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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

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Les dégâts sont si profonds maintenant qu'il est impensable de s'adapter simplement, de façon "douce". Du terrain devra être rendu aux mers, aux tropiques, et aux déserts.

À Norfolk, et pour d'autres villes côtières, ils ont compris que les sacs de sables n'étaient pas une solution, et l'idée d'abandonner purement et simplement du terrain est sur la table :

http://www.usatoday.com/story/news/nation/...coasts/3893825/

Et maintenant, l'UK se dit qu'il va sans doute être nécessaire d'abandonner du terrain aussi :

En espérant qu'en France, on finisse par se rendre compte que ce ne sont pas avec des sacs de sables qu'on luttera contre la hausse du niveau de la mer et les pluies violentes plus fréquentes...

Cà me fait un peu penser à quand on était gosse.

Qui dans son enfance n'a pas construit un chateau de sable face à la marée montante? Notre but était de le faire tenir le plus longtemps possible et pour çà, on usait du peu de connaissance technique qu'a un gamin de 7 ans: on creusait des tranchées autour du chateau, on batissait une muraille aussi. Et puis vient le moment où la mer était tellement haute qu'elle commencait à tout détruire, alors on tentait de reconstruire encore et encore, on gagnait du temps qui était de toute façon voué à être gaspillé car, au final, c'est quand même la mer qui gagnait.

En fait, la France se comporte comme nous quand on était gamin, elle nie le fait que l'augmentation du niveau de la mer (telle la marée) puisse détruire si facilement ses côtes (telle le chateau), du coup elle gaspille tous les moyens (du fric) dans une cause perdue.

Modifié par huymétéo

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Salut,

Paix :

"En 2013, le contenu en énergie des océans a traversé le plafond (littéralement d'ailleurs, ils vont avoir besoin d'un autre graphique à la NOAA...) :

....

Et le niveau de la mer continue alors à monter en toute logique :

...."

Question : est-ce que cela ne va pas entrainer plus de vapeur dans l'atmosphère et partant un régime de pluie plus soutenu ?

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Si probablement ;) En 2013, l'humidité spécifique, à 1000 hPa ou à 850 hPa, a atteint sa troisième plus forte valeur. On ne trouve devant, que les années El Nino 1998 et 2010...

4w08.jpg

J'ai coupé les données à 1971 car avant la Reanalysis est biaisé par le manque d'observations. Ceci dit, tant au niveau 850 hPa (l'axe de droite) qu'au niveau 1000 hPa, l'humidité spécifique a été très élevée. Or l'humidité dans l'atmosphère est essentiellement dû à l'évaporation de la masse des océans. Si l'énergie disponible dans l'océan augmente, cela favorise une hausse de la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère.

Ce n'est pas nécessairement en rapport direct, mais la NOAA a revu les chiffres de la concentration en CO2 de l'atmosphère. Précédemment, il avait fait état que 2013 avait provisoirement la troisième plus forte hausse. C'est en fait bien pire que cela... En tenant compte des données de Janvier, la hausse a été en réalité la plus forte qui soit... une dernière mise à jour sera faite en Mars, mais elle n'altérera probablement pas le résultat. Il s'agit plus d'un affinage. En graphique :

oqd4.jpg

Cela fait mal...

Et là où cela fait vraiment mal, c'est que 2013 est une année ENSO neutre borderline La Nina... C'est ce genre d'indicateurs moins médiatiques que la température, comme l'humidité spécifique, l'OHC, ou le CO2, qu'on se rend compte du caractère extrême de 2013. Tout cela avec un Pacifique froid.

Le bilan (très) provisoire de 2013 indique une croissance des émissions de 2.1%, ce qui permet d'estimer que nous avons émis 9.9 Gt de carbone l'année dernière. En tenant compte en plus de la déforestation (je n'ai aucun chiffre, même provisoire, j'ai juste grassement extrapolé 2012), nous avons du émettre en tout 10.8 Gt de carbone, plus ou moins un bon paquet de 0.1 Gt.

Sachant que 2.95 ppm de CO2 représente 6.25 Gt de carbone, cela signifie que pratiquement 60% des émissions sont restés en l'air ! Idem, pour une année qui n'est pas censé être en phase El Nino, c'est très haut. Cela renforce les craintes que les puits de carbone (puits terrestre essentiellement) soient en train de saturer et de ne plus en pouvoir d'absorber tant de CO2.

L'airborne fraction, mesure ainsi la part de CO2 émis qui reste dans l'atmosphère. Plus ce chiffre est élevé, plus cela sent le cochon grillé (et pas qu'au figuré...) :

hx3z.jpg

Et si on s'amuse comme pour les T à trier en fonction de la phase ENSO :

2dkl.jpg

L'année 2013 pète le plafond... C'est l'airborne fraction la plus élevée pour une année non El Nino. Il y a d'ailleurs très peu d'année qui ont fait mieux, à savoir : 1987, 1998, 1979, 1988, 1977 et 2002.

La difficulté de ce genre d'exercice, est de connaitre avec assez de précisions nos propres émissions. Si pour les émissions par combustion de combustibles les estimations sont bonnes, pour la part dû à la déforestation cela reste beaucoup plus approximatif. C'est pour cela que détecter un réel affaiblissement des puits est difficile, mais ce n'est pas excessivement hardi. Des études qui partent directement du puits terrestre montre qu'il supporte mal les événements de plus en plus extrêmes qui s'enchainent. Un sujet d'actualité d'ailleurs :

http://www.nature.com/ngeo/journal/v5/n8/full/ngeo1529.html

Durant la méga sécheresse de l'Ouest américain entre 2000 et 2004 (avec ce fameux Octobre 2003 où San Diego a eu très chaud, et bien plus au sens propre qu'au figuré...), le puits terrestre avait flageolé. Et cette année, avec la sécheresse qui persiste, certains commencent à parler à nouveau de méga sécheresse, possiblement pire que celle de 2000-2004...

L'humidité spécifique, la hausse de CO2, l'OHC,... sont des paramètres bien moins médiatiques que la température, mais ils sont tous aussi pertinent pour décrire l'état du système. Et de toute évidence, cela va de mal en pis malgré l'illusion entretenue par le WMO que 2013 n'est que la sixième la plus chaude.

P.S. : " l'illusion entretenue par le WMO que 2013" -> cela peut paraître peut être raide encore, mais à nouveau on bataille sur la température sans imposer une information sur d'autres paramètres. Sans forcément commencer à partir dans des délires physico mathématiques incompréhensible, masi l'OMM : http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press.../pr_983_fr.html arrive bien à parler de l'ENSO. Ce ne doit donc sans doute pas être compliqué de toucher un mot sur l'OHC, l'humidité, le CO2, ou autre... mais non, on se sent obligé de justifier à tout prix -voire même de s'excuser ? - que la T augmente à peine moins vite que prévu (et encore, faut avoir le pif collé sur l'écran pour le voir...). Quand nous commençons à nous faire imposer le théâtre des opérations, que nous sommes juste sur la défensive, c'est que c'est déjà foutu.

