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Les Forums de MeteoBelgique
Philippe

A propos du réchauffement climatique

Messages recommandés

Du calme, les amis. Attendez les informations du NSIDC avant de vous emballer. Cryosphère est bogué en ce moment. (Cela est indiqué en gras en ouverture du site). Pour moi, les données ne sont tout simplement pas fiables. biggrin.gif

Pour rappel, fin novembre, le NSIDC indiquait une anomalie d'extent de - 600.000 km carrés par rapport à 2006 et une anomalie d'area de + 500.000 km carrés.

Patience, patience,

Patience dans l'azur. laugh.gif

Modifié par Frédéric Bruls

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Les régions polaires de l'HN vivent un début d'hiver à nouveau catastrophique.

Nord:

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Sud:

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[…]

Patience, patience,

Patience dans l'azur. laugh.gif

Chaque atome de silence

Est la chance d’un fruit mûr!

[...] rolleyes.gifthumbsup.gif

Paul Valéry

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tongue.gif

En dehors du chiffre exact, on est toujours dans les record, même si l'anomalie s'est resorbée en partie.

Mais je trouve que la banquise fait illusion. Je me répète sans doute, mais on continue à croiser des polynias qui se balade dans le bassin Arctique, révélateur de la fragilité de la banquise. Et la glace est extrèment fine. Cette carte du Service Canadien des Glaces le montre bien. En vert, la glace de l'année, du vert clair pour la glace fine, vert pour la glace de moyenne épaisseur, et vert foncé pour la glace épaisse ...

En rouge, la glace âgée de plusieurs années, et en violet la glace grise, récente. On devine l'extension de la banquise de cet été, mais on voit aussi que la glace est loin de s'être reconstitué.

post-33-1199106600.jpg

Modifié par paix

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Combien de temps le Pôle peut-il retenir une partie (de plus en plus restreinte) de sa glace face à de tels bouleversements thermiques?

A cette allure...

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Lu dans le Vers l'Avenir de ce 7 janvier 2008

A vérifier fin 2008.

post-33-1199718646.gif

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Le lien en anglais vers le MetOffice

Malheuresement, cela confirme en même temps que 2009 sera marqué par une reprise du réchauffement avec au mieux un retour à des conditions neutres dans le Pacifique, et une montée en puissance du nouveau cycle solaire.

Le réchauffement global n'existe pas au passage, et seul une majorité des terres et une petite partie des océans connaissent un réchauffement significatif.

En revanche, l'influence du réchauffement reste perceptible, dans le sens ou un événement la Nina de même ampleur ( à l'heure actuelle, l'indice indique -1,2°, avec une baisse attendu dans les prochains mois, à comparer au -1,7° atteind en 2000 ).

Petit rappel, 2007 était attendu pour établir une température moyenne de 0,54° début 2007 ( si loin ... ). En attendant le chiffre exact, soit ils ont eu un coup de chance, soit leur méthode marche bien. À leur décharge pour 2007, un événement El Nino plus faible que prévu ( seulement +1,2° attend fin 2006 ce qui lui a fait péniblement atteindre la définition d'événement modéré ).

EDIT : À propos de l'ENSO, un événement modéré est défini par une anomalie positive ou négative de plus de 1° d'après la NOAA.

Modifié par paix

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Lu dans le Vers l'Avenir de ce 7 janvier 2008

A vérifier fin 2008.

Bjr comme tu dis ca sera à vérifier mes pour l'instant on est mal parti pour ca ,meme pas d'hiver à l'horizon.et on est déja le 8 janvier.moi je ny crois pas beaucoup que l'année 2008 sera plus froide mes bon ca ces mon avis sur ca bonne journée @+ wink.gif

Bienvenue sur les forums de MB Manu! smile.gif

Une petite visite à la Charte ne serait pas superflue! wink.gif

"...Il est interdit d'utiliser une écriture phonétique ou de type SMS...Il est recommandé d'utiliser la fonction "Prévisualisation" pour se relire afin de limiter les fautes d'orthographe et de s'assurer de la lisibilité des messages..."

Modifié par Toine Culot

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Attention toutefois, on parle de temperature moyenne mondiale plus froide pour 2008.

