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Phénomènes climatiques en direct

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C'est d'autant plus étonnant que Buenos Aires connaît actuellement tout à fait normales, au contraire de l'année passée qui avait vu de la neige dans la périphérie. Evidemment, La Nina n'est plus là pour jouer de mauvais tours.

Barriloche est très connu en Amérique du Sud. Les élèves que j'ai dans mes cours ne connaissent pas beaucoup la neige, mais ceux qui la connaissent ont chaque fois été à Barriloche. C'est le Chamonix de l'Amérique Latine.

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Des millions d'Indiens étaient toujours pris au piège mardi et privés de tout, après les pires inondations en un demi-siècle.

Des centaines de milliers de rescapés entassés dans des camps en Inde et au Népal sont menacés par de graves épidémies après avoir survécu aux pires inondations en un demi-siècle dans la région, qui ont déjà fait cent morts.

Dans l'est de l'Inde, c'est «la plus grande calamité nationale de l'histoire récente», a jugé mardi le général H.S. Panag, dont l'armée de terre coordonne les secours.

A raison de 25000 personnes évacuées par jour, plus d'un demi-million de sinistrés ont été sauvés dans l'Etat du Bihar -- parmi lesquels 200000 acheminés vers des camps de fortune -- mais 400000 restent pris au piège par les inondations, sans eau potable ni nourriture, a estimé le gouvernement fédéral.

Les pluies torrentielles de la mousson qui se sont abattues sur le Bihar, à la frontière avec le Népal, ont fait déborder la rivière Kosi, qui s'est déversée le 18 août dans le lit voisin d'un ancien fleuve asséché depuis des siècles.

Dans ce nouveau delta, des centaines de villages ont été submergés et leurs habitants coupés du monde près de Madhepura et de Saharsa, à 150 km de la capitale régionale Patna. Cent personnes ont péri en deux semaines, dont quinze lundi dans le naufrage de leurs embarcations.

Au total, trois millions d'Indiens ont été plus ou moins affectés, a calculé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Et le niveau des eaux ne baissera pas avant un mois et personne ne sait quand la Kosi reprendra son cours normal, a prévenu le Premier ministre du Bihar, Nitish Kumar.

Menaces d'épidémies

Maintenant, les organisations humanitaires redoutent les infections véhiculées par les eaux stagnantes.

Les cadavres et les déchets ont contaminé les puits d'eau potable de la région, a averti le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). «D'ici deux à quatre jours, davantage de gens vont tomber malades», renchérit un travailleur humanitaire du gouvernement du Bihar, Jai Krishna Sah, dans le camp de Saharsa.

D'autant que dans ces tentes dressées de part et d'autre de la frontière indo-népalaise, «il n'y a aucune structure d'aide, à part de la nourriture», déplore Malini Morzaria du Bureau d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO), réclamant que «les gens aient accès à des toilettes, à de l'eau potable et à un minimum de soins».

Ils sont aussi 60000 malheureux dans le sud du Népal, où la Kosi était d'abord sortie de son lit il y a deux semaines. «Six personnes sont déjà mortes de diverses maladies dans les camps», a indiqué Durga Bhandari, fonctionnaire local.

Depuis juin, dans toute l'Inde, la mousson a tué plus de 800 personnes, dont 700 dans l'État septentrional de l'Uttar Pradesh, le plus peuplé du pays avec 180 millions d'habitants.

source : http://www.actu24.be/MBO_Article/184642.aspx

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D'immenses plateaux de glace se détachent au Canada

BELGA

Mis en ligne le 03/09/2008

Le plateau de glace Serson a aussi perdu deux vastes morceaux, ce qui l'a amputé de 60%, soit 122 km2.

    * Vers notre dossier spécial

D'immenses plateaux de glace, dont un de 50 km2, se sont détachés de la côte dans l'extrême-nord canadien le mois dernier et dérivent dans l'océan arctique, ont annoncé des chercheurs mercredi. Le plateau de glace Markham, d'une superficie de 50 km2, l'un des cinq de l'Arctique canadien, s'est détaché au début du mois d'août de la côte de l'île d'Ellesmere et dérive maintenant sur l'océan Arctique. Le plateau de glace Serson a aussi perdu deux vastes morceaux, ce qui l'a amputé de 60%, soit 122 km2.

"Cet été, au cours des deux derniers mois, nous avons perdu une surface de plateaux de glace de 214 km2", ce qui équivaut à trois fois la superficie de l'île de Manhattan, a déclaré à l'AFP l'un des scientifiques, le Dr Luke Copland, directeur du laboratoire de recherche sur la cryosphère de l'université d'Ottawa.

En juillet dernier deux blocs s'étaient détachés de la plate-forme de glace Ward Hunt dans la même région. Ce plateau a poursuivi sa désintégration et perdu 22 km2 supplémentaires. Les morceaux à la dérive se sont eux-mêmes brisés en multiples "îles de glace" (icebergs tabulaires).