Modifié par paix

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Au sujet des profondes perturbations de la circulation atmosphérique cet Hiver, Kate sur son blog y a été franchement :

http://climatesight.org/2014/01/07/the-arctic-has-barfed/

Ce qui peut se traduire par : "L'arctique a dégeulé". Ce n'est sans doute pas très sexy comme terminologie, mais au moins c'est clair. J'ai déjà du le dire, mais je ne suis pas sûr en effet que parler de vortex polaire ait été la meilleure idée qu'a eu la NOAA. Le fait que l'énergie dégeule de partout dans le système, et tant qu'à faire autant dire les choses franchement.

Un autre post de Tamino montre que les températures montent toujours comme prévues :

http://tamino.wordpress.com/2014/01/30/glo...-1998-surprise/

post-3513-1391973531_thumb.jpg

L'argument est, à mon humble avis, le plus important qui soit. Si on s'amuse à tracer une série croissante au hasard :

post-3513-1391973862_thumb.jpg

Les neuf dixième du temps, la pente est négative. La moitié du temps, on est même sous la tendance. Et pourtant la série est à la hausse.... Alors pour le climat ce n'est pas aussi caricatural, mais le climat n'évoluera jamais de manière parfaitement régulière.

Outre le fait que la température est toujours significativement à la hausse depuis 1998 (cela ne se voit peut être pas comme cela, mais la probabilité d'une tendance négative est de seulement 15% environ ici...) :

post-3513-1391974171_thumb.png

Il est surtout vrai que les températures sont toujours strictement, absolument, dans le même canal haussier.

Sur un autre sujet, il y a cet argument foireux du "les météos ne savent aps prévoir le temps à 5j, alors comment ils peuvent prévoir à 100 ans ?" qui est ressorti. Le fait est qu'il convient de ne pas tout mélanger. Cela fait toujours sourire quand je le dis, mais il faut accepter qu'on sait prévoir le temps à 6 mois. On le sait, avec une grande confiance. Cet été en Belgique par exemple sera environ 12°C plus chaud que cet Hiver, avec des précipitations à peine plus faible. Cela peut sembler une bête évidence. Pour autant, c'est loin d'être le cas. L'espèce humaine a développé il y a 10 000 ans environ la pratique de l'agriculture. Et si depuis 10 000 ans on n'était pas capable de suivre le cycle saisonnier, pour savoir quand plantait, récoltait,... on serait vite revenu à la chasse et cueillette... Donc oui, on sait faire de la prévision à 6 mois, et depuis 10 000 ans au bas mot, et tant pis si cela fait sourire. Et la meilleure preuve de cet état de fait étant simplement que nous sommes tous bien vivant sur cette terre. Quand on dit que le climat se réchauffe avec la hausse de la concentration en CO2, on ne dit pas quelque chose de différent. Et on ne dit pas plus quelque chose de différent quand on lève le pif, qu'on voit un ciel dégagé, et qu'on dit que cette nuit il va geler.

Tout le monde comprend bien que ce n'est pas un printemps pourri qui empêchera l'Été d'arriver, que ce n'est pas une après-midi pourrie qui empêchera qu'il fasse encore plus froid la nuit, que... En 2011, de la mi mars à la mi mai la tendance était significativement négative de mémoire. Pour autant, est-ce quelqu'un s'est mis à douter que l'Été arriverait bien un jour ? Et tout les jours, on a la température qui va et vient, et qui pour autant vaille que vaille suit le cycle diurne (si il y en a un par contre ^^" en Belgique cela devient borderline en Déc / Jan :lol2: )

Pour le cycle saisonnier, c'est plus facile car il revient tout les ans. Pour le cycle diurne c'est plus facile, il revient tout les matins. On peut donc se contenter de compiler les données, et ainsi déduire ce qui pourra se passer dans 6 mois ou dans 12 heures. Pour le RC, cela peut aussi se faire. C'est appelé la paléoclimatologie. On fait la moyenne des réchauffements et refroidissements passés, et on en déduit ce qui se peut se passer.

Et que voit on ? Pour le RC, tout le monde préfère vénérer / pisser à la gueule des modèles suivant les affinités de chacun, en oubliant / saccageant -tjrs suivant les affinités de chacun- très (trop ...) souvent la paléoclimato'. Alors que pour le cycle saisonnier ou le cycle diurne cela fait rire tout le monde quand on sort les moyennes climatos pour dire à quoi ressemblera l'Été ou le lendemain. Schizophrénie collective ?

Le climat est un système fondamentalement déterministe. Le chaos, c'est bon pour ceux qui ont peur de la complexité. Le climat est déterministe. À même cause, même effet. Si le Soleil se lève un matin d'Été, il réchauffera vite l'ambiance. Et si on rajoute du CO2 dans l'atmosphère, cela réchauffe vite l'ambiance. Peu importante qu'à un instant, le thermomètre enregistre une baisse, même marquée (ce qui n'est même pas observé actuellement pour la T globale en plus...).

Après, bien sur, le fait est qu'avec les modèles on tente d'aller toujours plus loin dans les raffinements et d'augmenter notre capacité à prévoir. Maintenant, on fait même de la prévision d'ensemble à 48h, pour dire... Mais le climat reste déterministe, et cela fait 10 000 ans qu'on fait de la prévi saisonnière avec succès.

Modifié par paix

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La question à 100 balles, y aurait-t-il interférence du RC dans le tas ? :P Quand on voit la tension de surface du vent :

post-3513-1392061554_thumb.png

et le commentaire : "Not only is this acceleration of trade winds unprecedented, but it also far exceeds anything captured by climate models. Hence they have difficulty reproducing the recent slowdown in surface warming. The catch is that oscillations eventually change phases, so as England notes, the strengthened trade winds and faster rate of ocean heat accumulation are only temporary."

On peut se poser la question ^^ Comme dit ici : http://www.forums.meteobelgium.be/index.ph...st&p=475189 l'évolution climatique est sans précédent depuis au bas mot depuis 60 millions d'années. Le fait est qu'au milieu de cette évolution, on se retrouve avec un Pacifique dans des conditions "extrêmes". Cela fait un peu gros pour la coïncidence, et on peut se demander si le déséquilibre énergétique n'ai pas un peu "too much" pour que la Terre réagisse sans trop d'embardées.