A l'echelle de notre petit pays, rien ne dit qu'il fera "froid" whistling.gif

De plus, nous pourrons peut-etre bientot lire un article avec le titre : 2008, annee cyclonique intense ? Car...

On constate que sur l'Atlantique, La Niña favorise la formation de tempêtes tropicales et d' ouragans , au contraire d'El Niño.

Source : http://www.meteofrance.fr

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Envie d’angoisses ?

J’ai tout ce qu’il faut !

Voici les températures moyennes de la première série trentenaire d’Uccle, en l’occurrence 1833-1862 :

Jan. Fév. Mars Avr. Mai. Juin Jui. Août Sept Oct. Nov. Déc. Année

01,2 02,4 04,3 07,6 11,6 15,3 16,3 16,2 13,4 09,7 04,9 02,4 08,8

Et voici les températures moyennes de la dernière série trentenaire d’Uccle, en l’occurrence 1978-2007 :

Jan. Fév. Mars Avr. Mai. Juin Jui. Août Sept Oct. Nov. Déc. Année

03,1 03,5 06,7 09,5 13,5 16,0 18,1 17,8 14,8 11,1 06,6 04,1 10,4

Ce qui signifie que le réchauffement moyen est de 1,6°C ! Ce réchauffement se répartit de façon plus ou moins homogène sur toutes les saisons. La petite variabilité, au mois le mois, me semble plus liée à des aléas statistiques qu’à une tendance réellement plus marquée du réchauffement d’une saison par rapport à une autre.

À noter que si l’on prend uniquement les 5 dernières années de la série récente (2003-2007), on constate encore un réchauffement supplémentaire de 0,7°C en moyenne. Sur une aussi petite série de 5 ans, il faut toutefois prendre en compte qu’une seule année peut peser beaucoup. C’est d’ailleurs le cas, ici, pour la période juillet 2006-juin 2007 qui est responsable, à elle seule, d’une grande partie de cet excès.

Malgré tout, on peut évaluer le réchauffement total à un bon 2°C par rapport au milieu du 19e siècle.

À titre de comparaison, j’ai pris les mêmes périodes trentenaires pour De Bilt aux Pays-Bas. Cela donne les résultats suivants :

1833-1862

Jan. Fév. Mars Avr. Mai. Juin Jui. Août Sept Oct. Nov. Déc. Année

01,0 02,4 04,3 07,7 12,3 15,5 16,7 16,7 14,0 10,2 05,0 02,7 09,0

1978-2007

Jan. Fév. Mars Avr. Mai. Juin Jui. Août Sept Oct. Nov. Déc. Année

02,9 03,1 06,1 08,9 13,0 15,5 17,6 17,3 14,5 10,7 06,6 03,9 10,0

Ici, le réchauffement n’est que de 1,0°C, et nettement plus marqué en hiver qu’en été. En hiver, il correspond à peu près à ce qu’on observe à Uccle ; en été, il est nettement moindre.

Pourquoi ?

C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Les deux séries ont été homogénéisées à plusieurs reprises (changement de méthode, mais aussi de lieu d’observation). Toute homogénéisation, malgré le soin qu’on y apporte, présente un certain aléas. Je dirais cependant que c’est l’urbanisation de Bruxelles qui est la principale responsable de la différence.

Vers le milieu du 19e siècle, Bruxelles était ce qu’on nommerait aujourd’hui un gros bourg. Pour ceux qui connaissent la ville, Bruxelles se limitait pratiquement à son pentagone, donc était (presque) entièrement confinée à l’intérieur de ce qu’on appelle aujourd’hui « la petite ceinture ». Autour de cela, il y avait de nombreux petits villages ruraux, dont Uccle.

Vers la fin du 19e siècle, l’expansion de la ville devient rapide. On le voit d’ailleurs très bien aux maisons de Saint-Gilles ou de Schaerbeek, qui datent toutes des alentours de 1900. Plus tard (années 1920 et 1930), les villages sont peu à peu absorbés par le tissus urbain, tandis que des maisons typiques des quartiers résidentiels apparaissent surtout après la 2e guerre mondiale, et occupent la quasi-totalité de la superficie jadis campagnarde d’Uccle.