"Ces vêlages soulignent la rapidité des changements" qui interviennent dans l'Arctique, a pour sa part déclaré le Dr Derek Mueller de l'université Trent, dans la province d'Ontario. "Ces changements sont irréversibles dans le climat actuel et indiquent que les conditions environnementales qui ont préservé l'équilibre de ces plateaux de glace pendant des milliers d'années ont changé", a-t-il ajouté dans un communiqué.

source LaLibre

Modifié par marcv

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Bon, allez, pour en rajouter une couche, c'est le trou béant au niveau des îles canadiennes, et notamment au Nord d'Ellesmere. De plus, c'est de la glace âgée, vitale pour le maintien d'une glace pérenne. Il s'agit des blocs

http://ice-glaces.ec.gc.ca/app/WsvPageDsp....id=204&Lamg=eng

Les informations directement issues du service canadien.

user posted image

P.S. : J'ai mal au cœur et j'ai les mains froides comme la mort. Et merde.

Modifié par paix

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Dans un tout autre registre, voici un bel exemple d'orages en "V" dans le sud-est de la France. Ce type de système orageux à pour principe de se régénérer en permanence par l'arrière (pointe du "V"), ici au sud-ouest du système orageux.

Une fois que les précipitations sont entrainées dans le flux, elles s'évasent progressivement, donnant cet aspect de "V". Ce type d'orage a souvent pour manie de ne se décaler que très lentement et les communes qui sont sur sa trajectoire, surtout à proximité de la cheminée d'alimentation (pointe du V), où l'activité orageuse est maximum, peuvent enregistrer des pluies diluviennes en raison de l'intensité des précipitations et du fait que les zones touchées restent longtemps sur la trajectoire de ces fortes précipitations.

C'est le cas de la vallée du Rhône dans la région de Montélimar et de Valence où on mentionne des inondations conséquentes ce soir et, par endroits, des cumuls de + de 100 mm sur à peine une heure ou deux de temps (Liège 29 mai 2008 bis, en pire).

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Ce truc d'Ellesmere est époustouflant ! Et pas seulement là ! On voit bien que ca commence à se décoller un peu partout et aussi au Nord du Groenland. Quand tout sera décollé, les mois de la banquise arctique seront comptés.

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http://www.lalibre.be/actu/belgique/articl...nt-du-giec.html

Féclitiations à M. Van Ypersele. Mais juste une question : il n'était pas déjà vice-président ?

EDIT : Je voulais le mettre dans le sujet "Réchauffement". Est-ce qu'un modo peut faire le nécessaire, svp ? Merci blush.gif

Modifié par ElNino27

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Monsieur Piet, est-ce que le Rhone (pointe du "V") joue un role "majeur" dans la regeneration des orages ?

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Est-ce que le Rhone (pointe du "V") joue un role "majeur" dans la regeneration des orages ?

Le fleuve en lui-même ne joue à priori pas un rôle majeur. Pour des systèmes orageux de cette dimension (autres que de simple petits orages monocellulaires), l'essentiel de l'apport en humidité vient de la Méditerranée, pas du fleuve qui n'apporte qu'une mince contribution.

Ce genre d'orages en V se produit généralement dans le sud-est de la France lorsque le flux s'oriente grosso-modo au sud (air chaud et très humide advecté en surface après avoir transité par la grande bleue) à l'avant d'un système frontal, lorsqu'un creux en altitude (ou parfois une goutte froide) vient ramener sa fraise par l'ouest.

Le système s'organise et se renforce généralement lorsque se développe dans les parages un jet de basses couches, qui engendre des mouvements convergents près du sol, qui eux-même favorisent les ascendances (le cisaillement du vent avec l'altitude est le petit plus pour auto-entretenir ce type d'orages).

Si le fleuve joue peu, la vallée (en terme de topographie) joue en revanche tout de même un rôle. Elle va avoir tendance à canaliser le jet de basses couches et le flux de sud associé arrive de surcroît à un étranglement progressif entre les Cévennes et les contreforts sud-ouest des Alpes (reliefs de la Drôme et du Vaucluse), ce qui pour conséquence de renforcer encore la convergence et donc les ascendances à ce niveau.

Voilà pourquoi la pointe du "V" peut traîner sa pomme préférentiellement (mais pas systématiquement! - d'autres paramètres entrant aussi en jeu) dans la basse vallée du Rhône. Les orages initiaux, avant que la structure en V ne s'organise, peuvent très bien avoir pris naissance ailleurs, comme sur le golfe du Lion ou les Cévennes par exemple.

En se décalant vers l'est, les orages peuvent perdurer, mais la structure en V se désorganise souvent en atteignant les Alpes et la Haute-Provence, dont le relief vient quelque peu perturber la belle mécanique qui s'était mise en place.