L'évolution attendue de l'ENSO serait plutôt un affaiblissement de la cellule de Walker, et un affaiblissement de la cellule de Hadley avec extension vers le Nord. Les données paléoclimato's à ce sujet ne sont pas tout à fait unanime, mais pour le Pliocène par exemple, il y a un bon paquet d'articles en faveur de cette position :

http://scholar.google.fr/scholar?q=permane...mp;as_sdt=0%2C5

Et l'évolution attendue pour le cas qui nous concerne n'a pas de raison d'être différente a priori :

http://www.nature.com/nature/journal/v441/...ature04744.html

http://www.nature.com/ngeo/journal/v3/n6/abs/ngeo868.html

L'apparition récente d'une grosse PDO- fait donc quelque peut tâche :lol2: C'est là que cela devient délicat je pense, plus que sur la question de savoir si le climat se réchauffe. Il est évident que c'est le cas, même pour les températures. Le point est surtout que les scientifiques supposaient il y a encore peu que le RC commençait à déstabiliser l'ENSO :

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029...enticated=false

Est-ce-que les El Nino de 83 et 98, aidés par le RC, n'ont pas été "trop" violent "trop" tôt et que le Pacifique est encore dans la phase "gueule de bois" des lendemains de soirée trop arrosé ? (je suis en train de me boire un petit rhum à ce sujet tient :lol2: pas mauvais à vrai dire :P ) Est-ce-que la récurrence Nina est juste un "incident" passager ? De plus, cela semble peu crédible que le Pacifique puisse continuer la séance de gavage. Il y a un moment, très prosaïquement peut être mais quand même, la piscine chaude du Pacifique Ouest va bien finir par dégeuler.

Modifié par paix

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Salut,

.....

Est-ce-que les El Nino de 83 et 98, aidés par le RC, n'ont pas été "trop" violent "trop" tôt et que le Pacifique est encore dans la phase "gueule de bois" des lendemains de soirée trop arrosé ? (je suis en train de me boire un petit rhum à ce sujet tient :lol2: pas mauvais à vrai dire :P ) Est-ce-que la récurrence Nina est juste un "incident" passager ? De plus, cela semble peu crédible que le Pacifique puisse continuer la séance de gavage. Il y a un moment, très prosaïquement peut être mais quand même, la piscine chaude du Pacifique Ouest va bien finir par dégeuler.

A mettre en relation avec ceci : http://www.lemonde.fr/planete/article/2014...64112_3244.html ????

PS : a ta santé LOL

Modifié par Amateur

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A noter le méthane qui continue de bien augmenter sans que l'on ne sache trop pourquoi :

http://skepticalscience.com/methane-myster...rbon-brief.html

methane_nisbet-et-al-2014-_550x397.jpg

La libération de méthane due au dégel du permafrost est une piste connue mais bon, cela pourrait aussi venir d'ailleurs...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Relargage_du_...de_l%27Arctique

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Oui, ils en parlent dans l'article, mais ils disent :

But direct measurements of the overlying atmosphere don't appear to be registering more methane entering the atmosphere from Arctic waters. In fact, atmospheric concentrations of methane over the Arctic have closely tracked the global average since 2007, the new paper explains.

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Oui, ils en parlent dans l'article, mais ils disent :

But direct measurements of the overlying atmosphere don't appear to be registering more methane entering the atmosphere from Arctic waters. In fact, atmospheric concentrations of methane over the Arctic have closely tracked the global average since 2007, the new paper explains.

Sur le pourquoi une telle hausse des émissions, alors que l'économie globale n'est quand même pas dans un état très reluisant. La réponse réside toujours dans le charbon. C'est un combustible de qualité moindre, avec un rendement énergétique moindre. Par contre, il pollue de manière particulièrement efficace. La Chine se noie dans le smog, et les émissions de CO2 pètent le plafond. On arrive à suivre le scénario du RCP8.5, qui nous emmène au bas mot à +5°C en 2100. Enjoy...

Le fait est que nous sommes au niveau du pic de production de pétrole. Du coup, il y a un repli vers le charbon. Cela ne suffit pas à relancer la croissance (celui qui arrive à faire voler un avion au charbon, il peut faire breveter....) mais au moins cela maintient cahin-caha l'économie mondiale. Le risque pour ce 21ème siècle, c'est de pouvoir maintenir des îlots de résilience centré sur le charbon. Adieu la planète... Tant qu'à faire autant se faire un effondrement rapidement. Je préfère encore cela à un biocide encore pire que l'extinction Permien Trias. Enfin bref, donc si on regarde les émissions par rapport aux scénarios prévus et par rapport au type de combustible :

post-3513-1392557135_thumb.jpg

Il est très clair que ce sont les combustibles solides qui ont provoqué l'envolée des émissions à partir de 2000. Et comme par hasard, qui s'est réveillé dans les années 2000 ? La Chine... Et la Chine, c'est le pays du charbon et du smog. En plus, les combustibles solides sont aussi utilisés par défaut là où il n'y a plus rien d'autre :

http://www.washingtonpost.com/world/asia_p...5267_story.html

On notera aussi que malgré les grandes messes climatiques annuelles, à Kyoto, København, Warszawa, Dubaï,... cela ne change rien à la trajectoire des émissions. Ce n'est qu'un spectacle pour l'illusion, pour faire croire qu'on fait quelque chose alors que rien n'ai fait.

Une relativement bonne nouvelle quand même, le taux de CO2 n'augmente pas tout à fait aussi vite que prévu :

post-3513-1392557513_thumb.jpg

Cependant la différence n'est pas franchement significative encore. De plus, comme dit, la fraction restante dans l'atmosphère tend à augmenter progressivement. Rien ne dit que nous n'allons pas très vite recoller la courbe du RCP8.5, le pire scénario. Et en attendant, sans même chercher à se faire peur, la réalité est que le CO2 ne disparait pas magiquement. Il y a un bon vieux truc qui s'appelle la conservation de la masse. Et pour le CO2, cela signifie que si le CO2 n'est pas dans l'Atmosphère, il est dans l'Océan. Et là, c'est la faune marine qui se fait passer à tabac du coup, indépendamment de toutes autres considérations sur la réalité de la hausse du CO2, la réalité de la hausse des T,...

http://www.desdemonadespair.net/2014/02/ma...ing-almost.html

Et pour bien terminer, le CH4 aussi aime fricoter avec le RCP8.5 :

post-3513-1392558155_thumb.jpg

aggi.fig2.png

Modifié par paix

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Guardian.jpg

The Guardian a lancer un gros titre sans précédent en réponse aux déluges exceptionnellement record qui ont inondé le Royaume-Uni : "Le changement climatique est dorénavant ici. Il pourrait conduire à un conflit mondial. Pourtant, les politiciens se chamaillent."

The Guardian a laissé une grande partie de leur page avant de Lord Nicholas Stern, auteur du célèbre rapport de 2006 sur l'économie du changement climatique. Il commence franchement :

Les précipitations et les ondes de tempête records qui ont provoqué des inondations au Royaume-Uni sont un signe clair que nous subissons déjà les effets du changement climatique.

Stern dit qu'il y a "des arguments puissants pour arguer que cela [ce temps extrême sans précédent] fait partie d'une tendance." Non seulement la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée, mais "quatre des cinq années les plus humides enregistrées au Royaume-Uni ont eu lieu à partir de l'année 2000."