Uccle, qui se trouve au sud de Bruxelles, est peu affectée par l’urbanisation par vent du cadran sud à ouest. Par contre l’îlot de chaleur formé sur le centre de Bruxelles et ses alentours immédiats tend à se déplacer vers Uccle lorsque le vent souffle du cadran nord à est. Cette direction du vent étant plus fréquente en été qu’en hiver, l’effet thermique lié à l’urbanisation est (serait) donc (en moyenne) plus marqué en été. Cela se remarque surtout dans les périodes caniculaires, où les températures supérieures à 35°C, inexistantes au 19e siècle, apparaissent soudain dans les années 1920 (en 1921 notamment) et se répètent régulièrement dès les années 1940. Des minima largement supérieurs à 20°C sont également le propre d’années (relativement) récentes.

Cela signifie que le réchauffement climatique, plus marqué en hiver qu’en été sous nos latitudes, serait toutefois aussi fort en hiver qu’en été dans les zones très urbanisées comme Bruxelles.

Cumulonimbus

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Est-ce que les moyennes de température entre 1833-1862 ont été corrigées?

La prise de la température à ce moment là se faisait sur un thermomètre placé sur le mur exposé au Nord de l'observatoire. Forte inertie de la brique.

Alors que maintenant, cela se fait dans un abri fermé bien ventilé.

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Est-ce que les moyennes de température entre 1833-1862 ont été corrigées?

Il s'agit des données qui ont été homogénéisées par rapport à l'abri fermé placé actuellement à Uccle.

Cette homogénéisation a été faite en plusieurs étapes. En 1878, lorsqu'on a installé l'abri ouvert, on a continué à mesurer en parallèle selon l'ancienne méthode (thermomètre accroché au mur nord) afin de déterminer les différences.

La même chose a été faite lorsque la station a déménagé de l'observatoire de Bruxelles à celui d'Uccle (mesures parallèles aux deux endroits entre 1885 et 1890).

Enfin, des mesures parallèles avec l'abri ouvert et l'abri fermé, après 1968, ont amené de nouvelles corrections.

Au jour le jour, cela présente un caractère parfois un peu aléatoire.

Exemple : températures observées pendant la période X

Méthode A : 18,4 19,9 23,8 15,6 17,1 20,9 ... 24,7 24,2

Méthode B : 17,8 19,0 23,4 15,2 16,3 20,2 ... 24,0 23,6

La différence moyenne est de 0,7°C. Ce correctif de 0,7°C sousestimerait certaines valeurs et en surestimerait d'autres. Mais sur une longue période comme 30 ans, il est certain que toutes les sousestimations et toutes les surestimations se présenteraient en nombre (quasi) égal et s'annuleraient les unes les autres. Ainsi, même plusieurs homogénéisations successives, si elles ont été bien faites, peuvent donner des moyennes fiables et comparables.

De toute façon, ici, il s'agit bien de données corrigées en fonction des méthodes d'observation actuelles, tant à Uccle qu'à De Bilt.

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Bonjour à tous,

J'aimerais réagir à l'article parlant de l'année 2008 et du rapport avec La Nina. Le fait est que je suis directement concerné par ce phénomène, car je suis à 100m du littoral pacifique.

En ce moment, nous vivons à Lima des temps tout à fait étranges. La Nina a une influence considérable sur notre été qui a débuté il y a 3 semaines. Depuis juin, la température moyenne est inférieure de 2° à la température normale. Selon la climatologie, nous devrions avoir 26,5° en ce moment, et même 28° avec le RC (ce qui provoque la fonte des glaciers andins, mais bon visiblement tout le monde s'en fout). L'année dernière, avec El Nino, nous avons eu 30°. Actuellement, il fait 24,5°. Il est difficile, quand on est européen, de se rendre compte de telles variations. Elles sont énormes pour un pays comme le Pérou qui voit généralement sa température varier de 10° sur l'année.

En outre, le soleil est continuellement voilé par des nuages bas. Hier, le taux d'humidité était de 95%, et la ville ressemblait à une ville fantôme, du moins dans les districts côtiers. Ce matin, au moment où je vous écris, il fait plein soleil, la première fois depuis Noël 2007. Normalement, toutes les journées devraient être parfaitement ensoleillées.