Modifié par Piet

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Grand merci Piet wink.gif

Et comme tu l'indiquais precedemment, ce n'est pas triste...

Ces orages donneront sur de courtes durées (30 minutes à 1 ou 2 heures) 20 à 50 litres d'eau

par mètre carré. Ils peuvent donner très localement 50 à 100 l/m2, ce qui correspond à la

pluie qui tombe en moyenne en un mois.

C'est l'Ouveze (Riviere)qui va voir son debit augmenter. elle est en vigilance jaune.

Evidemment, on est tres loin de la "catastrophe" de Vaison la Romaine (22 septembre 1992), mais cela doit tout de meme etre impressionnant ! huh.gif

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Bilan de la première salve orageuse dans le quart S-E de la France:

"Météo-France, dans son bulletin de suivi de 06h, relevait 100 à 140mm autour de Montélimar, 92mm à Romans, 49mm à Saint Rambert.

D'autres cumuls de pluie: 123mm relevés par un observateur à Montélimar (26), 110mm à Visan (84) dont 87mm en 1 heure, 70.4mm à la Rochegude, 40.4mm à Lalevade d'Ardèche (07).

Egalement, des rafales de vent ont été mesurées sous les cellules orageuses, notons 107km/h à Satolas, 90km/h à Montélimar, 70 à 100km/h sur les Savoies et l'Isère."

Il serait même question de 176 mm au poste de Barzème, en Ardèche.

(Source: infoclimat)

La deuxième salve orageuse n'a rien à envier à la première. La carte des impacts de foudre est à encadrer.

D'après les dernières observations, des intensités de plus de 200mm/h ont été relevée dans la région de Montpellier, mais le pire concerne les régions proches du Rhône où les cumuls importants de la veille vont localement presque doubler avec ces nouveaux orages.

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Telesur annonce que de la neige est tombée à El Salvador, dans le désert d'Atacama.

Une couche de 10cm a résulté de ces précipitations hivernales, inédites dans la région. Les habitants ont été surpris par ce phénomème mais les enfants ont pu jouer et former des bonhommes de neige.

Durant ces dernières semaines, El Salvador a été soumise à des tempétures minimales de -5º, ce qui devrait continuer jusque dimanche.

Dans la région soufflent aussi des vents de 100 km/h, notamment à Calama, ce qui a généré des chutes d'arbres, des coupures de courant et la paralysie des activités minières.

Voilà, j'ignore où se trouve exactement El Salvador, mais je connais Calama pour y avoir été. C'est une ville qui se situe au NE d'Antofagasta.

A propos de neige dans ce désert, vous pouvez toujours visiter ce site où on peut visualiser des photos de neige au VLT, Very Large Telescope, situé au Sud d'Antofagasta, à 2600m d'altitude.

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premiere neige en laponie ......

tres leger mais ca commence laugh.gif

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Les premières neige ont fait aussi une apparition samedi dans les vosges...

whistling.gif

Dimanche, il n'y avait déja presque plus rien...

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Modifié par dada

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Prise à quelle altitude ?

Je pense que c'est vers 1200m.

Une petite image de webcam dans les alpes...

smile.gif

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Je suis parti ce week-end dans le massif central et je confirme qu'il y avait de la neige dès 1200-1300 m d'altitude.

Tant que j'y suis, voici (en différé...alors qu'on parle de direct dans ce sujet) les rafales maximales enregistrées hier dans les aéroports/aérodromes belges.

Ceci prouve à nouveau qu'avec un vent de sud-ouest, notre littoral n'enregistre que très rarement les valeurs de rafales les plus élevées, en dépit de ce qu'annonce bcp de bulletins météo. Une accélération (convergence) se fait quelques km au large, mais dans ce cas il faut distinguer dans les bulletins "en mer" et "en bord de mer".

Chapeau d'ailleurs à ceux qui osent une prévision où on ne met pas les "traditionnels" 5 à 10 km/h de plus à la côte, soit-disant parce que le vent y est moins freiné.... C'est vrai quand il souffle du large ou encore parallèlement à la côte. Mais ce n'est plus vrai s'il souffle de l'intérieur des terres, ce qui est encore le cas par S-O.

Ce n'est qu'à partir du secteur O-S-O que notre littoral commence à être réellement plus exposé.

Encore un bel exemple ce dimanche 5 octobre (rafales maximales):

Côte

61 km/h à Ostende

54 km/h à Coxyde

Dans les terres

83 km/h à Gosselies

69 km/h à Uccle

65 km/h à Anvers, Zaventem, Ernage, Bierset et Spa

61 km/h à Beitem, Munte, Gand, Chièvres et Beauvechain

57 km/h à Florennes

54 km/h à Saint-Hubert, Elsenborn et Kleine-Brogel

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voila ils sont passer de l été a l'hiver exit l automne pour eux tongue.gif

tp de 0.5c

province du lapand ( finlande )

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La durée de l'ensoleillement joue évidemment sur la température et plus on va vers le nord (a partir de chez nous), plus la durée du jour diminue vite en cette saison...