Le scientifique en chef du MetOffice ( l'IRM local ) du Royaume-Uni, Dame Julia Slingo a déclaré plus tôt cette semaine que le pays connaissait la "période de précipitations la plus exceptionnelle en 248 ans." Elle a expliqué que "tout porte à croire qu'il y ai un lien avec le changement climatique", et "il n'y a aucune preuve à l'encontre du principe de base qu'un monde plus chaud conduira à des événements de pluie quotidiens et horaires plus intenses."

BBW1.jpg

Comme le souligne Stern, "Une atmosphère plus chaude contient plus d'eau. Ajoutez à cela l'augmentation du niveau de la mer, en particulier le long de la Manche, qui provoque des ondes de tempête plus importantes, et il est clair que le risque d'inondations au Royaume-Uni est en hausse."

Cette couverture et ce titre du britannique The Guardian rappelle étrangement la célèbre couverture post-Sandy du Bloomberg (N.D.T. Ce n'est pas pour insister, mais tonton Bloomberg, maire de NYC de son état, n'a rien d'un écolo révolutionnaire, et son entreprise pas vraiment non plus...), "C'est le réchauffement global, abruti." Encore une fois, l'élévation du niveau de la mer aggrave les ondes de tempêtes qui frappent les États-Unis, et si la pollution au carbone n'est pas réduite bientôt, nous verrons des ondes de tempêtes du niveau de Sandy chaque année d'ici un demi-siècle.

La littérature sur le lien entre climat et déluge ne ​​pouvait pas être plus fort (voir une revue des articles ici). En 2011, la revue Nature a publié deux études fondamentales sur cette connexion. Le premier, "Contribution anthropique à des précipitations extrêmes plus intenses" (enregistrement requis), a constaté que "l'augmentation anthropique de l'effet de serre a contribué à l'intensification observé des fortes précipitations" pour la plupart de l'hémisphère Nord. Plus inquiétant, il a également constaté que "les effets des changements dans les précipitations extrêmes, peuvent être sous-estimées parce que les modèles semblent sous-estimer l'augmentation observée des fortes précipitations avec le réchauffement."

Le deuxième article a étudié "l'automne le plus humide en Angleterre et au Pays de Galles depuis le début des relevés en 1766." Cette étude a conclu, "il est très probable que les émissions anthropiques mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté considérablement le risque de survenue des inondations en Angleterre et au Pays de Galles durant l'automne 2000." En fait, l'étude a révélé que "dans neuf cas sur dix de nos résultats du modèle indiquent que les émissions de gaz à effet de serre d'origine anthropique du XXe siècle ont augmenté le risque d'inondations survenus en Angleterre et au Pays de Galles à l'automne 2000 par plus de 20%, et dans deux des trois cas de plus de 90% ".

Malheureusement, la science du climat indique clairement que les zones humides de la planète vont obtenir beaucoup plus humide, tandis que les zones sèches vont devenir beaucoup plus sèche. Lord Stern explique ce qui se produira inévitablement si nous continuons notre inaction et laissons les températures mondiales augmentaient de 7°F ( 4°C ) ou plus à la fin de siècle :

Le passage à un tel monde pourrait provoquer des migrations massives de centaines de millions de personnes depuis les zones les plus touchées. Cela conduirait à des conflits et des guerres, non à la paix et la prospérité.

Stern recommande que le Royaume-Uni "mette en œuvre un prix fort sur la pollution de gaz à effet de serre dans l'économie... Il est essentiel que le gouvernement saisisse cette occasion pour favoriser la vague de développement de technologies à faibles émissions de carbone et d'innovations qui stimuleront la croissance économique et éviteront les risques énormes d'un changement climatique non géré."

Le temps est venu d'agir.

Et l'article du Guardian :

http://www.theguardian.com/environment/201...n-us-lord-stern

( c'était plus court de traduire le truc de Joe Romm :blush: )

Et ce qu'en disent les copains : http://previsionsmeteobelgique.blogspot.fr...waterworld.html

Modifié par paix

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Pour reprendre un peu au sujet des émissions. Ce papier en 2012 :

http://www.nature.com/ngeo/journal/v5/n10/full/ngeo1573.html

montrait que la rétroaction du cycle de carbone serait probablement positive et n'allait pas aider. Un autre papier en 2013 était sorti pour appuyer ses conclusions :

http://climate.uvic.ca/people/ahmacd/Publi...allEtAl2013.pdf

En fait pour le cycle du carbone il y a deux grands puits, l'hydrosphère et la biosphère. Les Océans captent du CO2 par dissolution, ce qui posent le problème de l'acidification des mers. Et la biosphère captent du CO2 par la respiration. C'est là que les négateurs sortent la théorie que le CO2 est de la nourriture pour plantes et que plus de CO2 implique un monde vert pétant et que tout se passera bien.

Il y a pour la biosphère déjà une limitation. Les études montrent de plus en plus que les sécheresses à répétition (2000-2004 dans l'Ouest US, 2003 en Europe, 2005 et 2010 en Amazonie) ne font pas que du bien et que l'état de la biosphère ne dépend pas que du CO2. C'est peut être très prosaïque mais une plante sans eau finira toujours par clamser, même si on lui donne 10 000 ppm de CO2...

Pour l'océan, la hausse de la dissolution du CO2 détruit toute vie marine indépendamment de toutes autres considérations, et cette remarque seule devrait justifier de l'arrêt des émissions de CO2, mais c'est pareil tout le monde s'en fout. Le RC nous affecte sans doute plus immédiatement que l'acidification des océans ; mais quand la biodiversité marine et toute les chaines trophiques liées (si plus de poiscailles, plus de mouettes. Mais si plus de mouettes que vont devenir les prédateurs des mouettes, genre les chats, mustélidés, oiseaux de proies et que sais-je encore ? ) se seront effondrée, se sera un peu tard pour se poser des questions.

Pour la concentration en CO2 de l'atmosphère, elle est donc une balance entre nos émissions, et l'absorption par les océans et la biosphère. On émet actuellement environ 10 Gt de carbone. Environ 25% soit 2.5 Gt de carbone part dans l'Océan. Environ 25% soit 2.5Gt de carbone part dans la Biosphère. Et le reste, 5 Gt de carbone environ, reste en l'air. Ce qui fait environ 2.4 ppm de CO2 ( 1 Gt de C c'est 0.47 ppm ).

Toutes les données sont ici :

http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/meth_reg.html

Et le fichier XLSX est ici même :

http://cdiac.ornl.gov/ftp/Global_Carbon_Pr..._2013_v1.3.xlsx

Avec le graphique qui va bien :

xwaj.jpg

En gris les émissions dû aux combustibles fossiles et cimenteries. En jaune, les émissions dû à la modification de l'occupation des sols (déboisement notamment). En vert l'absorption par la Biosphère. Elle est très variable et dépend beaucoup des conditions climatiques. Sur les événements El Nino de 87 et 98, les terres sont même devenues des sources nettes (en 97-98 on avait enchainé, avec des incendies gigantesques dans le Sud Est asiatique, une sécheresse record -pour l'époque...- en Amazonie, etc... ). En bleu foncé l’absorption par les Océans (elle est calculé par différence algébrique, c'est donc le "restant" même si de notre point de vue le "restant" c'est plutôt ce qui part dans l'atmosphère). Et donc en bleu clair ce qui reste dans l'atmosphère.

