°C ». Le bureau exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques a rendu publique l’analyse des engagements annoncés par les pays développés jusqu’à présent. De manière agrégée, l’ensemble des pays industrialisés parviendrait à une réduction comprise entre 15 et 21% de leurs émissions en 2020 par rapport à 1990 dans le meilleur des cas. Ces chiffres n’incluent pas les Etats-Unis, qui feraient encore chuter la moyenne.

Ce constat est alarmant. D’après le GIEC, afin d’avoir une chance que le changement climatique ne dépasse pas +2°C en 2100, il faudrait notamment que les pays industrialisés réduisent leurs émissions de 25% à 40% d’ici 2020 par rapport à 1990 et que les émissions mondiales atteignent leur maximum d’ici 2015. Nous sommes à peine à la moitié de l’effort nécessaire de la part des pays industrialisés pour être dans les clous.

Ce constat n’est pas nouveau ! FNE a par exemple déjà mis en avant une étude scientifique publiée par la revue Nature [1] qui aboutit aux mêmes conclusions. Et parallèlement, les observations indiquent une accélération des changements climatiques.

Sébastien Genest, président de FNE, fait part de son inquiétude : « Cette situation de blocage est dramatique. Les dirigeants connaissent exactement les besoins pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, et malgré de beaux discours les négociations n’avancent pas. Chacun attend que l’autre fasse les efforts qu’il ne fait pas. C’est catastrophique.».

Une situation très inquiétante pour Copenhague

Le manque de volonté des pays industrialisés hypothèque les possibilités de conclusion d’un accord international à la hauteur des enjeux lors de la conférence de Copenhague en décembre prochain. Les pays émergents, tels la Chine et l’Inde, annoncent des mesures au plan national, mais ils exigent que les pays industrialisés agissent de manière suffisante (soit au moins 40% de réductions) avant de s’engager eux-mêmes sur la scène internationale.

Le sommet du G8 à Pittsburg sera le prochain rendez-vous crucial : les pays industrialisés devront faire une annonce de financement pour aider les pays émergents et les pays les moins avancés à faire face au réchauffement climatique. Si les sommes débloquées sont massives, on peut encore espérer que les discussions aboutissent sur un accord correct.

« Le climat du XXIème siècle se joue aujourd’hui. Plus que jamais, nos gouvernements doivent avoir du courage politique. Nous pouvons encore rêver d’annonces surprises de la part des pays industrialisés qui augmenteraient leurs efforts de réductions, débloquant ainsi les négociations. Mais pour l’instant, tout amène à être très pessimiste quant à l’avenir climatique du monde » conclut Arnaud Gossement, porte-parole de FNE.

[1] « Halfway to Copenhagen, no way to 2°C », J. Rogelj et al., in Nature Reports Climate Change, Vol 3, July 2009

Texte publié par l’UNFCC

http://unfccc.int/resource/docs/2009/awg8/eng/misc13a01.pdf

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La côte se prépare à la tempête du siècle

La Flandre prépare un vaste plan pour se protéger de « tempêtes millénaires », qui pourraient dévaster le littoral belge et inonder les terres sur une profondeur de 20 km.

Une fois tous les mille ans, seulement. Statistiquement, le risque n’est pas gras. Mais s’il se concrétise chez nous, il serait dévastateur. Jugez : le niveau de la mer monterait de 8 m au-dessus de la hauteur moyenne actuelle. Et il faudrait rajouter des vagues de 5 m. La plupart des défenses disposées le long de la côte belge ne résisteraient à ce qu’on appelle déjà « la tempête du siècle ». Celle-ci occasionnerait 2 à 3 milliards de dégâts et pourrait coûter la vie à 1.000, voire 4.000 personnes, estime l’Afdeling Kust de l’administration flamande. En arrière des digues et des dunes, le territoire flamand serait largement inondé sur une profondeur de 20 km. Les communes de Middelkerke, Ostende à partir de Raversijde et Wenduine, ainsi que tous les ports (Nieuport, Blankenberge, Ostende, Zeebruges) seraient submergées. D’autres subiraient de gros dégâts : La Panne, Saint-Idesbald, Coxyde, Westende, Blankenberge, Knokke-Heist… Près d’un demi-million de personnes habitent le long des 67 kilomètres que compte la côte belge.