La Nina semble donc à son apogée, un épisode modéré à fort incontestablement. Mais, bizarrement, il existe un endroit sur la côte péruvienne où la température est normale : le Sud, la frontière avec le Chili, où la température est de 27-28°. Et on pourrait penser que c'est la première poche d'eau à température normale qui réapparaît sur les côtes sud-américaines. D'après ce lien, l'indice ENSO va lentement diminuer, puis plus franchement, pour virer neutre lors du début de l'hiver austral, ce qui devrait éviter d'autres dizaines de milliers de maladies respiratoires dans les montagnes andines, sans compter les centaines de morts (mais bon, visiblement, ça, tout le monde s'en fout).

Entretemps, le Service Météo péruvien a signalé que les conditions redeviendraient normales dans le courant du mois de mars. A vérifier. Mais de toute évidence, ce ne serait que le début de 2008 qui serait extrême pour les côtes sud-américaines, le reste se résorbant pour l'automne et l'hiver austral.

Voilà donc ma perplexité. Même si on doit considérer que La Nina influencera le climat de grandes régions en ce début 2008, son influence va commencer à diminuer très prochainement. On prévoit même des températures légèrement supérieures à la normale pour la fin 2008.

Il faut aussi rappeler les prévisions du Hadley Center pour 2007 qui se sont trouvées largement erronnées. On pourrait se dire que la même évolution pourrait se produire en 2008. Cette année pourrait donc ne pas être aussi froide que l'article ne l'indique, même si j'admets que la parole de scientifiques vaut plus que la mienne.

Comme le dit Froggy : "à vérifier fin 2008".

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GISS, NASA

Le lien ( en anglais ) propose la vision de 2007 qu'a la NASA. Avec une anomalie de +0,57° Celsius, 2007 est la deuxième année la plus chaude, derrière 2005, et à un poil de 1998.

NCDC, NOAA

Le lien ( en anglais ), propose la vision de 2007 qu'a la NOAA. Avec une anomalie de +0,55°, 2007 est la cinquième année la plus chaude, derrière 2005 et 1998, et à un poil de 2002 et 2003.

Mais il ne faut pas s'attardez sur le rang exact de l'année je pense. Tous ce joue sur des centièmes de degrès, et la NASA aurait aussi fait de 2007 la quatrième année la plus chaude si elle avait obtenu +0,55° Celsius. ( pour la NASA, 2003 est légérement en retrait ).

Tout le problème reste dans les années 1998 et 2005. En attendant, même si la moyenne employé par les chercheurs cités ci-dessus est plus fraîche il me semble ( EDIT : ceux cités ci-dessus, c'est-à-dire ceux qui tentent de prévoir la température moyenne globale annuelle, leur résultat reste bon.

Un autre point à soulever est le réchauffement persistant et excpetionnel de l'Hémisphère Nord. Pour la NOAA et la NASA, l'Hémisphère Nord a connu sa deuxième année la plus chaude derrière 2005.

Un graphique du GISS

Et les terres ( 27 % de la surface terrestre il me semble ) viennent de dépasser clairement, et pour les deux organismes, la barre du degré d'anomalie. Je ne veux pas jouer au prophète de l'apocalypse, mais il sera temps d'arrêter de laisser courir le poulet sur le feu, surtout quand il n'est pas plumé.

Re un graphique du GISS

Petit précision, le GISS a tendance à être un peu plus chaud que le NCDC, mais les deux sont néammoins presque identique.

On peut toujours se dire que finalement, les facteurs naturels arrivent encore à maîtriser la température mondiale. Mais je pense que ce serait une c...bip...bip... 2005, en fin de cycle solaire, avec une phase ENSO plutôt neutre, n'as pas fait de la figuration. Et jusqu'à preuve du contraire, l'humanité habite sur les terres de l'Hémisphère Nord.

Global Predictions

The quasi-regularity of some natural climate forcing mechanisms, combined with knowledge of human-made forcings, allows projection of near-term global temperature trends with reasonably high confidence. Prediction for a specific year is a bit hazardous, as evidenced by an incorrect prediction of record global warmth made by the British climate analysis group for 2007. Such speculations are useful, as they draw attention to the mechanisms, and allow testing of understanding. Presumably part of the basis for their prediction was an assumption of a continued warming contribution from the 2006 El Niño. However, evidence of El Niño warmth disappeared very early in 2007.