L’absorption par l'Océan est essentiellement piloté par sa température et la pression partielle de CO2. Puisque l'Océan met du temps à se réchauffer il pourra encore absorber pendant un bon moment avant d'entrer en équilibre avec la concentration en CO2.

En théorie, si on coupe les émissions de CO2, l'Océan continuera son travail d'absorption. Au bout de quelques siècles le taux de CO2 sera donc retombé, pas nécessairement au niveau du préindustriel mais en tout cas bien plus bas. Ceci, c'est la théorie bisounours du GIEC, tout est beau et tout va bien. En pratique...

Il y a un autre facteur à prendre en compte qui est l'émission massive de gaz autre que le CO2. Et même de gaz qui sont en dehors de tout cycle, comme les CFC et HFC. Pour les HFC, l'EIA les appelle même des "super gaz à effet de serre" : http://eia-global.org/campaigns/hfcs-super-greenhouse-gases/

Ce sont des molécules qui n'ont jamais existé auparavant sur Terre. Leurs éliminations est donc excessivement lentes, et leur efficacité est immense à capter le rayonnement IR.

On suppose, à la grosse louche, que les aérosols masquent l'effet de serre de ces GES autres que le CO2. Il s'agit du CH4 et N2O pour les molécules pré existantes, et des CFC et HCF pour els nouveaux venus. Avec le CO2 seul, nous avons un réchauffement de 1.2°C à 1.3°C - soit 1.9 W/m² - par rapport au préindustriel. Actuellement, seulement 0.8°C à 0.9°C ont été réalisé - soit environ 1.2 W/m² équivalent à 350 ppm environ de CO2 -. Les aérosols donnent environ -0.6°C, compensant les environ +0.6° des autre GES -soit environ 1 W/m² -. Le réchauffement à attendre sans les aérosols et donc de 1.8°C environ -soit environ 2.9 W/M² ou 475 ppm de CO2 -.

Si nous arrêtons toutes les émissions, la température devrait donc bondir de 0.6° puis le taux de CO2 et CH4 diminuant inexorablement, la T revient vers un équilibre transitoire équivalent à un scénario sans aérosols. C'est donc cela la théorie du GIEC, en bleu et gris :

post-3513-1394028720_thumb.png

En orange, c'est la théorie des émissions constantes, qui ai un peu près tout sauf crédible.

Le problème, c'est que sur Terre il y a de puissantes rétroactions négatives qui sont souvent négligés. Et en premier lieu les rétroactions du cycle du C. Si la température augmente à cause de gaz autre que le CO2 cela aura deux conséquences. D'une part, le permafrost commencera à fondre, relâchant des GES. Et d'autre part, l'Océan sera complétement inutile vu que son job c'est absorber le CO2, pas les autres gaz. Cela provoquera donc inévitablement une boucle de rétroaction positive si le forçage des GES est suffisant pour déstabiliser le permafrost plus vite que l'Océan ne peut absorber ce qui aura été libéré. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes probablement largement au delà du point de déclenchement de cette boucle de rétroaction...

De ce papier datant de l'année dernière :

http://climate.uvic.ca/people/ahmacd/Publi...allEtAl2013.pdf

post-3513-1394029152_thumb.png

Il y a cette figure qui illustre l'équilibre de la concentration en CO2. En bleu, c'est la version tout va bien du GIEC, ie. sans rétroaction positive du cycle du carbone. La pression partielle en CO2 finit par descendre gentiment. En vert, c'est la concentration de CO2 avec le forçage un peu près nécessaire pour équilibrer le CO2. En rouge, c'est le scénario d'un forçage important des gaz autre que le CO2, à 2W/m². Le dégel du permafrost dépasse alors la capacité d'absorption de l'Océan, et du CO2 reste alors en l'air.

Il faut donc un forçage de 0.6 W/m² environ pour équilibrer le CO2. Sachant qu'actuellement nous sommes à 1 W/m² environ, en hausse constante et vigoureuse, il y a donc peu de chances de voir un scénario du GIEC se réalisait. Avec le forçage actuel des GES autres que le CO2, il y a possibilité d'augmenter la concentration en CO2 de qqs ppm à qqs dizaines de ppm même après l'arrêt des émissions.

De plus, il ne faut pas oublier que le Miocène a connu un climat plus chaud de 5°C environ avec une concentration en CO2 de l'ordre de 450 à 500 ppm. Si le climat se réchauffe suffisamment pour faire agir des rétroactions lentes comme la fonte de l'Antarctique, il n'y a aucun espoir que la température cesse d'augmenter même après l'arrêt des émissions.

Pour notre situation actuelle, avec des émissions cumulées de 640 Gt de C (on est à 580 Gt de C actuellement : http://trillionthtonne.org/ ) et un forçage des GES autre que le CO2 de 0.95 W/m², l'article estime que le pic de CO2 sera de 460 ppm dans les années 2250. Cela laisse donc du temps pour subir le RC...

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La NASA se met à parler aussi d'effondrement de notre civilisation. Plus exactement, une nouvelle étude en partie financée par la NASA a remis en équation notre environnement et arrive à la même conclusion que "Limits to the growth". Nous avions déjà parler ici même d'un modèle simplifié d'équilibre :

http://www.forums.meteobelgium.be/index.ph...mp;#entry469528

http://climatedata.forumactif.org/t370-eco...u-modele-actuel

Le lien vers l'étude est ici :

http://www.atmos.umd.edu/~ekalnay/pubs/lya...ubmission-2.pdf

Je ne vais pas tt vous traduire mais certaines figures rappelleront à l'évidence celles de "Limits to the growth" et de mon machin de l'homme, la pioche, et les bordels :P

post-3513-1395185584_thumb.jpg

Et de quelques modélisations disponible ici et là sur Internet :

http://cassandralegacy.blogspot.fr/2011/08...f-collapse.html

http://www.2052.info

Je n'ai pas encore tout lu, mais il ne semble pas que l'étude apporte beaucoup plus que les précédents du genre. Elle analyse les effets de la richesse sur la formation d'une élite oisive, vivant des rentes, et d'une majorité qui trime. Toutes similitudes avec la situation actuelle n'étant sans doute pas fortuite... Sinon, sur le fond, cela semble rester proche des conclusions de "Limits to the growth".

Le point surtout est que l'étude est financé par la NASA, ce qui revient à un approbation tacite de la NASA. Tout le monde en parle sur le mode "une étude de la NASA" ou "une étude financée par la NASA", et les mecs devaient bien se douter que le nom de l'institution serait ainsi affiché de toute façon :

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/03/...a-civilisation/

http://www.ara.cat/societat/estudi-nasa-ci...1103289850.html

On peut donc considérer que la NASA n'est pas tout à fait contre admettre l'idée que notre histoire commune puisse finir dans le sang et les larmes très rapidement.