Les images de la grande tempête de l’hiver 1953 parlent d’elles-mêmes (ci-contre). La force des vagues fut dévastatrice. Et encore, disent les connaisseurs, ce genre de déchaînement n’apparaît, statistiquement, qu’une fois tous les 250 ans. « Dans ces circonstances, les vagues peuvent atteindre une force incroyable et exercer, sur les digues, des impacts très importants, dit Jean Marchal, ingénieur à l’ULg. La mer du Nord n’est pas une mer facile. Elle produit des vagues assez raides, redoutables pour les ouvrages de protection. » En 1953, 1.800 personnes trouvèrent la mort aux Pays-Bas. Une dizaine en Belgique.

Certes, reconnaissent les experts, le risque de voir survenir « the big one » sur les côtes belges est faible. « Mais il est réel, rectifie-t-on à l’Unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM). Ce genre de tempête peut arriver demain. » A titre de comparaison, quelqu’un qui habiterait sur le littoral pendant 75 ans aurait une chance sur 13 d’assister à une super-tempête. Du côté flamand, on ne s’embarrasse en tout cas pas de considérations philosophiques. Le « Geïntegreerd Kustveiligheidsplan » a un objectif clair : protéger jusqu’en 2050 la côte belge contre une super-tempête millénaire. D’ici là, sous l’influence du réchauffement climatique, le niveau moyen de la mer du Nord aura monté de 30 cm, ont calculé les services néerlandais, autrement plus concernés que les Belges par la question. Trente centimètres, ce n’est pas rien.

Le « Master Plan » flamand ne sera finalisé qu’en 2010 et les travaux dureront jusqu’en 2015, mais les études préliminaires ont commencé il y a deux ans. « On a d’abord, identifié les zones sensibles, indique un ingénieur de l’Afdeling Kust. Il ne faut pas oublier qu’une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible. » La chaîne en question, ce sont les 38 kilomètres de digues, les centaines de brise-lames, les dunes, les jetées, les quais des ports, etc. Mais aussi les plages, dont la longueur et la forme ont une influence sur la dangerosité des flots. Celles-ci sont également exposées : on estime que 40 % de la côte sont victimes de l’érosion, 20 % profitent des alluvions et que 40 % sont relativement stables. En hiver, la mer arrache du sable – parfois en grandes quantités, lors des fortes tempêtes. En été, elle en apporte.

« Une étude préliminaire a pu montrer qu’un tiers du littoral est vulnérable », indique-t-on à la Région flamande. C’est d’abord là qu’il a fallu agir. La palette des actions est large. Il est loin le temps où seuls comptaient les ouvrages en dur. Trop de conséquences néfastes pour l’environnement, dit-on. « Le milieu côtier est très sensible à la moindre perturbation. Toute modification d’un côté se répercute immanquablement ailleurs. »

Depuis quelques années, pour assurer une meilleure protection des digues, les autorités travaillent au relèvement des plages dans les lieux les plus sensibles, comme Ostende, ville très avancée sur l’eau. « On ajoute du sable sur les plages, mais aussi dans l’eau en dessous du niveau de la marée basse pour casser les vagues », indique-t-on à l’UGMM. Entre 2007 et 2009, quelque 1.650.000 m3 de sable auront été ajoutés sur les plages belges. « Les quantités ne feront que s’accroître dans les prochaines années. »

Mais outre la création, dans l’arrière-pays, de zones inondables, on songe aussi à rehausser et à élargir les digues. Plus facile de les élargir d’ailleurs : la mesure plaît particulièrement au secteur Horeca et aux communes qui désirent valoriser le potentiel touristique des digues. En revanche, l’érection de murs (de 60 cm au minimum sur la digue jusqu’à 1,60 m dans les ports) n’est pas toujours bien acceptée. Quant aux barrages anti-tempêtes, leur coût pose problème.

Budget « a minima » : 300 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter les 900 millions du « Plan Sigma actualisé » destiné à protéger le bassin de l’Escaut maritime contre les débordements du fleuve en cas de tempête ou de grande marée.

Il est un autre projet dont le budget n’a en revanche pas été évalué. Présenté par six entreprises actives notamment dans le dragage, « Vlaamse Baaien 2100 » (les baies flamandes) consiste à rehausser les bancs de sable existants et à créer, devant les zones les plus fragiles, un chapelet d’îles artificielles sur lesquelles prendraient place réserves naturelles, parc à éoliennes, cités balnéaires et ports de plaisance. Les plans sont sur la table du gouvernement flamand. A l’UGMM, on les juge « un peu irréalistes ». Et l’on martèle : « Tout changement dans l’environnement a forcément un impact ailleurs. »

Source : Belga

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le passage du Nord Est est pratiquement ouvert. La banquise est morte, vive l'océan !