Solar irradiance will still be on or near its flat-bottomed minimum in 2008. Temperature tendency associated with the solar cycle, because of the Earth's thermal inertia, has its minimum delayed by almost a quarter cycle, i.e., about two years. Thus solar change should not contribute significantly to temperature change in 2008.

La Niña cooling in the second half of 2007 (Figure 2) is about as intense as the regional cooling associated with any La Niña of the past half century, as shown by comparison to Plate 9 in Hansen et al. (Hansen et al. 1999) and updates to Plate 9 on the GISS web site. Effect of the current La Niña on global surface temperature is likely to continue for at least the first several months of 2008. Based on sequences of Pacific Ocean surface temperature patterns in Plate 9, a next El Niño in 2009 or 2010 is perhaps the most likely timing. But whatever year it occurs, it is a pretty safe bet that the next El Niño will help carry global temperature to a significantly higher level.

Competing with the short-term solar and La Niña cooling effects is the long-term global warming effect of human-made GHGs. The latter includes the trend toward less Arctic sea ice that markedly increases high latitude Northern Hemisphere temperatures. Although sea ice cover fluctuates from year to year, the large recent loss of thick multi-year ice implies that this warming effect at high latitudes should persist.

Based on these considerations, it is unlikely that 2008 will be a year with truly exceptional global mean temperature. These considerations also suggest that, barring the unlikely event of a large volcanic eruption, a record global temperature clearly exceeding that of 2005 can be expected within the next 2-3 years.

Ce qui est écrit à la fin du rapport annuel du GISS. Si quelqu'un est motivé pour faire de la traduction, qu'il se fasse plaisir. Sinon, demander à Googe, il a réussi à traduire pas trop mal ce passage. En gros, il annonce une année 2008 sans caractère de température notable : "it is unlikely that 2008 will be a year with truly exceptional global mean temperature". C'est à dire ni chaude, dû à la Nina, mais pas pour autant froide. ( froide est relatif, car même à +0,4° l'anomalie, 2008 sera quand même dans le top 10 pour la NASA et pour le NCDC aussi d'ailleurs ).

Mais en même temps, ils sont les troisième à annoncer à partir de 2009 des températures exceptionnelles : "These considerations also suggest that, barring the unlikely event of a large volcanic eruption, a record global temperature clearly exceeding that of 2005 can be expected within the next 2-3 years." ( si on exclu évidemment une éruption volcanique, car celle ci prendra forcément le dessus. )

Modifié par paix

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J'ai quand même traduit la prose du GISS smile.gif

La quasi-régularité de certains mécanismes naturels de forçage du climat, conjugué à une connaissance des forçages imputable à l’Homme, permet la projection de tendances à courte échéance des températures globales, avec une précision suffisamment élevée. La prévision pour une année spécifique est un peu hasardeux, comme le montre la mauvaise prévision d’un record mondiale de chaleur effectuée par le groupe d’analyse britannique du climat pour 2007. Ces spéculations sont utiles, dans la mesure où elles attirent l’attention sur ces mécanismes, et permet le test de notre compréhension du climat. Cet erreur est probablement imputable en partie à la supposition de la poursuite du réchauffement lié à l’évènement El Niño 2006. De plus, l’événement El Niño s’est résorbé dès le début de l’année 2007.

Le flux solaire se maintiendra proche de son minimum en 2008 ( cf le topic à ce sujet ). La tendance des températures associées au cycle solaire, en tenant compte de l’inertie thermique de la Terre, présente un retard de presque un quart de cycle, c’est-à-dire 2 ans environ. Ainsi, ce changement d’irradiance totale ne contribuera pas de manière significative à une modification des températures en 2008.

Le refroidissement de La Niña durant la seconde moitié de l’année 2007 est à peu près aussi intense que le refroidissement régional associé à n’importe quelle Niña de la seconde moitié du siècle dernier, ainsi que le montre la comparaison de la planche 9 de Hansen et al. (Hansen et al. 1999), et la mise à jour de la planche 9 sur le site web du GISS. Les effets de l’évènement La Niña en cours sur les surfaces globales de températures, est susceptible de continuer au minimum durant les premiers mois de 2008. En se basant sur les cycles de tendances des températures de surface de l’Océan Pacifique, le prochain évènement El Niño devrait probablement intervenir en 2009 ou 2010. Mais, quelque soit l’année d’occurrence de cet évènement, il est probable qu’il aidera à porter les températures à un niveau sensiblement plus élevé.