D'ailleurs aux USA certains s'inquiètent sérieusement des risques que font peser le changement climatique sur la sécurité du pays :

http://americansecurityproject.org

Pour être plus concret, la famine menace toujours. Avec la Californie, le Texas, et le Sud Est du Brésil à sec, la situation du secteur agricole mondiale en général n'est pas joyeux. Aux USA c'est catastrophique. Le cheptel US est au plus bas depuis les années 50 !!! Près de 60 années de développement balayé en 7 ans. Et même en 3 ans essentiellement, entre 2012 et 2014 :

http://www.bloomberg.com/news/2014-02-10/c...cuts-herds.html

"The total U.S. cattle herd totaled 87.7 million head, the lowest since 1951, marking the seventh straight year of contraction because of high feed costs and recurring droughts in Texas, the largest producer."

http://www.jsonline.com/business/drought-s...-248256871.html

Sachant que 2014 ne fait que commencer et qu'au mieux, cela ne fera qu'empirer (au pire, vaut mieux ne même pas imaginer). Elle est belle la première puissance mondiale.

http://online.wsj.com/news/articles/SB1000...1778530606.html

Du coup, on arrive à des aberrations sans nom :

http://thinkprogress.org/climate/2014/03/1...ucking-drought/

Nous foutons l'environnement en vrac, du coup pour rattraper nos conneries, nous foutons encore plus l'environnement en vrac. Pauvres saumons...

Et une nouvelle étude confirme encore un peu plus que les rendements des cultures (crop yields) vont être affecté négativement par le réchauffement. Et que les rendements deviendront plus variables, suivant les errances de la météo. Ce qui tendra encore plus la situation puisque la chaîne alimentaire mondiale est déjà bien tendue et supporte mal les fluctuations.

http://phys.org/news/2014-03-climate-crop-...er-thought.html

D'ailleurs, une autre étude ne fait que là aussi que confirmer -c'est une répétition, mais c'est bien le mot, confirmer- que la météo est de plus en plus erratiques :

http://www.nature.com/nclimate/journal/v4/...limate2145.html

Si la température globale a récemment un peu ralenti le rythme de hausse, les anomalies des extrêmes s'envolent, et l'année 2010 broie tout les précédents. Le climat stable qu'a connu l'humanité depuis 8 000 ans et qui a puissamment favorisé l'émergence de l'agriculture n'est plus. Ce qui ne fera jamais que confirmer (et oui, encore confirmer) d'autres études qui montrent à chaque fois que la météo au niveau global devient de plus en plus extrême :

https://www.skepticalscience.com/Summary-of...n-Nov-2011.html

Toutes les études pointent dans la même direction.

Mais le pire c'est encore cette nouvelle :

http://www.theguardian.com/world/2014/feb/...nter-scientists

La Chine suffoque dans le smog. Du coup, la photosynthèse des plantes est mise à mal. La Chine pourrait essayer de contrôler un peu la pollution et arrêter le charbon à tout crin. Mais non, non. L'idée géniale est d'illuminer artificiellement les plantes avec des lampes...

Modifié par paix

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(...)

La Chine suffoque dans le smog. Du coup, la photosynthèse des plantes est mise à mal. La Chine pourrait essayer de contrôler un peu la pollution et arrêter le charbon à tout crin. Mais non, non. L'idée géniale est d'illuminer artificiellement les plantes avec des lampes...

:blink::blink:

Ca résume bien la fuite en avant malgré un des exemples évidents du serpent qui se mord la queue...

:huh:

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Salut Paix,

Dans ton post du 05/03, tu concluais par ceci :

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour notre situation actuelle, avec des émissions cumulées de 640 Gt de C (on est à 580 Gt de C actuellement : http://trillionthtonne.org/ ) et un forçage des GES autre que le CO2 de 0.95 W/m², l'article estime que le pic de CO2 sera de 460 ppm dans les années 2250. Cela laisse donc du temps pour subir le RC...

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Or en lisant ton dernier post, il semble qu'il y ait urgence.

Ou bien je n'ai pas bien compris : ....."Cela laisse donc du temps pour subir le RC... "

?????

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Salut Paix,

Dans ton post du 05/03, tu concluais par ceci :

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour notre situation actuelle, avec des émissions cumulées de 640 Gt de C (on est à 580 Gt de C actuellement : http://trillionthtonne.org/ ) et un forçage des GES autre que le CO2 de 0.95 W/m², l'article estime que le pic de CO2 sera de 460 ppm dans les années 2250. Cela laisse donc du temps pour subir le RC...

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Or en lisant ton dernier post, il semble qu'il y ait urgence.

Ou bien je n'ai pas bien compris : ....."Cela laisse donc du temps pour subir le RC... "

?????

Ca veut dire que même en diminuant les émissions de CO2, la concentration resterait longtemps élevée donc le climat va quand même continuer à se réchauffer. C'est une constatation, pas autre chose...

:whistling:

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Ca veut dire que même en diminuant les émissions de CO2, la concentration resterait longtemps élevée donc le climat va quand même continuer à se réchauffer. C'est une constatation, pas autre chose...

:whistling:

Merci :crying:

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Oui, c'est dans le sens de l'irréversibilité du RC. À la fin, l'Océan finira toujours par l'emporter et absorber le CO2, mais cela pourrait prendre des siècles avant que le taux de CO2 n'arrive à redescendre franchement. De plus, si le réchauffement est suffisant pour déstabiliser l'Antarctique, des nouvelles émissions de carbone de ce continent sont possiblement envisageable. Le chiffre cité montre qu'une fois que le seuil des 450 ppm sera approchés, on restera autour de ce niveau au moins jusqu'en 2300. Ce sont des chiffres d'une étude en particulier, mais qui recoupent ceux d'autres études (voir ici par exemple :

http://climatesight.org/2012/10/02/permafrost-projections/ )

Le point, c'est surtout qu'à notre échelle de temps on en a pris pour un bout de temps.

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Un mec m'avait demandé son avis au sujet de ce post trouvé sur un forum :

"Comme on peut le voir depuis les années 60 le niveau de CO2 augmente de plus en plus vite dans l'atmosphère sous une forme sinusoïdale. Comme on peut voir l'évolution de la température ne suit pas tellement celle du CO2 puisque de de 1976 à 1998 la température a augmenté comme le CO2 mais sans s'accélérer et voilà que de 1998 à 2013 la température a ralenti voir c'est stabilisée alors que le CO2 continu ça route en s'accélérant."

post-3513-1395431202_thumb.jpg

Le problème c'est que le graphique n'est pas, mais alors pas du tout à l'échelle.

En effet, on peut estimer assez facilement le facteur d'échelle entre le CO2 et la T. Les données annuelles du CO2 pour Mauna Loa sont ici :

ftp://aftp.cmdl.noaa.gov/products/trends/...annmean_mlo.txt

(c'est un site ftp par contre, suivant votre connexion cela peut poser problème pour certains qui se connectent depuis certains réseaux, notamment publics)

Du site de l'ESRL :

http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/index.html

D'ailleurs, au passage, Mauna Loa vient de nouveau de passer les 400 ppm.