Ca doit étre bizarre de passer d'une journée de 14h début septembre a une journée de 8h fin octobre...

Heureusement pour eux, l'inertie thermique de l'océan limite les dégats...

whistling.gif

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Cette image (10/10/2008) illustre bien l'effet du relief de la Grande Bretagne sur la perturbation qui s'étiredu large de l'Irlande à la Scandinavie.

A l'arrière de ces reliefs (ceux de l'Irlande, du Pays de Galles et de l'Ecosse culminent tous légèrement au-dessus de 1000m), on distingue bien une cassure dans les masses nuageuse qui avancent dans un rapide flux de sud-ouest.

Ils font donc barrage (du moins en partie) à ce type de nuages et ce n'est que plus loin vers le N-E que la masse nuageuse frontale reprend un caractère continu.

On note également "sous le vent" de tous ces reliefs des nuages d'ondes, typiques d'une masse d'air humide et stable (perturbation et stabilité/instabilité verticale d'une masse sont deux choses totalement différentes) forcée de s'élever au-dessus d'un relief: dans le cas d'un vent fort à l'altitude des sommets, des ondes se forment à l'arrière de ce relief.

Ces nuages d'onde restent stationnaires et prennent la forme de "striures", parallèles entre-elles et perpendiculaires au flux dominant.

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Modifié par Piet

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Belle illustration aujourd'hui de "l'effet d'écran" que peuvent jouer les îles Britanniques sur les averses lors d'une descente d'air polaire maritime (le mieux est d'ouvrir l'image attachée et de la regarder en vis-à-vis du commentaire).

europeek3.jpg

En effet, l'air polaire est à la base un air sec et fortement refroidit par la base, ce qui lui confère un profil initialement très stable.

Ce n'est qu'en transitant longtemps sur une surface marine que les basses couches s'humidifient tout en se déstabilisant grâce à un réchauffement progressif par la base (air froid en contact avec une surface marine de plus en plus tiède au fil de sa descente vers des zones plus méridionales).

Il faut donc un certain temps de parcours pour que les cellules convectives, responsables d'averses, se forment en mer durant ces descentes polaires. Une fois formées, elles s'organisent en structures relativement régulières (plus régulières que les cellules d'averses dans les terres) en raison d'une plus grande homogénéité de la température et de l'humidité au-dessus des océans pour une zone donnée.

A ce sujet, en absence de vent à tout niveau sur une mer dont la température serait tout à fait homogène, ces cellules convectives prendraient une structure hexagonale.

Ce n'est en pratique pas tout à fait le cas, notamment en raison du vent qui déforme ces structures. Si, de plus, un élément dynamique (comme un creux) ou thermique (comme une poche d'air plus froid en altitude) ou une combinaison des deux viennent s'y rajouter, ces cellules peuvent s'amalgamer en une structure en forme de virgule ou de crochet dans laquelle les averses se feront plus virulentes et fusionnent parfois: c'est le cas sur l'image ci-dessous entre le nord de l'Écosse et du Danemark.

Dans un courant de nord-ouest, on remarque que l'Irlande et la Grande Bretagne font barrière. Les processus thermodynamiques qui ont généré les cellules d'averses sont "cassés" et une zone de ciel clair est clairement identifiable à l'est de ces îles (on y distingue quelques nuages d'ondes liés aux relief, cf. post ci-dessus). C'est l'effet d'écran.

Ce n'est qu'après un certain trajet en mer que ces cellules se reforment peu à peu (sur la moitié EST de la mer du Nord, par exemple).

NB: Lors des descentes polaires, l'instabilité est liée à un profil de température décroissant très rapidement avec l'altitude, donc:

-c'est en automne/hiver que les cellules convectives ouvertes (averses) se forment le plus facilement en mer car le contraste T° de l'eau-T° de l'air en altitude est plus marqué.

-c'est au printemps (giboulées de mars)/été que les cellules convectives (structure moins régulières) se forment le plus facilement dans les terres car le contraste T° du sol-T° de l'air en altitude est plus marqué, surtout quand le sol s'est réchauffé, c à d l'après-midi.

C'est d'ailleurs essentiellement l'après-midi qu'elles se forment dans les terres, tandis qu'en l'absence d'élément dynamique qui change la donne, cette variation n'existe pas vraiment en mer dont la température ne fluctue presque pas sur 24h (légère recrudescence des averses la nuit car le sommet des nuages qui les génère se refroidit la nuit, augmentant l'instabilité).

post-2995-1224159733_thumb.jpg

Modifié par Piet

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