En concurrence avec les tendances à court terme des effets refroidissant de La Niña et du cycle solaire, se trouve la tendance à long terme du réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre anthropique. Cette dernière inclut la tendance à la régression de la banquise Arctique, qui augmente de manière marquée les températures des hautes latitudes de l’Hémisphère Nord. Bien que la couverture de glace fluctue d’année en année, la récente perte d’une grande part de la glace épaisse ayant plusieurs années implique que cet effet du réchauffement devrait persister à ces hautes latitudes.

En se basant sur ces considérations, il peu probable que 2008 soit une année réellement exceptionnel pour les températures moyennes globales. Ces considérations suggèrent également qu’un record de température excédant nettement celui de 2005 peut se produire d’ici 2 ou 3 ans, si on exclu l’hypothèse peu probable d’une éruption volcanique majeur.

La page des graphique du GISS se trouveici

Et le Goddard Institute se trouve ici

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La disparition de La Nina et l'évolution vers une situation neutre, voire de type Nino dans le cas extrême semble être la grande question de ce début d'année. J'ai pu observer des changements assez étonnants ces derniers jours ici.

Je vous avais parlé dans le précédent post de cette poche dans le Sud, en face de la ville frontalière de Tacna. Voici une image très intéressante :

user posted image

J'espère qu'elle est bien dimensionnée. On voit bien que, même si les températures restent froides, de petites poches "normales" ont déjà fait leur apparition fin décembre. A l'heure actuelle, les choses sont encore bien plus intéressantes, à voir ici.

Le Pacifique Central reste bien froid, mais la côte se réchauffe. Si vous observez l'historique de Lima sur Weeronline, vous pourrez voir qu'il y a eu un bond entre le début janvier et ces tout derniers jours. Nous sommes passés de 24° à 26°, et même plus en une semaine. De la pluie sous forme de grosses gouttes est tombée sur Lima, à la place de la petite bruine côtière habituelle. Le Service Météo péruvien a signalé que cela était dû à la pénétration d'humidité amazonienne jusque sur la côte. Y aurait-il un lien avec la future disparition de La Nina ? Je l'ignore. Rien ne peut encore être conclu à l'heure actuelle, mais pour l'instant, on a l'impression que le temps se réchauffe chaque jour et qu'on terminera l'été au barbecue.

Nous verrons bien ce qu'il se passera. Après tout, je peux me tromper.

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Effectivement, dans votre région, les températures de surface se réchauffe nettement ( région Nino 1+2 ).

user posted image

Les températures en profondeur reste cependant froide. La Nina 2008 nous ferra-t-elle le même coup de Trafalgar qu'El Nino 2007 ? shifty.gif Rendez-vous dans quelques mois whistling.gif

EDIT : Les régions El Nino

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Modifié par paix

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Je n'aime pas beaucoup ce graphique. La (petite) parenthèse s'est-elle (déjà) refermée pour longtemps?

post-33-1201377399.gif

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A quoi correspond la ligne verte sur le 2ème graphique Marco ?

Sinon ... oui, ces graphiques sont horribles ! crying.gif

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A quoi correspond la ligne verte sur le 2ème graphique Marco ?

Sinon ... oui, ces graphiques sont horribles ! crying.gif

L'anomalie thermique des 365 derniers jours.

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A quoi correspond la ligne verte sur le 2ème graphique Marco ?

Sinon ... oui, ces graphiques sont horribles !  crying.gif

L'anomalie thermique des 365 derniers jours.