Les valeurs annuelles en 1960 et 2013 sont respectivement de 316.91 ppm et 396.48 ppm. La formule approchée pour calculer le forçage radiatif du CO2 est données ici :

http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

Dans la table 1. Elle est :

F = 5.35 * log ( p1 / p0 )

Elle n'a pas de justification particulière, si ce n'est qu'elle marche bien. Dans les modèles climatiques, cette formule n'est pas utilisé, ce sont les lois du rayonnement qui sont appliquées. C'est comme le vent géostrophique, cela n'existe pas, et pourtant cela donne des résultats qui sont plutôt bon :

http://www.forums.meteobelgium.be/index.ph...mp;#entry469174

Mais là aussi, aucun modèle ne fera du calcul géostrophique... Ici c'est un peu différent, c'est une formule empirique, mais sinon c'est pareil. C'est pour faire des calculs plutôt bon sans se prendre la tête avec 15 000 lignes de codes. Donc pour le cas qui nous intéresse :

F = 5.35 * log( 396.48 / 316.91 )

F = 1.20 W/m²

Le CO2 a forcé pour 1.20 W/m² environ depuis 1960. Cependant, cela ne nous fait pas encore une variation de température. Il faut tenir compte de la sensibilité du climat. Il y a eu ce fameux chiffre de 3°C souvent entendu. Cependant, c'est 3°C à l'équilibre... Or de toute évidence le climat n'est pas à l'équilibre. En régime transitoire, la sensibilité est plutôt de 1.8°C environ. Ce qui fait en unité du système international 0.48°C / W/m². Donc :

dT = F * 0.48

dT = 0.576°C

De plus la variation de concentration est :

dV = 396.48 - 316.91

dV = 79.57

Donc le CO2 a varié de 79.57 ppm, ce qui aurait du forcer 0.576°C. Cela fait un facteur de mise à l'échelle de :

f = 0.072

De plus, il faut aligner le CO2 par rapport à la température. Si on retire 316 à la série, elle passera par zéro en 1960.

Je vais aussi changer la série de T car l'HadCRUT3 n'est plus valable. Je prendrais l'HadCRUT4. En plus, il passe par zéro en 1960, cela évitera de calculer l'ordonné à l'origine du CO2 :lol: En tout cas, c'est aussi là qu'on voit que le mec qui a produit ce graphe ne maitrise pas la question. L'HadCRUT3 n'est plus considéré comme représentative de la T globale depuis un bout de temps maintenant et a été remplacé par l'HadCRUT4... bref, après tout ceci, on va sur Wood for trees, on rentre nos valeurs :

http://www.woodfortrees.org/plot/gistemp/f...17/scale:0.0072

post-3513-1395433251_thumb.png

post-3513-1395433140_thumb.png

Et là comme par hasard cela marche mieux...

Après, cela reste un peu approximatif, mais le graphique du mec implique à vue de nez une sensibilité à l'équilibre de 6°C (sensibilité transitoire de 3.6° environ). Aucun réchauffiste, même le plus excité des excité, ne soutient une telle valeur. les plus fortes valeurs qu'on croise sont 4°C, à la rigueur 4.5°C, mais jamais plus, et surement pas 6°C.

Pour ceux qui voudraient aller plus loin, on peut tenter de reconstruire le cheminement intellectuel du mec qui a construit le graphique. Il a sur le graphique une indication précieuse :

post-3513-1395431202_thumb.jpg

Le CO2 n'est pas mis à l'échelle, juste décalé de 320 pour le problème de zéro. Par contre, c'est la T qui est mise à l'échelle. Et là, il y a DEUX facteurs, scale:120 et scale:0.5... Or quand on met déjà un scale de 120 :

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3v...et:-320/to:2013

Cela marche bien plutôt bien :

post-3513-1395433656_thumb.png

En effet, en prenant l'inverse du facteur d'échelle que nous avons calculé :

1/f = 1 / 0.0072

1/f ~ 140

Très proche des 120 du graphique du mec. Comme quoi... C'est seulement après qu'un facteur de 0.5 est ajouté :

post-3513-1395433821_thumb.png

http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3v...et:-320/to:2013

Que nous retrouvons le même résultat... Après chacun cela se fait l'opinion qu'il veut, mais cela pue la manipulation intentionnelle de données. Le mec est tombé (par hasard ? ou sachant ce qu'il faisait vu la précision du facteur 120 ?) et voyant que cela marchait (trop) bien a rajouté un facteur 0.5...

Modifié par paix

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Tant que je suis parti :lol2: Pour répondre à un autre gars qui me demandais mon avis sur cette autre remarque à la mords moi le nœud :

post-3513-1395434758_thumb.png

"Nous sommes en moyenne à 3,26 mm/année avec une élévation très régulière depuis 20 ans qui nous a fait monter les eaux de 6 cm (factuel).

Ce qui nous donnerait si le rythme continuait ainsi, pour les 85 ans qui restent, jusqu'à la fin du millénaire, à peu près 26 cm."

Ce qui est tout à fait exact.

"Pour arriver à 70 cm comme l'annonce ta vidéo .................................. il suffit de passer la rampe à 9 mm/année.

Bon, c'est vrai qu'il y a 40 ans, on nous parlait de plusieurs mètres en 50 ans, alors ........"

Ce qui est tout à fait inexact. Le sous entendu est clairement, même si cela reste implicite, que, le rythme de hausse étant de 3.2 mm / an, il n'y a pas plus de 26 cms à attendre pour la fin du siècle (au passage, même 26 cms mettrait en péril certains villes mais bon admettons), et qu'au passage les climatologues ont tout faux.

Ici, c'est encore moins compliqué. Les données remontent seulement à 1992 car c'est le début des mesures par satellites. Or, sur 20 ans environ de données seulement, on en peut pas tracer autre chose qu'une tendance, même si la tendance n'est pas linéaire. Il y a en effet trop peu de données. Cependant, nous avons aussi des mesures sur des stations à travers le monde. Et en 20 ans de satellites, on a eu le temps de calibrer les deux ensembles... Et donc si nous remontons un peu plus loin dans le passé, surprise on se rend compte que la hausse accélère, et pas qu'un peu :

http://tamino.wordpress.com/2011/03/31/so-what/

Les deux jeux de données ensemble :

post-3513-1395435454_thumb.jpg

Et la mesure de l'accélération :

accels.jpg

À l'évidence, l'accélération est significativement positive.

En plus, si nous comparons les données du monde réel aux modèles :

http://tamino.wordpress.com/2012/12/01/sea...than-projected/

fig3.jpg

La hausse est sous estimée par les modèles. Même si le changement d'échelle fausse l'évaluation, on devine bien cette hausse de plus en plus rapide sur le 20e siècle. Et surtout, on voit que l'accélération n'est pas prête de s'arrêter...