La seule question d'intérêt dans cette histoire est de savoir si 2008 tiendra sa 2ème place face à 2009. De toute façon, il est très probable que la série macabre commencé en 2007 se poursuive, et que 2005 soit relégué au rang d'anachronisme archaïque.

Allez, zou, l'area de banquise de 2009 est inférieur à celle de 2005, définitivement. Pour l'extent, il ne manque plus que 500 000 km². À moins d'une mauvaise surprise, 2009 sera donc troisième de la liste. Le passage du Nord Est ne peut encore être considéré comme ouvert à proprement parler, mais il est navigable. Pour celui du Nord Ouest, cela est plus délicat, mais d'ici Septembre, tout reste possible.

Modifié par paix

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On est bien parti pour être effectivement 3º plus basse extent alors que l'été fut frais :

AMSRE_Sea_Ice_Extent.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il me semble avoir vu un topic sur la calotte polaire mais je me permet douvrir un sujet concernant "le rechauffement climatique ainsi que ses conséquences" ; déja notable à léchelle mondiale. La Terre est en danger à cause de la race humaine et sans oublier quelle est aussi menaçée par lunivers météorites,taches solaire....

Mercredi, nous en avons eu la preuve de que ce réchauffement est réel; un morçeau de la banquise trois fois la taille de Paris cest détaché

Si cela continu, cest toute la calotte qui va fondre et la fonte fera montée la mer de quelques centimètres innondant des villes côtières sur son passage

Nous devons à tout prix réagir Dans le cas contraire nos enfants nous surnommeront "assassin"

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il me semble avoir vu un topic sur la calotte polaire mais je me permet douvrir un sujet concernant "le rechauffement climatique ainsi que ses conséquences" ; déja notable à léchelle mondiale. La Terre est en danger à cause de la race humaine et sans oublier quelle est aussi menaçée par lunivers météorites,taches solaire....

Mercredi, nous en avons eu la preuve de que ce réchauffement est réel; un morçeau de la banquise trois fois la taille de Paris cest détaché

Si cela continu, cest toute la calotte qui va fondre et la fonte fera montée la mer de quelques centimètres innondant des villes côtières sur son passage

Nous devons à tout prix réagir Dans le cas contraire nos enfants nous surnommeront "assassin"

Oh my God ! C'est un scenario pire que dans "Docs de choc" :huh:

'vais acheter un stock de Mars cette semaine. Il faut etre pret, on ne sait jamais... :whistling:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il me semble avoir vu un topic sur la calotte polaire mais je me permet douvrir un sujet concernant "le rechauffement climatique ainsi que ses conséquences" ; déja notable à léchelle mondiale. La Terre est en danger à cause de la race humaine et sans oublier quelle est aussi menaçée par lunivers météorites,taches solaire....

Mercredi, nous en avons eu la preuve de que ce réchauffement est réel; un morçeau de la banquise trois fois la taille de Paris cest détaché

Si cela continu, cest toute la calotte qui va fondre et la fonte fera montée la mer de quelques centimètres innondant des villes côtières sur son passage

Nous devons à tout prix réagir Dans le cas contraire nos enfants nous surnommeront "assassin"

Source ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La machine climatique est lancée, plus rien ne l'arrête, c'est l'apocalypse...

Je viens encore de lire un article qui me met hors de moi mais bon, à mon avis, je suis fou!

Voici l'article:

Fonte des glaces: le niveau des océans montera de plus d'un mètre

La fonte des glaces dans l'Arctique est beaucoup plus rapide que prévu, a affirmé le WWF dans un rapport. A la fin du siècle, le niveau des océans aura monté de plus d'un mètre et des inondations menacent un quart de la population mondiale.

Actuellement, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la planète dans son ensemble, constate un conseiller du WWF pour le changement climatique, dans ce rapport publié à Genève à l'occasion de la troisième conférence mondiale sur le climat.

Pour les experts réunis par le WWF, les observations faites dans l'Arctique montrent que le réchauffement de la planète est plus grave que prévu, y compris par rapport aux prévisions faites l'an dernier par le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC).

Source :http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20090902103636040172019048000_brf020.xml&associate=phf1028

A comparer avec ce graphique:

post-106-1251881650_thumb.png

Donc conclusion: l'Arctique se réchauffe mais la banquise se reconstitue depuis 2 ans...

De plus, ça fait 10 ans que la courbe des températures ne suit plus les scénarios du GIEC mais bon, ça, on en parle pas...

post-106-1251882525_thumb.jpg

Pour que tout débat scientifique évolue, il faut un débat et pas un matracage médiatique uniquement dans un sens...

Modifié par carlosjuan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×