Et ce n'est pas une blague whistling.gif

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Pour rassurer un peu les bonnes gens qui pourraient croire encore naïvement à un réchauffement anthropique, je vous livre les réflexions apaisantes et bienveillantes d'Oleg Sorokhtine, chercheur à l'Institut d'océanologie de l'Académie russe des sciences, docteur en sciences physiques et mathématiques, membre de l'Académie russe des sciences naturelles. Ce n'est donc pas n'importe qui. Pour faire court, c'est le soleil le grand responsable, et non les gaz à effet de serre, qui, en passant, ne réchauffent pas dangereusement le climat, mais au contraire, fertilisent les plantes. Je respire déjà beaucoup mieux. Argument bien connu, à dire vrai. Sorokthine admet pourtant la capacité de rétention des rayonnements infrarouges des GES, mais il leur dénie la capacité de réchauffer l'atmosphère. Pourquoi pas, après tout.

Il ajoute qu’un refroidissement majeur s’annonce (il se garde bien de rappeler les excellents travaux d’André Berger, qui démontrent que l’entrée dans une nouvelle période glaciaire ne se fera pas avant 30.000, 40.000, voire 50.000 ans. L'homme a donc largement le temps de faire bouillir la marmite, si vous me permettez cette image hyperbolique). Il prédit même, corrélé à une baisse de l’activité solaire, une chute des températures à partir de 2012. C’est peut-être aller un peu vite en besogne, mais je dis, là encore, pourquoi pas ? Si le soleil faiblit, la température terrestre s’en ressentira, mais dans une mesure sans doute moindre que si les activités humaines ne produisaient pas tant de gaz échauffants. Ah oui, j’oubliais, ni le CO2, ni le méthane ne réchauffent les climats.

Il nous parle de l’effet parasol. Comme quoi une augmentation de température provoquerait un accroissement de l’évaporation et, partant, une nébulosité accrue. Certes, plus de vapeur d’eau signifie plus d’humidité, mais pas nécessairement plus de nuages. En effet, une atmosphère plus chaude augmente son point de saturation et peut donc contenir plus de vapeur d’eau sans que celle-ci ne se condense et ne crée des nuages. Le parasol en question risque d’avoir quelques trouées…mais on ne sait jamais. On peut avoir un peu de chance.

Le titre de l’article est « Qui croire ? »

Personnellement, je n’ai pas une opinion absolument tranchée sur ce sujet, mais le ton résolument optimiste du document m’incite à la plus grande circonspection. J’en ferais de même avec un article au ton radicalement opposé. L’optimisme, ainsi que le pessimisme ne relèvent pas de la science, mais bien des convictions personnelles, des sentiments intimes, des tempéraments, voire des idéologies.

Ce qui importe, c’est la science, donc les chiffres et les courbes. Et ceux-ci, sans être catastrophiques, ne sont quand même pas très encourageants.

whistling.gif

http://fr.rian.ru/analysis/20080128/97859444.html

Modifié par Frédéric Bruls

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Ce qui m'inquiète surtout, c'est l'occurrence de multiples atteintes de l'Homme à son environnement qui agissent en synergie. Le réchauffement climatique en soin n'est pas une catastrophe, et la Terre a déjà dégusté naturellement par le passé. Mais la perte de biodiversité, associé à une artificialisation de l'occupation des sols, ne peuvent qu'aggraver la situation.

Je suis un militant toujours aussi convaincu de la théorie Gaïa.

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Les billets d'avions pour ceux qui aiment passer leur vacances sous les tropiques pourraient bientôt coûter moins cher...Selon une étude de la NOOA,"les zones tropicales se sont élargies de 200km(300 km source Science et Vie) en direction des pôles, aux cours de ces 25 dernières années".

Cette situation n'aurait dû se produire qu'à la fin de ce siècle,selon les scénarios climatiques les plus pessimistes. huh.gif

Les climatalogues ont observé des changements de circulation de courants atmosphériques,notamment par un élargissement des cellules de Hadley .

Les autres modification se traduisent notamment par "une élévation de la tropopause et donc un glissement vers les pôles des courants troposphériques".

Pour simplier les zones désertiques pourraient dans le cas de notre hémisphère nord,s'étendre au délà du bassin méditérannéen et affecter la distribution des précipitations nécessaires,par exemple à l'agriculture sur notre continent.

En étant pessimiste,si cette ceinture s'étend de 300 km tous les 25 ans,dans 50 ans le climat du Brabant pourrait ressembler à celui du Var ou de la région de Bordeau...

Sources:NOOA,Science et Vie(février) ou Radio Canada

Modifié par titibel

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