D'ailleurs, sur la température, une accélération de la hausse existe si on considère les données depuis le 19e siècle. C'est moins flagrant que pour la hausse du niveau de la mer, mais on explique mieux la série des températures avec un polynôme du second degré qu'une linéaire simple.

Modifié par paix

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Merci pour ces précisions, effectivement c'est une remarque complètement inexacte. La hausse du niveau des mers est plutôt plus préoccupante qu'autre chose.

Modifié par passiion

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Merci pour ces précisions, effectivement c'est une remarque complètement inexacte. La hausse du niveau des mers est plutôt plus préoccupante qu'autre chose.

Du coup la question qui tue, comment qu'on fait quand on a un offset à mettre ? :lol2: En français, offset se dit ordonnée à l'origine. C'est plus long, mais c'est plus classe aussi. Il y a deux méthodes, celle du flemmard et celle du psychorigide de la rigueur :lol: Vu l'heure, on va prendre la version courte :P Soit le GISS depuis 1983, avec sa tendance :

post-3513-1395445545_thumb.png

On remarque en effet que les données présentent un décalage de 0.2° environ avec le zéro. Dans ce cas, la tendance linéaire va être important pour estimer correctement. C'est pour cela que j'ai pris 1983 d'ailleurs. C'est un des plus gros El Nino du siècle, et l'année a été anormalement douce par rapport à la tendance. Un mec qui aurait encore le facteur d'échelle correct pourrait quand même une fausse impression en prenant un décalage de 0.5°C plutôt que 0.2°C. On devine très vite que la courbe de CO2 sera très au dessus de la T même si elle est à l'échelle...

Les données de CO2 :

ftp://aftp.cmdl.noaa.gov/products/trends/...annmean_mlo.txt

En 1983, 343.03 ppm et 2013 396.48 ppm. Le forçage est alors :

F = 5.35 * log(396.48/343.03)

F = 0.77 W/m²

Et la variation de température :

dT = F * 0.48

dT = 0.37°C

Donc le facteur d'échelle est :

f = 0.37 / (396.48-343.03)

f = 0.006956

Jusque là tout va bien. Par contre, maintenant on a un 0.2°C de décalage à gérer. Pour cela nous allons "convertir" notre décalage en ppm de CO2 :

hyaenidae = 0.2/0.006956

hyaenidae = 28.75

Cela veut dire qu'à l'origine la courbe est (AVANT application du facteur d'échelle :P ) trop haute de 28.75 ppm. Le décalage sera alors :

offset = - (343.03 -28.75)

offset = -314.28

Si on fait pareil en prenant 0.5° au lieu de 0.2° pour le décalage du GISS, on trouve par contre un offset de -271 :

post-3513-1395446479_thumb.png

http://www.woodfortrees.org/plot/gistemp/f.../scale:0.006956

À l'évidence cela marche un peu moins bien avec un décalage de 0.5°... La remarque se veut plus général aussi, les scientifiques en général et le GIEC en particulier, pour le climat, parle de tendances. Le climat se réchauffera de x °C / an, le niveau de la mer montera de y mm / an etc... Il ne parle pas d'ordonnée à l'origine, ou dit autrement si telle année est au dessus ou en dessous de la tendance. Certains ont tendance alors à décaler (à dessein ?) deux séries pour donner l'impression qu'elles se décorrèlent, alors que ce n'est absolument pas le cas. Pour le cas présent, c'est un peu gros, mais pour ce qui est de la tendance des températures, cela marche mieux. Les températures globales sont très variables, et il est facile de trouver un point haut ou bas pour foutre en l'air -en apparence- une corrélation :

http://tamino.wordpress.com/2013/10/05/bob...ms-its-raining/

Ce qui n'est pas sans rapport avec la méthode employée ^^ En effet rigoureusement ce que nous faisons relève en partie de la régression linéaire, et on a quand même coupé court. Si on voulait faire bien les choses il faudrait calculer l'offset en écrivant la relation linéaire entre les deux paramètres et connaissant le facteur d'échelle. Il faudrait prendre en compte l'ensemble des points normalement, et ne pas juste estimer à l'origine le décalage, sait-on jamais. Normalement en choisissant les valeurs sans trop faire exprès de se planter cela doit suffire, mais ce n'est pas inutile d'y penser avant de se vautrer :lol:

Une autre remarque aussi, cela reste pas mal du bidouillage de toute façon. C'est surtout pour montrer qu'en choisissant sa représentation sans trop faire exprès de mal paramétrer le graphique, cela reste cohérent. La valeur de la sensibilité transitoire de 1.8° est normalement valable au moment du doublement de la concentration de CO2 suite à une hausse de 1% par an -donc au bout de 70 ans-. Cela permet de prendre en compte l'inertie du système et le fait que la T retarde sur le CO2. Actuellement, la hausse est plutôt de l'ordre de 0.5% par an, et le doublement n'est là sur les exemples, mais a priori je pense que ce n'est pas une mauvaise estimation de la réponse "instantané" suite à une hausse pas vraiment linéaire du CO2. De toute façon, il fallait bien mettre une valeur XD

Et tant qu'y ai, l'inertie c'est une notion différente de la réponse retardée. Encore une autre remarque d'un mec qui a raté une bonne occasion de se taire "le gars sort aussi des cycles pr les incendies let le soleil, un cycle de 80 ans dont linertie peut se faire sentir encore mtn". Quand on dit que le climat a de l'inertie, cela ne veut pas dire qu'il réagira dans 10, 20 ou 50 ans. On trouve toujours des allumés pour dire que la variation de telle paramètre est du à la hausse de l'activité solaire, mais vu que cela fait 40 ans qu'elle baisse, il rajoute de l'inertie pour faire recoller le truc :lol2: L'inertie, c'est le temps de réponse du système. Cela ne veut pas dire que le système réagira dans 50 ans, cela veut dire qu'il réagit maintenant et mettra 50 ans pour arriver à l'équilibre. C'est la différence entre un camion chargé à ras la gueule :

(la tronche de l'échappement :s 800g /km de CO2, et le double en aérosols XD )

et une bagnole :

1000 bourrins sous le capot à chaque fois, mais le résultat n'est pas exactement le même :P La différence est cependant bien sur le temps d'accélération. La charrette, quand le mec écrase l'accélérateur, démarre de suite, elle n'attend pas 40 ans, inertie ou pas inertie.

De même le climat est déjà sous l'influence de la baisse régulière de l'activité solaire depuis une paire de décennie maintenant. Le dernier max solaire des années 60, on en a un peu beaucoup rien à secouer maintenant. Le climat n'est pas encore à l'équilibre avec la baisse actuelle, car le système a de l'inertie en effet. Ce n'est pas pour autant que nous continuons à régir à ce qui s'est passé il y a 1 siècle... À ce compte, autant attribuer le RC actuel au suite de la chute du gros cailloux tombé des cieux il y a 65 millions d'années.

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